Cinéma

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Re: Cinéma

Messagepar Elias » 06 Jan 2021, 18:13

purito45 a écrit:
Leinhart a écrit:LSDA je "pleure" aussi quasi systématiquement à la fin. C'est sans doute lié à ce que dit Horse pour les séries, tu as passé 10h avec des personnages, les adieux sont toujours un peu déchirants.
Mais parfois c'est pas rationnel, une belle image avec une belle musique ça peut déjà déclencher quelque chose :niais:


Comme on est sur du Star wars la mienne :love:
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Avec la musique de la version originale, ou celle de 2004 ? :niais:
L’effet n’est pas le même entre les deux, je te l’assure.

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Re: Cinéma

Messagepar purito45 » 06 Jan 2021, 19:29

Elias a écrit:
purito45 a écrit:
Leinhart a écrit:LSDA je "pleure" aussi quasi systématiquement à la fin. C'est sans doute lié à ce que dit Horse pour les séries, tu as passé 10h avec des personnages, les adieux sont toujours un peu déchirants.
Mais parfois c'est pas rationnel, une belle image avec une belle musique ça peut déjà déclencher quelque chose :niais:


Comme on est sur du Star wars la mienne :love:
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Avec la musique de la version originale, ou celle de 2004 ? :niais:
L’effet n’est pas le même entre les deux, je te l’assure.


Je viens de découvrir l'original :moqueur: je savait pour l'acteur mais je savait pas que la musique était différente. :heureux:

Du coup je préfère large celle de 2004 il y a plus d'émotion que dans l'original qui est assez spécial je trouve :lol:

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Re: Cinéma

Messagepar Dugarry » 06 Jan 2021, 19:50

purito45 a écrit:
Elias a écrit:
purito45 a écrit:
Leinhart a écrit:LSDA je "pleure" aussi quasi systématiquement à la fin. C'est sans doute lié à ce que dit Horse pour les séries, tu as passé 10h avec des personnages, les adieux sont toujours un peu déchirants.
Mais parfois c'est pas rationnel, une belle image avec une belle musique ça peut déjà déclencher quelque chose :niais:


Comme on est sur du Star wars la mienne :love:
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Avec la musique de la version originale, ou celle de 2004 ? :niais:
L’effet n’est pas le même entre les deux, je te l’assure.


Je viens de découvrir l'original :moqueur: je savait pour l'acteur mais je savait pas que la musique était différente. :heureux:

Du coup je préfère large celle de 2004 il y a plus d'émotion que dans l'original qui est assez spécial je trouve :lol:

Tu as un lien pour comparer ?

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Re: Cinéma

Messagepar purito45 » 06 Jan 2021, 20:49

Dugarry a écrit:
purito45 a écrit:
Elias a écrit:
purito45 a écrit:
Leinhart a écrit:LSDA je "pleure" aussi quasi systématiquement à la fin. C'est sans doute lié à ce que dit Horse pour les séries, tu as passé 10h avec des personnages, les adieux sont toujours un peu déchirants.
Mais parfois c'est pas rationnel, une belle image avec une belle musique ça peut déjà déclencher quelque chose :niais:


Comme on est sur du Star wars la mienne :love:
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Avec la musique de la version originale, ou celle de 2004 ? :niais:
L’effet n’est pas le même entre les deux, je te l’assure.


Je viens de découvrir l'original :moqueur: je savait pour l'acteur mais je savait pas que la musique était différente. :heureux:

Du coup je préfère large celle de 2004 il y a plus d'émotion que dans l'original qui est assez spécial je trouve :lol:

Tu as un lien pour comparer ?


https://youtu.be/pFnA0c0Wsq4 (2004 )
https://www.youtube.com/watch?v=TvXm5HuR72k (original)

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Re: Cinéma

Messagepar Mr-T » 06 Jan 2021, 20:59

La musique de 2004 + les images de l'original auraient été tellement parfaites :love:

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Re: Cinéma

Messagepar Dugarry » 06 Jan 2021, 21:08

purito45 a écrit:
Dugarry a écrit:
purito45 a écrit:
Elias a écrit:
purito45 a écrit:
Leinhart a écrit:LSDA je "pleure" aussi quasi systématiquement à la fin. C'est sans doute lié à ce que dit Horse pour les séries, tu as passé 10h avec des personnages, les adieux sont toujours un peu déchirants.
Mais parfois c'est pas rationnel, une belle image avec une belle musique ça peut déjà déclencher quelque chose :niais:


Comme on est sur du Star wars la mienne :love:
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Avec la musique de la version originale, ou celle de 2004 ? :niais:
L’effet n’est pas le même entre les deux, je te l’assure.


