Cinéma

[Allwatcher]

Merci pour vos retours @El_Rojo & @Leinhart.
Je crois que je vais passer mon tour alors.

[Panzer]

Entre le ciel et l enfer d Akira Kurosawa (1963)
Civil war de Alex Garland (2024)

Certainement mon Kurosawa préféré et mon film japonais favori, il change tellement des classiques du Japonais très porté sur la période médiéval.
Pour Civil War, j'avais eu le même avis, j'avais trouvé ça surcoté. Une réalisation et des scènes d'actions bien foutues mais ça ne racontait pas grand chose amha.

Pour les Truffaut, la saga Doinel me parait incontournable à prendre par ordre chronologique, avec les 400 coups. J'avais aussi beaucoup aimé Baisers volés et Domicile conjugale, un peu moins la fin.
Dernier Métro est bien sûr à voir, et je recommanderai Tirez sur le pianiste avec Charles Aznavour, c'est un peu en lien avec les sorties du moment.
Dans un genre inédit SF, Fahrenheit 451 était une belle surprise.
Sa filmographie est large, j'ai le souvenir que les autres films m'avaient moins marqué et emballé, mais on ressent toujours sa marque de fabrique quand il est à la réal.



L'amour ouf (2024 de Gilles Lellouche)
Un nouveau "blockbuster" à la française comme on dit, c'est à la mode, avec un budget plutôt important, un casting XXL, une durée déraisonnable et une très grande publicité. J'ai beaucoup aimé la 1ère partie, avec la nostalgie des années 80, cette romance plein de hauts et de bas entre les deux protagonistes. Même si le côté ordurier de Clotaire m'a donné assez peu d'empathie (jusqu'au point de bascule).
J'ai trouvé la seconde partie assez éclatée par contre, tout est allé vite, avec des personnages caricaturaux, pas à la hauteur, petite pensée à Vincent Lacoste... Le tout dans une violence que j'ai trouvé mal dosé, Lellouche s'était senti poussé des ailes, en se prenant pour Scorsese et Tarantino. La rare éclaircie était la relation entre Elodie Bouchez et Adèle Ex, qui sont faites pour jouer ensemble.

Malheureusement cette fin pas à la hauteur de mes attentes conclut un film plutôt négativement, mais sa première partie était vraiment prometteuse et nous emportait.

La cérémonie (1995 de Claude Chabrol)
La ressemblance entre ce film et Parasite est vraiment frappante. La version française n'offre pas une réalisation aussi impressionnante, ni un scénario bien poussé.

Parasite offrait une raison à un déchainement de violences important, là où dans le film français, cette violence est totalement déraisonné et disproportionnée

Ascenseur pour l'échafaud (1958 Louis Malle)
Beaucoup apprécié, notamment cette superbe scène d'ouverture avec Jeanne Moreau et son amant, ou les déambulations de l'actrice dans la nuit Parisienne. Un beau film, agréable à suivre, même si le scénario et la présentation du final étaient un poil simplet.


Les sorties d'Aznavour et d'Anora me donnent beaucoup envie !

[stidpmi]

Je partage ta critique pour l'amour ouf. Mon frère qui l'avait vu à Cannes m'a dit que la première partie était plus violente et qu'elle a été atténuée.

[Nifa]

Merci pour vos retours @El_Rojo & @Leinhart.
Je crois que je vais passer mon tour alors.

Après All, si le sujet te branche, vas y et tu te fera ton propre avis. Au pire, c'est 10 balles et 2h de ta vie de perdue.

Dans l absolu, perso j essaye de ne pas lire les critiques sur les films que je n ai pas vu, même si par exemple j aime bien lire Leinhart et Panzer notamment.

[didou18]

25 min de la 2e partie présentée à Cannes ont été enlevées.

Marrant Panzer, car dans la 2e partie lune des choses que j’ai le plus apprécié c’est l’horrible Vincent Lacoste.

[Leinhart]

Ah oui Nifa a raison surtou que :
1/ je ne l'ai pas vu
2/ sur un biopic dans ce style je pars avec un a priori négatif

Mais de toute façon comme l'a souligné Didou il y a plein de propositions très intéressantes et dans tous les styles à voir en ce moment.

