Bravo à tous, de sérieuses ascensions qui me font relativiser celles que j'ai réalisées pendant mes vacances...
Compte rendu de mes vacances, et surtout de sorties que j'ai pu effectuer.
Crise sanitaire oblige, vacances à l'étranger annulés ; avec ma femme on décide de refaire nos vacances de gosses. Au programme départ de Bretagne direction la Charente Maritime chez les beaux parents, puis séjour dans le Périgord noir, ensuite petit tour dans les Corbières et pays Cathare avant de finir dans mon sud natal à Toulon.
J'ai eu l'autorisation d'emporter mon vélo dans la voiture, même si je savais bien que je n'allais pas rouler beaucoup pour passer du temps avec Madame ; l'idée était de mettre mes roues dans de la nouveauté !
Première sortie : Charente maritime AKA "je ne supporte pas la chaleur" :
https://www.strava.com/activities/3794798171
Plusieurs sections en gravel sur des grands chemins en terre battue blanche, bien marrant de soulever un énorme panache de poussière derrière soit. Quelques passages sur des gros pavés aussi, ça tape bien, mais c'est bon. Sur la fin, je me fais piquer par une abeille/guèpe/truc qui fait mal et j'ai chaud, je termine sans atteindre mon objectif de 30 km/h sur un parcours entièrement plat pourtant... Petite mention à la traversée de la Charente par le pont autoroutier sur la piste cyclable sans séparation Vélo/véhicule...
Seconde sortie : Périgord noir AKA "j'ai des ambitions de grimpeur alors que je suis une chaussette" :
https://www.strava.com/activities/3810708337
Vraiment la plus belle sortie des vacances, passages entre tout les châteaux, magnifique. Sur le parcours, je coche quelques cotes ou je ne me trouve pas mauvais et je choppe même un top 10 sur un KOM derrière un certain "Laurent Jalabert". Forcément, il ne m'en faut pas plus, je prends le melon. Je termine la sortie complétement cuit, mais très satisfait de mon 25km/h de moyenne pour 60Km/1000Dp.
Troisième sortie : Périgord noir encore, plus calme AKA "la préparation physique à base de magret n'était pas la bonne idée :
https://www.strava.com/activities/3825745500
Sortie plus gentille, faut dire que je profite aussi de mes vacances niveau nourriture... Lendemain de restaurant bien arrosé, je me sens un peu lourd et je pars sur un itinéraire moins accidenté. J'attaque quand même dans l'une des cotes empruntée l'avant-veille où j'explose mon temps en me faisant bien mal sur la fin.
Quatrième sortie : Corbières AKA "Je commence à payer mes excès" :
https://www.strava.com/activities/3842810824
Ma première sur des (petits) cols, mais quand même bien dure lorsque mes cotes habituelles ne font jamais plus de 2 km... Heureusement, les pourcentages restent cléments bien que la chaleur guette. Je n'attaque pas et gère mon rythme pour pouvoir finir. Je sens bien que la moyenne ne sera pas bonne, mais je continue au plaisir. Petit bémol, les routes défoncées et pleines de gravillons m’empêche de faire de bonne décente qui pourrait faire remonter la moyenne. Au final, petite moyenne pour ces 1300 de dp, déception par rapport à ce que j'avais dans les jambes dans le Périgord.
Cinquième sortie : Cote d'Azur / Toulon AKA "Les cotes que j'observe depuis gamin" :
https://www.strava.com/activities/3877297833
Dernière sortie de mes vacances ; celle-ci ça fait un moment que je l'ai en tête. Je n'ai commencé le vélo que depuis deux ans, et je n'ai jamais eu l'occasion de rouler dans ma région d'origine. J'étais parti pour un triptyque des monts Toulonnais : Mont Faron / Coudon / Caume. Ma forme physique du moment et la chaleur m'ont fait réduire le parcours à un plus simple duo Coudon / Faron.
Dès le départ, la chaleur est présente et je sais que cela va être ma principale difficulté. Longue route d'approche pour l’ascension du Coudon, tout en faux plat. Je vois mon cardio qui explose déjà alors que je ne suis pas encore sur l’ascension à proprement dit. C'est un aller-retour simple, route unique fermée par un fort militaire au sommet, je croise plusieurs cyclistes qui redescende ; j'espère simplement ne pas me faire doubler. C'est raide et très irrégulier. Je souffre vraiment pour en venir à bout et je suis sur un tout petit rythme (10-12 km/h). J'en viens à bout sans poser pied à terre.
Je me retrouve au pied du Mont Faron très rapidement et sans avoir vraiment récupéré. Je connais le Mont Faron pour l'avoir grimpé de nombreuses fois à pied, à moto et en escalade : c'est mon objectif. Je sais qu'il est moins haut que le Coudon et dans mon esprit l'ascension est plus courte et aussi plus douce : grosse erreur.. Avant d'entamer l'ascension à proprement parlé, dites bonjour à la jolie rue qui offre un jolie 15% sur 200m, c'est cadeau. La montée offre un revêtement très mauvais, cela n'aide pas mon affaire. Avec la chaleur, je commence à perdre ma lucidité. Je préfère poser pied à terre alors que je pense qu'il me reste 1,5KM. En fait, je n'étais qu'à 600m, mais ces quelques secondes d’arrêts m'ont été nécessaires, il fait à ce moment 37°. Je gère la descente toujours sur un mauvais revêtement et je rentre à la maison avec ce qu'il reste, mais sur une petite moyenne 20km/h pour 50km/1200dp).
Au final je me rends compte qu'au-delà de 7% de pente je perd toute efficacité ; il me reste encore un palier a passer. Je reste sur une bonne note en sachant que je n'avais jusque-là jamais monté de cote de plus de 2km. Je suis encore loin d'un vrai col, mais petit à petit... Par contre le 36/52 est clairement de trop, j'avais déjà cette sensation en Bretagne, mais alors là...