Je viens de découvrir l'original :moqueur: je savait pour l'acteur mais je savait pas que la musique était différente. :heureux:

Du coup je préfère large celle de 2004 il y a plus d'émotion que dans l'original qui est assez spécial je trouve :lol:

Tu as un lien pour comparer ?


https://youtu.be/pFnA0c0Wsq4 (2004 )
https://www.youtube.com/watch?v=TvXm5HuR72k (original)

Merci, effectivement l'originale est particulière, je ne m'en souvenais pas du tout. Je pensais qu'ils avaient seulement rajouté les images des autres planètes (et la tête d'Anakin).

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Re: Cinéma

Messagepar Yousband » 06 Jan 2021, 21:40

Petite correction : Victory célébration date de la version spéciale de 1997 et non 2004 ;)

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Re: Cinéma

Messagepar albert compteur » 09 Jan 2021, 01:55

Panzer a écrit:

[b]Les Affranchis
(1990 de Martin Scorsese )
Toujours dans le thème Gangster, quelques jours après avoir vu Irishman qui m'avait pas super plu, revoilà Scorsese sur le thème des mafieux Irlandais. Le film est plutôt bien présenté, bien raconté, je trouve que ça traine trop en longueur et qu'en 2h30 ça raconte pas grand chose. Je n'arrive pas encore à cerner Scorsese, à savoir si je l'adore ou non tellement ces films me laissent partagés, avec certains chefs d'oeuvres (Shutter Island, Infiltrés, Taxi Driver, Raging Bull) et d'autres films que je trouve "surcotés" (Affranchis, Casino, Mean Street, Irishman)


Curieux, j'ai vu un paquet de film de gangster et en dehors de "Le Parrain", j'ai rien vu de mieux que les Affranchis personnellement. Meilleur film de Scorsese d'ailleurs pour moi, au dessus de Raging Bull, Taxi driver etc, pas du tout fan de sa période de coké en général à l'inverse d'ailleurs d'Abel Ferrara qui était presque grandiose quand il était sous substance.

Mes derniers films vu (je suis dans ma période western en ce moment) :

Pour une poignée de dollars
(1964) :

J'en aurai lu des critiques dithyrambiques sur ce premier volet de la trilogie que je trouve très médiocre : un Eastwood encore trop tendre, c'est plutôt mal écrit, comme d'habitude dans les spaghetti la moitié des acteurs sont choisis pour leur gueule et sont mauvais, le doublage systématique n'aide pas il faut dire... et j'ai trouvé la bande son lourdingue. Ce film est remarquable par ce qu'il a engendré plutôt que par ses qualités intrinsèques. Le suivant est déjà bien plus qualitatif.

Le bon, la brute et le Truand (1966) :

Je vais en faire hurler certains mais je ne vois pas comment il est possible de comparer ce film qui a des allures de brouillon assez mal fagoté au chef d'oeuvre qu'est Il était une fois dans l'ouest

Tout est moins bien. Vraiment moins bien.
Aucune nuance chez les personnages ni aucune épaisseur, on est très loin du trio Fonda/Bronson/Robards et n'oublions pas Claudia Cardinale...
Les pitreries d'Eli Wallach deviennent lourdingues à la longue, l'écriture est médiocre et on a bien compris qu'elle est au service des carabistouilles de nos trois compères sauf que la chasse au trésor est fastidieuse à suivre avec en trame de fond une critique assez laborieuse de la guerre de Sécession (les scène dans les tranchées sont vite expédiées et manquent de fond).
Même la bande son fait pâle figure par rapport à Il était une fois dans l'ouest.
Alors oui la scène du triel sauve le tout mais sur le plan formel c'est l'arbre qui cache la forêt (mon dieu cette photo poussérieuse...). Ce n'est pas mauvais, mais Leone a fait tellement mieux...

Rio Bravo
(1958) :

Un énorme coup de coeur pour ce "western d'intérieur", Hawks renoue avec les fondamentaux, exit les grands paysages de l'ouest et les intrigues alambiquées, c'est formidablement bien écrit, drôle sans être niais, les acteurs, John Wayne en premier lieu, sont étincelants, ça se suit tout du long avec un plaisir non dissimulé, c'est extrêmement épuré et pourtant saisissant, non seulement un tour de force mais aussi et surtout une leçon de cinéma.