L'amour ouf j'ai globalrmeny le même avis que Panzer (que je développerai plus tard), c'est plutôt sympa au début mais ça part complètement en couille dans la 2e partie

[Allwatcher]

Ayant un abonnement illimité, ce n'est même pas l'aspect financier qui me rebute.
Mais du coup je préfère partir sur autre chose (quoi, telle est la question) qu'un film qui ne m'attire plus tant au premier abord.

[morti rolo]

j ai enfin vu the apprentice, j' ai eu du mal à le trouver en français, c' est pas un chef d' oeuvre mais c' est un assez bon film qui permet de mieux comprendre le comportement de Trump qui a une logique tres personnelle mais qui existe.

[Robocrotte 2.0]

Je peux comprendre que les prix des salles obscures puissent être perçus comme prohibitifs à l'unité, mais voir un film qui vient de sortir (donc qu'on a eu envie de voir) par d'autres moyens, je trouve ça vraiment dommage : l'ajout de la salle sur l'expérience de visionnage est si important que j'ai du mal à comprendre ce genre de démarche (hors question de cinéma à une heure de route). Après chacun fait comme il veut, je suis pas Hadopi ni distributeur à 40% de parts de marché.

C'était le mauvais moment pour prendre du retard sur les sorties de mon côté : je n'avais pas bien géré les sorties de Miséricorde (qu'il me reste à voir) et de Souleymane (que j'ai vu le weekend dernier), et là, paf : The Substance, Anora, Juré N°2, le Mouret, le Beauvois... Bon courage pour suivre le rythme sur les semaines qui viennent.

[morti rolo]

Il était dispo qu' en VO quand j' ai regardé une semaine apres la sortie, ce film a pas été tres bien distribué.

Je pense que les sites de streaming ont moins de succes qu' il y a dix ans, j ai eu beaucoup de mal à le trouver par exemple. Je le cherchais depuis quinze jours.

[morti rolo]

J' ai vu le millenium de David Fincher, c' est unn grand film, Fincher est mon réalisateur preferé, il a réalisé fight cllub, seven, zodiak, the social network, il y a que gone girl que j' ai trouvé moyen.

[Leinhart]

Même si j'aime bien voire beaucoup certains de ses films (plutôt des récents d'ailleurs, notamment Gone Girl), je trouve personnellement que Fincher est un réalisateur très surestimé, notamment dans ses films les plus connus (Fight Club & co) qui manquent cruellement de subtilité.

Visionnages de la semaine dernière avec deux sorties ciné
L’Amour ouf (Gilles Lellouche – 2024) : Vu dans une salle comble et plutôt conquise ; rien que pour ça c'était une bonne expérience. Pour ma part, ça a été une indigestion résultant de ce trop plein de bonnes intentions mal maîtrisé. Il y a deux films en un et la première partie est franchement agréable à suivre malgré quelques facilités scénaristiques. Malik Frikah et Mallory Wanecque sont excellents (ça a déjà été dit plein de fois), les parents sont tous bien écrits et plutôt touchants, et les maladresses scénaristiques peuvent encore s'expliquer par la jeunesse des deux personnages principaux. Les meilleures scènes du film se situent incontestablement dans cette partie.
Après 1h30, on bascule à l'âge adulte et ça part malheureusement complètement en vrille. Sur le fond, tout s'enchaîne de façon beaucoup trop évidente et aucun cliché ne nous est épargné. Sur la forme, Lellouche décide de tout lâcher et essaye tout et n'importe quoi (split screen, caméra dans un carton, vue subjective façon slasher, travellings à 360°, transitions à coups de balayages latéraux, couchers de soleil instagram...) sans grande cohérence. Les acteurs (à part Chabat et Bouchez) m'ont paru complètement aux fraises, certains étant des caricatures assez grossières (Lacoste, Bajon, Zadi), tandis que Civil et Exarchopoulos sont très en deçà de leurs jeunes homologues.
Si on ajoute une structure narrative qui permet un twist extrêmement malhonnête et une fin à la morale un peu niaise, ça donne une 2e partie qui suscite plus le rire et l'exaspération qu'autre chose chez moi.
Ceci étant dit, j'aime autant que les gens se précipitent au cinéma pour voir ça si ça leur donne envie de découvrir d'autres choses ensuite, plutôt que des films fades sur lesquels il n'y a rien à dire, comme on en a eu beaucoup trop au box office ces 15 dernières années.

