Au moment de la révélation du parcours de Paris-Nice, beaucoup étaient sceptiques, voire déçus, devant ce que tout le monde se permettait de qualifier de « décevant » ou « classique » d’un commun accord. Devant ce constat, on ne pouvait alors que se demander ce qu’il aurait été possible de faire avec les même villes-étapes. Bref, défi accepté !
Pour commencer, la première étape est raccourcie et durcie dans le même temps, offrant un final similaire à Meudon l’an passé. Dans le détail, les coureurs seront cantonnant sur la droite de la côte, puisque celle-ci séparée par un terre-plein central (celui-ci commençant avant sur une route plus large). Ce seront d’abord 500 mètres à 8% suivi d’un replat et de 300 mètres à 6%, rond-point et virage à droite, 250 mètres plats en ligne droite jusqu’à la ligne.
.Zoom sur la côte finaleDans la traversée vers le Sud, nous avons décidé de durcir la deuxième étape, la plus courte. Je ne peux pas offrir de profil complet à cause des chemins empruntés dans le final, mais imaginez-vous juste du plat (et surtout le même parcours jusqu'à Boiscommun). Les 11 derniers kilomètres, entre Boiscommun et Bellegarde, emprunteront 4 petits secteurs non goudronnés, pour une distance totale de 3,3 kilomètres.
.Secteur de Châtillon.Secteur de Celleray.Secteur des Brosses 1.Secteur des Brosses 2La 3e étape reste inchangé, elle est déjà assez longue, les possibilités pas forcément formidables, il fallait bien offrir un vrai sprint aux sprinteurs.
L’une des plus grosses modifications du parcours. Du final assez bizarre vers Pélussin qui se voyait entre mi-puncheur, mi-sprinteur, il a été durci dans les routes de vignobles (routes goudronnées). Les 110 derniers kilomètres sont bien durci puisque juste avant Saint-Barthélémy Lestra, nous changeons de routes par rapport au tracé officiel pour emprunter le plus difficile Col de Duerme puis une successions de petits murs jusqu’à l’arrivée, moins difficile dans ses pourcentages, mais qui fera aussi mal aux pattes.
Comme déjà dit, pas besoin de changer le chrono, il emprunte déjà ce qui se fait de plus difficile à côté de Barbentane.
Ouste le profil pour sprinteurs légèrement vallonné, construction d’une véritable étape pour baroudeurs qui emprunte les côtes connues de l’arrière pays toulonnais avec Evenos, le Castellet et l’Espigoulier. On rajoute la montée irrégulière par Plan d’Aulps pour offrir un beau match aux baroudeurs avant de redescendre vers Brignoles.
Pour le week-end final, nous réemprunterons quelques côtes similaires (Levens, Châteauneuf, Berre), la faute au versant du Turini que nous voulions emprunter afin d’aller chercher les magnifiques lacets du Col de Braus, afin de ne pas avoir une course de côte classique. De plus, le final est repoussé à Peïra-Cava, afin d’offrir un joli final tout en faux-plat descendant.
Du classique pour finir, mais légèrement modifié. Déjà, adieu Calaïson au profit de la Côte de Berre-les-Alpes, plus compliquée, et du Mont Boron dans le final afin d’éviter de boucle autour des pourcentages roulants du Col des 4 chemins. Eze et Boron seront les deux seules difficultés après Peille, de quoi offrir un bouquet final pour l’épreuve au soleil.