Réglèments de compte à OK Corral (1957) :

Deux choses m'ont déplu : le premier gros défaut du film porte sur son écriture, la première heure, plutôt lente, est entièrement consacrée à la relation naissante entre les deux protagonistes principaux (Doc Holliday et Wyatt Earp) et franchement il n'y a pas grand chose qui s'en dégage de cette première partie, la deuxième heure porte sur le conflit contre le clan Clanton mais tombe comme un cheveu sur la soupe, la tension peine à s'installer, ce qui est un comble pour un film portant sur un règlement de compte. Dommage parce que Kirk Douglas campe un personnage vraiment intéressant mais sous exploité. Globalement, l'alchimie ne fonctionne pas entre les personnages et le dénouement devient inintéressant... on est très loin d'un Rio Bravo.

La deuxième chose qui m'a dérangé, le film est vraiment trop clean, du décor aux costumes, à la mise en scène trop académique, c'est un peu trop immaculé même pour un classique de l'époque. Burt Lancaster à côté de ses pompes, bien trop lisse, renforce ce côté trop propret. Dommage parce que l'image est superbe.

Les affameurs
(1952) :

Un Western façon road movie qui suit le difficile voyage de pionniers en route vers un monde meilleur , le rythme est soutenu, c'est bien écrit et bien réalisé, l'image est belle, particulièrement pour l'époque et le duo Stewart/Kennedy fonctionne à merveille, Wilson quant à lui est plus effacé et son personnage n'est pas des mieux écrit mais qu'importe...

Ce qui surprend (en bien) dans ce western ce sont d'abord les paysages, on troque les étendues désertiques habituelles pour des contrées plus verdoyantes et escarpées, ensuite les personnages sont moins monolithiques qu'attendu, il y a d'ailleurs une réflexion intéressante, presque packinpesque, avec la fièvre de l'or qui s'abat sur Portland et ce qui en découle pour nos chers pionniers... Bref un excellent western d'époque !

L'homme de l'ouest
(1958) :

Une cruelle déception ce western, on commence à connaître la musique de Mann, on sent donc bien dès le début que le personnage campé par Gary Cooper a des comptes à régler avec son passé, c'est même assez maladroitement suggéré, le film connaît une rupture à mi parcours dès la rencontre entre les personnages du train et les bandits. S'en suit un longue trame dont l'issue est très prévisible et pas grand chose ne marche hélas : Gary Cooper est trop dans la retenue et à l'opposé Lee J. Cobb est dans le sur-jeu permanent, les scènes d'action sont tristement statiques avec un Gary Cooper visiblement sous neuroleptique tellement celui-ci est rigide et ralenti et la romance n'est pas crédible une seconde. Dommage.

Coups de feu dans la Sierra
(1962) :

Au dela d'y déceler les prémices de l'excellentissime "la Horde Sauvage", pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce western de série B, l'intrigue est sommaire, la réalisation paraît datée, même pour l'époque et on retrouve dans la deuxieme partie le regard désabusé caractéristique de Peckinpah avec ce mariage qui tourne à l'ignominie.

Pour autant, rien de vraiment remarquable, le rythme est mollasson, le dénouement facile et ça reste dans l'ensemble assez sage. Très vite oublié.

Pat Garrett & Billy the Kid (1973) :

Mon coup de coeur de Peckinpah. J'ai vu la version de 115 minutes et j'ai adoré. On aura beau dire que Peckinpah a parfois du mal avec le montage de ses films, ici le récit est simple et fluide, pas d’esbroufe, et comme d'habitude avec Peckinpah ses personnages anachroniques luttent contre leur époque. J'adore ce type de western un peu mélancolique mais réaliste, avec des personnages ambivalents, un dénouement tragique, à souligner l'interprétation énorme de James Coburn et la bande son superbe de Bob Dylan, la scène du vieux shérif qui meurt sous un soleil couchant avec Knockin' on Heaven's door, ça m'a prit aux tripes comme jamais. Je le trouve au dessus de la Horde Sauvage.

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 09 Jan 2021, 10:35

Prêt pour le 3e confinement 8)

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albert compteur a écrit:Pour une poignée de dollars[/b] (1964) :

J'en aurai lu des critiques dithyrambiques sur ce premier volet de la trilogie que je trouve très médiocre : un Eastwood encore trop tendre, c'est plutôt mal écrit, comme d'habitude dans les spaghetti la moitié des acteurs sont choisis pour leur gueule et sont mauvais, le doublage systématique n'aide pas il faut dire... et j'ai trouvé la bande son lourdingue. Ce film est remarquable par ce qu'il a engendré plutôt que par ses qualités intrinsèques. Le suivant est déjà bien plus qualitatif.

