Speed, Jan de Bont (1994) : revisionnage en l'occurrence, je l'ai vu pas mal de fois plus jeune mais la dernière fois devait bien remontée à 15/20 ans. J'avais un peu peur et finalement je trouve que ça reste encore efficace et le duo Reeves / Bullock marche bien (même si bien sûr on tombe en pleins clichés 90s). Je me souvenais plus que la première partie avec l'ascenseur était si longue, j'avais hâte d'arriver au bus!
Annie Hall, Woody Allen (1977) : de Allen je connais surtout des films post 2000, et vu que c'est pas trop ma came (pas du tout en fait) j'ai jamais trop été curieux de voir ses plus anciens. Pour une fois j'ai voulu tenté, ben la prochaine tentative sera pas pour demain. Je n'y arrive pas, ses histoires de psychologie freudienne/sexuelle de petit bourgeois au mieux m'ennuient, au pire m'agacent.
Le pigeon, Mario Monicelli (1958) : superbe comédie sociale avec une bande de bras cassé qui se lance dans une cambriolage. Chaque personnage nous inspire de la sympathie, et les gags plus de 60 ans après fonctionne toujours très bien.
Le chant du loup, Antonin Baudry (2019) : assez partaté devant ce film. J'apprécie que le cinéma français tente se genre de chose, que je trouve d'ailleurs assez réussi. Mais le film possède un assez gros défaut c'est son acteur principal interprété par François Civil. Je n'y ai jamais cru un instant et sur plus d'une scène il me sort par les yeux, c'est une catastrophe.
Dans un recoin de ce monde, Sunao Katabuchi (2016) : un film d'animation japonais qui se déroule principalement avant les attaques de Hiroshima et Nagasaki, un peu pendant et après. On commence dans les années 30 et peut à peut le temps va défiler, inscrit régulièrement à l'écran comme un compte à rebours macabre qui nous tend de plus en plus à l'approche de la terrible date.
Mais le film va plus loin que ça, et nous présente la vie des civils en temps de guerre, mais aussi la vie de femme à cette époque. On fait rapidement le rapprochement avec Le tombeau des lucioles de Takahata, mais ici on est quand même dans quelques choses de moins noire, il y a plusieurs touches d'humour très bien senti malgré le thème compliqué.
Visuellement c'est magnifique et ça fait penser à un autre film de Takahata, Le Conte de la princesse Kaguya avec ses couleurs douces et ses traits proche parfois du crayonné.
Bernard et Bianca au pays des kangourous, Hendel Butoy & Mike Gabriel (1990) : revisionnage là aussi. Pas mal d'effet ont bien vieillis, et certains éléments du scénarios sont bien WTF (la séquence de l'albatros à l' "hopital"), Bianca est toujours aussi insupportable, mais j'ai retrouvé ce que j'étais venu chercher : le personnage de Frank et les mimiques de Joanna qui me font toujours autant rire, ça c'est vraiment une grosse réussite du film.
La fameuse invasion des ours en Sicile, Lorenzo Mattotti (2019) : un autre dessin animé que j'avais loupé au cinéma. Une histoire de cohabitation humains/ours, c'est sympa, assez beau (le style est magnifique mais je trouve que parfois ça manqué vraiment de détail), au début j'ai eu peur que ce soit un peu trop accès jeunesse mais finalement ça se regarde bien. Le dénouement m'a un peu laisser perplexe sur le propos en revanche.
Les Chiens enragés, Mario Bava (1974) : j'étais très curieux de découvrir ce polar de Bava que je savais assez énervé. Je me demandé ce que pouvais donner la mise en scène de Bava sur quelques choses qui doit être très nerveux. Globalement ça passe plutôt bien, la scène d'intro est bien réussi. Il y a quelques passages en dessous (je pense au demi tour sur l'autoroute qui est censé être dangereux et impressionnant alors qu'il semble être fait par mamie ). Après c'est une histoire de kidnapping, en italie, dans les années 70s, d'une femme par des gangsters. Ca donne plus d'une heure de sadisme pas toujours évident à regarder, et une dénouement plein de cynisme. Pas de surprise donc, mais pas de bonne surprise non plus. Et puis typiquement dans les polars/crimis italiens des 70s il y avait très souvent un sous propose politique/contestestaire un peu plus concret et intéressant qu'ici. Pas mon Bava favori, donc.
La poursuite implacable, Sergio Sollima (1973) : le Bava m'a surtout donné envie de revoir le Poliziottesco qui m'a le plus emballé parmi que j'ai vu. Cette histoire de voyou qui se fait libérer par le sous directeur d'une prison dont on a enlevé la femme et qui vont être amené à devoir collaborer. Et c'est encore mieux à la revoyure. Oliver Reed et Fabio Testi sont géniaux, peut être plus encore le premier de par son personne ambivalent, dont on ne sait pas si on l'apprécie ou pas. Connaître le dénouemvent rend le visionnage peut être encore plus intense. C'est très noir, à l'opposé de son Colorado mais assez représentatif de l'ambiance de l'italie de l'époque. C'est un fim non seulement très bien foutu, mais d'une grande richesse dans un scénario qui reste cependant assez subtile.
Et puis cette chanson :