Juré n° 2 (Clint Eastwood – 2024) : Quel plaisir de retrouver Eastwood à 94 ans avec un film réussi, alors que ses sorties récentes ne font pas forcément honneur à son œuvre. Juré n°2 est un film de procès assez passionnant d'un point de vue théorique, mettant en avant les failles du système judiciaire américain, l'écart pouvant exister entre justice, vérité et morale. Il est d'autant plus agréable à suivre qu'il est bien découpé, bien interprété (notamment par Nicholas Hoult et Toni Collette), bien rythmé ; la photo n'est pas incroyable mais ça reste très correct.
Le principal défaut de Juré n°2 réside dans le fait que pour faire tenir son dilemme moral, Eastwood prend beaucoup de raccourcis scénaristiques pas franchement convaincant obligeant le spectateur à faire de gros efforts pour croire à ce qui lui est montré (+ Eastwood reste un vieux monsieur et certaines représentations sont forcément un peu datées mais c'est difficile de trop lui en vouloir sur ce point).

+ j'ai revu avec ma copine Flow, le chat qui n'avait pas peur de l'eau, que j'avais découvert en avp en août. C'est vraiment très bien et même si j'ai quelques réserves sur certains points, c'est suffisamment unique et réussi pour mériter un coup d'oeil.

Autre film découvert en salle (cinémathèque) :
Les Funérailles des roses (Toshio Matsumoto – 1969) : Le visionnage a été par moments assez pénible, j'ai trouvé le temps long alors que le film ne dure qu'1h45, et pourtant j'ai été assez fasciné par ce film qui ne ressemble à aucun autre. A la frontière de la fiction et du documentaire sur le japon queer de la fin des années 60, inspiré autant par une forme de cinéma impressionniste et la nouvelle vague française (Godard en tête), Les Funérailles des roses essaye beaucoup (trop) de choses, se renouvelle sans cesse, malmène son spectateur, mêle le gore et l'humour meta, tout en mettant parfaitement en avant ses personnages excentriques et marginaux. C'est parfois très brouillon mais c'est suffisamment généreux et avant-gardiste pour mériter un coup d'oeil.

Et à la maison :
La Sirène du Mississipi (François Truffaut – 1969) : Ce que j'aime avec Truffaut par rapport à certains de ses contemporains, c'est sa capacité à naviguer entre les genres sans s'enfermer dans les préceptes de la nouvelle vague. Ce thriller romantique propose un scénario assez invraisemblable où l'on trouve facilement quelques inspirations hitchcockiennes, mais ce scénario est suffisamment mis au service de la mise en scène, du développement des personnages de certaines thématiques pour que ce ne soit pas gênant. Belmondo savait encore jouer en retenue, Deneuve est impeccable, le film nous fait voyager et nous propose quelques réflexions touchantes sur l'amour.

Fais de beaux rêves (Marco Bellocchio – 2016) : Bellocchio signe un film touchant sur les traumatismes d'enfance. C'est maîtrisé et agréable à suivre même si tout est un peu trop didactique et finalement assez convenu

My Dinner with Andre (Louis Malle – 1981) : J'ai mis du temps à rentrer dans cette oeuvre très bavard au dispositif très simple (un dîner entre deux acteurs qui jouent leur propre rôle). J'avais l'impression de voir un sous Woody Allen (il faut dire que Wallace Shawn a la tête de l'emploi et a d'ailleurs joué un "double" de Woody dans Rifkin's Festival des décennies plus tard), l'humour et l'acidité en moins.
Mais peu à peu, j'ai été de plus en plus captivé par la conversation entre ces deux personnages, sur la vie, la mort, la famille, le confort, l'art, jusqu'à être complètement conquis par les dix dernières minutes. C'est sans doute un peu trop simple d'un point de vue formel mais c'est assez stimulant pour qu'on pardonne au film ce défaut.