Le bon, la brute et le Truand (1966) :

Je vais en faire hurler certains mais je ne vois pas comment il est possible de comparer ce film qui a des allures de brouillon assez mal fagoté au chef d'oeuvre qu'est Il était une fois dans l'ouest

Tout est moins bien. Vraiment moins bien.
Aucune nuance chez les personnages ni aucune épaisseur, on est très loin du trio Fonda/Bronson/Robards et n'oublions pas Claudia Cardinale...
Les pitreries d'Eli Wallach deviennent lourdingues à la longue, l'écriture est médiocre et on a bien compris qu'elle est au service des carabistouilles de nos trois compères sauf que la chasse au trésor est fastidieuse à suivre avec en trame de fond une critique assez laborieuse de la guerre de Sécession (les scène dans les tranchées sont vite expédiées et manquent de fond).
Même la bande son fait pâle figure par rapport à Il était une fois dans l'ouest.
Alors oui la scène du triel sauve le tout mais sur le plan formel c'est l'arbre qui cache la forêt (mon dieu cette photo poussérieuse...). Ce n'est pas mauvais, mais Leone a fait tellement mieux...



Assez d'accord sur Une Poignée de dollars. C'est pas incroyable mais c'est surtout une repompe très fainéante du Yojimbo de Kurosawa (que ce dernier n'a pas apprécié d'ailleurs)
Le Bon, la brute et le truand j'ai beaucoup aimé mais clairement pour moi aussi Il était une fois dans l'Ouest est un cran au dessus. En même il fait partie de mon top 10 all time donc forcément, dur de faire mieux...

albert compteur a écrit:L'homme de l'ouest (1958) :

Une cruelle déception ce western, on commence à connaître la musique de Mann, on sent donc bien dès le début que le personnage campé par Gary Cooper a des comptes à régler avec son passé, c'est même assez maladroitement suggéré, le film connaît une rupture à mi parcours dès la rencontre entre les personnages du train et les bandits. S'en suit un longue trame dont l'issue est très prévisible et pas grand chose ne marche hélas : Gary Cooper est trop dans la retenue et à l'opposé Lee J. Cobb est dans le sur-jeu permanent, les scènes d'action sont tristement statiques avec un Gary Cooper visiblement sous neuroleptique tellement celui-ci est rigide et ralenti et la romance n'est pas crédible une seconde. Dommage.


Je l'avais vu au ciné lors d'une rétro Mann, j'avais lu de très bonnes critiques mais je suis passé complètement à côté aussi :o

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Re: Cinéma

Messagepar Peto » 09 Jan 2021, 10:50

Tiens, mon père s'est prit un intégrale de Clint Eastwood il a une semaine aussi. :noel:

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Re: Cinéma

Messagepar albert compteur » 10 Jan 2021, 23:13

Leinhart a écrit:Prêt pour le 3e confinement 8)


Assez d'accord sur Une Poignée de dollars. C'est pas incroyable mais c'est surtout une repompe très fainéante du Yojimbo de Kurosawa (que ce dernier n'a pas apprécié d'ailleurs)
Le Bon, la brute et le truand j'ai beaucoup aimé mais clairement pour moi aussi Il était une fois dans l'Ouest est un cran au dessus. En même il fait partie de mon top 10 all time donc forcément, dur de faire mieux...


Après ça reste bien sûr un avis très personnel et subjectif, je dois dire que j'ai un peu de mal avec les western spaghetti en règle générale. Je place aussi Il était une fois dans l'ouest dans mon top10 voire top5 !

Ce que j'ai vu dernièrement :

L'appât
(the naked spur - 1953)

Le duo Mann/Stewart rempile après la réussite qu'est "Les affameurs" pour un western de convoi mais cette fois plus intimiste puisqu'il met en scène 5 personnages tout au long d'une intrigue aux allures de thriller psychologique : Un Hors la loi (Ben) se fait pourchasser par Kemp (Stewart) et finit par être capturé avec son amie à l'aide d'un chercheur d'or et d'un soldat libéré à la réputation douteuse. Ces derniers découvrent que sa tête est mise à prix. Ils doivent le ramener en ville pour toucher la récompense sauf que Ben va tout faire pour les diviser.

Cette intrigue est malheureusement incohérente, le méchant Ben annonce son plan en fanfare et dans un éclat de rire machiavélique à faire frémir les méchants de dessin animé, les personnages sont dans l'ensemble bêtes comme du foin et se font prendre au piège comme des nigauds alors que la récompense demeure valide qu'il soit mort ou vif ! Ça n'a aucun sens...

Le dénouement est très consensuel, la réalisation n'apporte rien de notable et James Stewart ne semble pas à l'aise dans le rôle, le seul qui arrive à tirer son épingle du jeu reste Robert Ryan.

Le moins bon des films de la collaboration Stewart/Mann pour moi.


L'homme de la Plaine
(The Man from Laramie - 1955)

Un inconnu (James Stewart) débarque dans une petite bourgade et se fait prendre à parti par le fils du baron local, il décide de régler ses comptes mais en arrière plan se trame en réalité une histoire de vengeance personnelle...

Le synopsis aurait pu coller à un western eastwoodien et c'est pourtant le dernier western de la collaboration Mann/Stewart et loin d'être le plus mauvais comme j'ai pu lire, un des meilleurs même !

Parce qu'il faut bien le dire, esthétiquement c'est une franche réussite, l'Ouest américain est superbement mis en valeur par certains plans de Mann, l'image est splendide, la mise en scène est léchée, notamment le duel final, pour le coup j'ai même trouvé ça plus beau que la Prisonnière du Désert. James Stewart est excellent et le reste du casting est à l'avenant (Kennedy, Crisp et Aline MacMahon notamment), là ou le bat blesse c'est au niveau du script. Certes c'est pas aussi simpliste que l'Appât dans l'approche, mais il semble y avoir quelques loupés, notamment concernant le personnage de Chris Boldt qui... disparaît purement et simplement de l'intrigue. En outre, Lockhart (James Stewart) enquête sans réellement enquêter, du moins c'est l'impression que ça nous donne, ce qui donne lieu à des dialogues parfois étranges, la première confrontation avec Alec Waggoman par exemple. Néanmoins le film reste plaisant à regarder.

J'ai oublié de mettre les western d'Eastwood que j'ai tous vu et revu dernièrement et que j'apprécie beaucoup dans l'ensemble :

L'homme des hautes plaines (High Plains Drifter - 1973): le plus jouissif des western d'Eastwood, reprend en choeur les clichés du genre crépusculaire en poussant le curseur à fond, l'intrigue fait certes un peu série B et on se passera volontiers des allégories mégalo de Clint (les meufs qui tombent raide dingue de lui, même après un viol...) mais ça reste très efficace.

Pale Rider (1985) : L'antithèse de l'homme des hautes plaines, la figure démoniaque fait place cette fois à une figure angélique (sous la forme du pasteur), sauf que c'est plutôt faiblard cette fois-ci, on reste sur de l'intrigue de série B mais Clint a pris un coup de vieux et on a du mal à se passionner pour cette histoire de pedzouilles en conflit avec le baron local, le rythme est pantouflard et l'action plutôt mollassonne ... bref pas convaincu !

The Outlaw Josey Wales (1976) : fini le franc tireur sans nom, ici son nom est connu de tous avec en arrière plan la naissance d'une nation, un très bon Eastwood qui déjoue les clichés du genre, d'un rythme assez lent, un western sombre et plutôt classe, ambitieux dans son approche...

Impitoyable (Unforgiven - 1992): mon préféré du lot, sombre et testamentaire, très bel exercice de style et un casting 5 étoiles. Pas épique pour un sou par contre, si c'est ce que vous recherchez, passez votre chemin !

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 11 Jan 2021, 14:14

Beaucoup de films cette semaine encore. Avec les longues soirées de couvre-feu, ça va assez vite :niais:

Vénus et Fleur (Emmanuel Mouret – 2004) : Découverte du cinéma de Mouret, puisque j'ai manqué son dernier film en salles alors que j'avais prévu de le voir. Ce film assez mineur est intéressant car il montre que faire du Rohmer n'est pas si facile que ça en a l'air. Les dialogues sonnent creux, c'est globalement assez mal joué et très superficiel. Je mets quand même la moyenne parce que j'ai réussi à me laisser emporter par le dernier tiers et j'aime l'idée de mettre dans la lumière le caractère timide qui est souvent invisibilisé. Il y a pas mal de ses films sur Arte, je pense lui donner au moins une autre chance.

Tom à la ferme (Xavier Dolan – 2013) : Sentiment partagé. La mise en scène est très réussie, elle rappelle la tension de certains Hitchcock et notamment Psychose. Le problème, c'est qu'à vouloir trop se rapprocher de ce modèle, Dolan ne se rend pas compte que son scénario n'est absolument adapté pour cela. Résultat, il en fait n'importe quoi et multiplie les incohérences et moments wtf, juste pour faire de belles scènes.

The Lady in the van (Nicholas Hytner – 2015) : Ca se regarde bien, Maggie Smith est excellente dans son rôle (sans surprise) mais ça ne va pas beaucoup plus loin.