Et supplément Halloween :
Demonia (Lucio Fulci – 1990) : Un film de fin de carrière de Fulci qui n'a même pas pour lui le frisson du nanar ou les excès de certains de ses films des années 60 ou 70 que j'ai eu la chance de découvrir. Malgré un pitch plutôt prometteur, c'est extrêmement plat, les acteurs sont nuls et horriblement doublés dans la version italienne, on s'ennuie ferme pendant 45 minutes avant que ça s'anime assez mollement... Reste une séquence sympa où la protagoniste découvre l'édifice religieux au centre de l'intrigue, des effets pratiques plutôt cool mais c'est à peu près tout.

Scream (Wes Craven – 1996) : J'ai enfin découvert ce film culte dont j'entends parler depuis que je suis gamin et ça a été un très bon moment ! Wes Craven prend conscience que son genre de prédilection prend un peu la poussière et en joue pour redéfinir les codes du slasher. Son film est plutôt intelligent dans son écriture, globalement drôle sans pour autant sacrifier sa dimension horrifique.

Scream 2 (Wes Craven – 1997) : Toujours très sympa à regarder mais Wes Craven a, cette fois, un peu trop l'impression d'être un petit malin et sa fausse satire de la suite mais plus office de clin d'oeil lourdingue que de véritable trame narrative

[Mathieu Lourdot]

J' ai vu le millenium de David Fincher, c' est unn grand film, Fincher est mon réalisateur preferé, il a réalisé fight cllub, seven, zodiak, the social network, il y a que gone girl que j' ai trouvé moyen.

Je l'ai vu une paire de fois et c'est effectivement un très bon film, même s'il est souvent un peu dénigré par rapport à la version suédoise. Il suit bien la trame du roman, les personnages sont convaincants. J'ai passé un bon moment à chaque fois.

[morti rolo]

Fight club est devenu culte au fil des années, pour certains ce film est une critique du capitalisme américain. Ce film dérange c' est déjà une grande réussite.

[bullomaniak]

Scream faut pousser jusqu'au 4, ça vaut le coup

[Murungaru]

Fight club est devenu culte au fil des années, pour certains ce film est une critique du capitalisme américain. Ce film dérange c' est déjà une grande réussite.

Il dérange qui ? Dans tous les cas je comprend pas l'argument.
Et Fight Club était déjà culte au début des années 2000, je me souviens qu'il y avait pleins de citation tiré du film dans les pseudos MSN.

Film craignos pour moi aussi. Critique romantique du capitalisme (ou plutôt du "monde moderne") assez justement reprise par des groupes fascistes en France dans leur propagande (Zentropa, GI...).

[Leinhart]

Je ne vois pas trop qui il dérange non plus puisque tout le monde (ou presque) porte ce film aux nues, y compris des gens assez peu fréquentables comme le souligne Muru. En termes de critique du capitalisme, on a vu plus fin et plus acerbe

Scream faut pousser jusqu'au 4, ça vaut le coup

Là en légal j'ai accès qu'aux 1, 2, 3 et 6 mais je vais voir ce que je peux faire

[Mr-T]

Je ne vois pas trop qui il dérange non plus puisque tout le monde (ou presque) porte ce film aux nues, y compris des gens assez peu fréquentables comme le souligne Muru. En termes de critique du capitalisme, on a vu plus fin et plus acerbe

Scream faut pousser jusqu'au 4, ça vaut le coup

Là en légal j'ai accès qu'aux 1, 2, 3 et 6 mais je vais voir ce que je peux faire

Je te conseille vivement la série, qui avait été adoubée par Wes Craven lui-même qui est au niveau du premier scream.
Bon après tu l'as peut-être déjà vue

[Yousband]

Scream j'aurais pas dit jusqu'au 4, la trilogie se suffisait à elle-même. Le 5 et 6 par contre leur délire de ReQuel c'est pas terrible

[bullomaniak]

Scream j'aurais pas dit jusqu'au 4, la trilogie se suffisait à elle-même. Le 5 et 6 par contre leur délire de ReQuel c'est pas terrible

Le 2 et le 3 sont potables, le 4 ème est excellent et une excellente actualisation de ses thèmes, notamment sur la question de la masculinité toxique et du point de vue féminin sur la question, ce qui était déjà le thème central du premier film.