Mort à Venise (Luchino Visconti – 1971) : Un film d'une lenteur et d'un formalisme (sans doute volontairement) excessifs mais qui dégage quelque chose d'assez fabuleux pendant deux heures. Réflexions sur l'art, la beauté, la vie, la mort, le temps, le tout filmé avec beaucoup d'ambiguités. Il vaut mieux être bien réveillé et concentré avant de se lancer mais ça en vaut la peine !

Sisters (Brian de Palma – 1973) : Malgré son côté kitsch qui rappelle un peu le giallo, Sisters est plutôt intelligent dans sa mise en scène et efficace. J'ai quand même quelques réserves sur le flashback fantasmé, qui part un peu dans tous les sens sur le fond comme sur la forme...

1492 : Conquest of Paradise (Ridley Scott- 1992) : Je sauve la BO enivrante de Vangelis et quelques scènes (reconstitution de l'époque, découverte du nouveau monde). A part, ça, c'est quand même loin d'être bon, le scénario est bancal et manichéen, les acteurs surjouent, la réalisation ne convainc pas...

Ava (Tate Taylor – 2020) : Aucun intérêt, Chastain produit un navet dont elle est la tête d'affiche. Un sous Jason Bourne/John Wick sans aucune originalité et sans qualité.

Affreux, sales et méchants (Ettore Scola – 1976) : Film social dissimulé sous les traits d'une comédie absurde sur une famille vivant dans des bidonvilles romains. C'est très réussi, ultra excessif, drôle et gênant en même temps et particulièrement inventif. J'ai malgré tout trouvé ça un peu long et redondant.

Un si doux visage (Otto Preminger – 1953) : Un Film noir très réussi porté par une vénéneuse Jean Simmons et un flegmatique Robert Mitchum. Des belles séquences intimes, un beau procès...

Gangs of New York (Martin Scorsese – 2002) : Le scénario se déroule trop rapidement avec de gros raccourcis, mais ce défaut à part, c'est une magnifique reconstitution qu'offre Scorsese, maîtrisée du début à la fin, parfaitement portée par Day Lewis et Di Caprio. Les 2h45 sont passées très vite et ça donne envie de voir une version director's cut de 4h qui aurait sans doute été sublime.

Dans ses yeux (Juan José Campanella – 2009) : Très efficace, mais sans doute trop calibré, trop consensuel et trop désireux d'explorer différents genres et différentes histoires (l'enquête, l'histoire d'amour, la vengeance, etc.). Au final, tout est plutôt bien fait (encore que, l'histoire d'amour est un peu foirée et - mais je ne connais pas le système argentin - je ne comprends toujours pas comment un greffier et son collègue peuvent se retrouver à jouer le rôle de flic) mais sans jamais que ce soit génial. La réalisation est belle mais abuse des plans obliques gratuits, tout s'enchaîne de façon un peu trop évidente. Plein de qualités mais un petit gout d'inachevé. Gros point positif : Ricardo Darin, que je découvrais complètement avec ce film.

Bad Lieutenant (Abel Ferrara – 1992) : Un film d'excès, mais j'ai beaucoup aimé la vision proposée par Ferrara, et la fin !

Souvenirs de Marnie (Hiromasa Yonebayashi) : Un Ghibli plutôt réussi (magnifique sur la forme comme souvent) sans être génial.

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Re: Cinéma

Messagepar dicaprio » 11 Jan 2021, 14:37

Tom à la ferme je te trouve gentil avec Dolan, j'avais trouvé ça incohérent à souhait et à la fin j'ai envie de dire mauvais. Dolan qà part 2-3 films (dont mommy) le reste c'est quand même moyen, je le trouve surcoté personnellement, il sait réaliser mais de là à le considérer comme l'enfant prodige.........

Gangs of New York faudra que je me le rematte, de mémoire j'avais trouvé qu'à certains moment justement ca s'étirait en longueur comme souvent avec Scorsese, l'un des films que j'aime le moins de Leo.

1492 Conquest of paradise c'est en effet une grosse daube, c'est incroyable comment cela peut être tout ou rien avec Ridley Scott, je pense que son problème est qu'il travaille sans cesse sur plusieurs projets au même moment, entre 1987 et 2017 il a réalisé 21 films en 30 ans, faudrait parfois qu'il se pose un peu et prenne son temps ,c'est dingue une telle productivité

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Re: Cinéma

Messagepar friton01 » 11 Jan 2021, 16:27

dicaprio a écrit:1492 Conquest of paradise c'est en effet une grosse daube, c'est incroyable comment cela peut être tout ou rien avec Ridley Scott, je pense que son problème est qu'il travaille sans cesse sur plusieurs projets au même moment, entre 1987 et 2017 il a réalisé 21 films en 30 ans, faudrait parfois qu'il se pose un peu et prenne son temps ,c'est dingue une telle productivité

Ce n'est pas un cas unique, Spielberg a sorti 23 films entre 1975 et 2005 (le ratio tombe à 21 sur la période 1988-2018) parmi lesquels peu de daubes et beaucoup de classiques. La cadence que tient Eastwood depuis les années 70 est aussi assez impressionnante.

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Re: Cinéma

Messagepar albert compteur » 11 Jan 2021, 19:27

C'est sûrement subjectif mais c'est pas tout à fait mon avis, le Spielberg moderne y'a très peu de bon film quand même, je trouve Scorsese plus constant.

Sinon les coréens sont pour le coup moins prolifiques mais Bong Joon ho c'est 6 films depuis 2003 dont 3 chefs d'œuvre (Memories of murder, Mother, Parasite)

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 11 Jan 2021, 20:34

Ouais le monde entre le Scott de Blade Runner ou Alien d'un côté et le Scott 1492 ou Alien Covenant de l'autre est assez énorme :o

La productivité permet rarement de pondre uniquement des chefs d'oeuvre et Spielberg ne déroge pas à la règle... Y'a un moment je voulais me refaire sa filmo (arrêté en cours parce que j'en avais marre de voir des films moyens de 2h30) et j'avais maté du vieux et du récent et les grands films deviennent l'exception depuis le début des années 2000. Depuis les très bons Arrête moi si tu peux et Minority Report en 2002 et 2003, y'a bien que le Pont des Espions que j'ai trouvé vraiment bon. J'en ai manqué quelques uns mais visiblement pas les plus adulés des Spielberg.
Disons que ça fait 20 ans qu'il fait un cinéma que je trouve globalement peu intéressant.

dicaprio a écrit:Tom à la ferme je te trouve gentil avec Dolan, j'avais trouvé ça incohérent à souhait et à la fin j'ai envie de dire mauvais. Dolan qà part 2-3 films (dont mommy) le reste c'est quand même moyen, je le trouve surcoté personnellement, il sait réaliser mais de là à le considérer comme l'enfant prodige.........


Bien d'accord avec la dernière phrase mais je commence à avoir pas mal d'affection pour Dolan parce qu'il a au moins le mérite de proposer un vrai cinéma d'auteur plutôt efficace à défaut d'être toujours génial. Il faut dire que je l'ai découvert avec ses deux horribles films non canadiens (Juste la fin du Monde et John F. Donovan) avant de voir les très bons Matthias et Maxime et Mommy, donc je suis actuellement sur une bonne période. Tom à la ferme a de bonnes idées de mises en scènes mais plombées par le scénario complètement wtf. Mais je le trouve aussi moyen, d'ailleurs noté 5/10 sur SC :mrgreen:

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Re: Cinéma

Messagepar Murungaru » 11 Jan 2021, 21:31

Depuis Arrête moi si tu peux et Minority Report je citerais quand même Munich, et même La guerre des mondes. Même si je fais parti des sceptique sur la gestion de l'épilogue, le film est quand même assez fort et bien fichu.
Son Tintin reste au dessus du lot de la plupart des autres blockbusters.
Je les met au dessus du Pont des espions en tout cas, sympathique mais assez mineur à mon goût, comme The Post.

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Re: Cinéma

Messagepar Leinhart » 18 Jan 2021, 09:34

Cette semaine j'ai commencé mon coffret Eastwood. J'ai zappe les Leone que je connais déjà bien et j'ai maté deux films assez différents l'un de l'autre : un western très bien écrit mais assez platement réalisé ; un film de guerre assez mal écrit mais hyper plaisant à regarder.

Pendez les haut et court (Ted Post – 1968) : Ted Post veut jouer à Sergio Leone mais n'a pas son talent (jusque dans la musique qui pompe allègrement le style Morricone). Les zooms, gros plans et travelling sont assez maladroits, tandis qu'Eastwood est lui aussi dans le prolongement de ses anciens rôles. Dommage car c'est un film globalement efficace avec un scénario convaincant.

Quand les aigles attaquent (Brian G. Hutton – 1968) : Quand les aigles attaquent est un film qui transpire un amour sincère pour le cinéma d'action et de guerre. Tourné en Autriche en décors naturels magnifiques, le film bénéficie d'une première heure (l'ascension) excellente, d'une demi-heure pour étaler un scénario un peu cliché et faussement complexe, puis une heure (la descente) d'action où le film devient clairement ridicule sans être désagréable à regarder. Ça vide les chargeurs sans se faire toucher à 4 contre une armée entière, ça sort environ 850 bâtons de dynamites d'un sac à dos pour en mettre absolument partout.

J'ai aussi commencé à mater des films avec Belmondo sur Netflix. Je dis souvent que ma culture du cinéma français reste assez famélique, donc j'essaye de rattraper mon retard. En plus, c'est typiquement le genre de films que mon père a du voir dans sa jeunesse, ça nous fera un sujet de discussion (je peux attendre longtemps avant qu'il mater des Tarkovski ou des Kitano...)

Le corps de mon ennemi (Henri Verneuil – 1976) : Un film intéressant sur le papier est agréable à regarder. Belle mise en scène, montage intéressant, bons dialogues, Belmondo et Pisier forment un très beau duo à l'écran... J'ai quand même trouvé ça un peu long et le déroulé de l'intrigue n'est pas passionnant.

Le Magnifique (Philippe de Broca – 1973) : Drôle, inventif, bien rythmé, une bonne surprise et un film parfait pour le dimanche après-midi !

Et pour le reste :

Changement d’adresse (Emmanuel Mouret – 2006) : Un mix entre Rohmer et Woody Allen. Léger mais très sympa à regarder. Agréablement surpris par Frédérique Bel dans un rôle principal.

La Parentèle (Nikita Mikhalkov – 1982) : Pas mon Mikhalkov préféré. Sa grosse qualité : les personnages attachants et bien interprétés (la mère de la campagne et l'homme du train sont particulièrement touchants). Malgré cela, je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire un peu foutraque et la mise en scène un peu moins léchée que d'habitude.

Règlement de comptes (Fritz Lang – 1953) : Un film noir efficace, pas grand-chose à dire de plus.

Printemps précoce (Yasujiro Ozu – 1956) : Pour une fois, le thème n'est pas la famille au sens parents-enfants mais le couple, avec une histoire d'adultère. Comme d'habitude, la carrière des personnages est aussi un thème central. C'est du Ozu, donc il faut être alerte pour le regarder, mais c'est très bien écrit et ça a les qualités habituelles d'un Ozu (dialogues, cadres, décors...). C'est un après Voyage à Tokyo réussi, ce qui n'était pas gagné d'avance !

In the cut (Jane Campion – 2003) : Vu les avis sur internet, je suis visiblement un peu à contre-courant de l'avis général mais j'ai bien aimé ce film. Ç’aurait été encore mieux si le thriller n'était pas aussi mal foutu avec une résolution de l'intrigue absolument navrante. Pour le reste, certes, Campion ne fait pas dans la finesse en parlant de sexualité et de désir féminin, il n'empêche que c'est un thème trop peu exploré dans le cinéma. Mais j'ai surtout été conquis par la forme (ambiance générale, direction des acteurs…). J'ai bien mis 30 minutes à rentrer dans le film (plans très serrés, caméra qui bouge, flou, nombreux cuts) avant d'être finalement hypnotisé pendant le temps restant. Une belle expérience de cinéma pour moi, donc.

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Re: Cinéma

Messagepar nailouj » 18 Jan 2021, 10:06

J'ai enfin vu Once upon a time... in Hollywood.

Clairement pas le meilleur Tarantino.
Il s'essoufle à vouloir rendre hommage à tout et rien.
Quand le scenario est aussi faible et que ça traine en longueur, tu t'ennuies clairement jusqu'à l'apothéose de la scène finale qui devient la marque de fabrique car ça part dans tous les sens avec un concentré de violence tarantinesque.

Di Caprio et Pitt sont énormes mais le reste des personnages est très fade.
La reconstitution des années 60 est top mais bon, ca fait un peu léger pour justifier 2h30 de film.

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Re: Cinéma

Messagepar Kreuziger » 18 Jan 2021, 10:11

nailouj a écrit:J'ai enfin vu Once upon a time... in Hollywood.

Clairement pas le meilleur Tarantino.
Il s'essoufle à vouloir rendre hommage à tout et rien.
Quand le scenario est aussi faible et que ça traine en longueur, tu t'ennuies clairement jusqu'à l'apothéose de la scène finale qui devient la marque de fabrique car ça part dans tous les sens avec un concentré de violence tarantinesque.

Di Caprio et Pitt sont énormes mais le reste des personnages est très fade.
La reconstitution des années 60 est top mais bon, ca fait un peu léger pour justifier 2h30 de film.

C'est marrant, moi j'ai beaucoup aimé, peut-être mon Tarantino favori. il gère à la perfection la tension qui monte bien dans chaque scènes. La multiplication des intrigues m'a bien plu et laissent bien la place à de belles performances d'acteurs :ok:
Le travail sur l'image est aussi incroyable, un superbe film à voir.

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