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Via Col du Sapenay, Mont Revard et Semnoz : 135 Kms – 3300m D+
Via Col du Sapenay, Mont Revard et Semnoz : 135 Kms – 3300m D+
Petit CR de ce superbe parcours ! Entre deux des plus beaux lacs de France (Lacs du Bourget & d'Annecy)
Pour une fois, pas de péripéties énorme
! Pourtant j'avais pris bien soin de tout faire pour m'en créer. La veille, je décidais de monter un 26 dents à l'arrière n’étant vraiment pas à l'aise a partir de 7 %. Mais bricoleur comme je suis, la chaîne saute et claque comme pas possible. Du coup je repasse en 25. Ca craque un peu mais bon ca ira… 
Je prépare mon sac a dos et mes vivres : 3 gels coups de fouet, 3 petits carrés de tablette Isostar pour tester, 4 Bidons (dont 2 dans mon sac a dos) congelés dont 2 en thermos puisque j'ai des gros soucis avec l'eau des fontaines et 1 sandwich coupé en 3 pour manger sur le vélo. Et 1 chambre a air… Bien sur, moi qui ne les oublient jamais, ce coup ci je laisse les 2 autres au bureau ! Je déteste partir en One shot (Jurisprudence Trifon) mais il faudra faire avec !
Départ 6h30 de chez moi. J'attrape mon train pour 2 minutes a cause de travaux pour aller a la gare. On verra plus tard que ce fut une course contre la montre a chaque train du coup
Arrivée à Culoz à 8h00. Le temps est frais mais ensoleillé ! J'enfile même mes manchettes avant de partir pour 7 kms avant le début de l'ascension du col du Sapenay et ses 9,3kms à presque 7 % de moyenne. Le cadre est sublime, on enchaîne les lacets avec une vue partielle sur le lac du Bourget. Aucune voiture durant toute l'ascension ni aucun cycliste ! Je suis seul ou monde… Ou presque ! J’entends un bruit après 3 kms et surgit devant moi alors que je fais quelques photos en roulant : un écureuil.
Je continue quelques centaines de mètres et là un bruit plus important…
Ca galope dans les fourrés en ma direction… 
Je ne sais pas c'est quoi mais c'est une bestiole d'un bon 60 cm de long qui se dirige a toute allure sur moi ! D'un coup elle jaillit, frôle ma roue, pivote à 180° et retourne dans les buissons… Une belle belette ou furet qui m'a bien fait flipper sur le coup ! 
Je comprends de suite qu'il ne faudra pas ratonner 
ici, on rigole pas avec les bestioles dans le Sapenay 
Je finit la montée au milieu des arbres, bien abrité et sans difficulté sur mon 34*21 / 34*23 et en poussant même un peu tout en en gardant car le chemin est encore long.
La descente est sympa même s'il faut pédaler pas mal, quelques lacets, un bon revêtement, je me régale et arrive au pied du fameux Mont Revard. Il y a 2 ans, j'avais déjà tenté de la gravir mais il avait eu raison de mon pédalier !
Cette fois je l'attaque serein. 19Kms à 6 % de moyenne mais de beaux secteurs à 8 % en général dans la première partie. Dès le pied, la cassette/chaîne/dérailleur craque sur mes pignons de 19 à 25. Ca va être sympa le crac crac pendant 20 bornes + encore le Semnoz 
Néanmoins, hormis la chaleur je monte les 10 premiers kms plutôt a l'aise (plutôt hein). La montée est régulière : 6 à 8 % et serpente vers le massif des bauges. Au 10ème km, je commence a sentir un peu la douleur du 23 dents, je passe donc en 25 pour soulager mes genoux et avance en réduisant un peu la voilure jusqu'au 5 derniers kms qui sont plus faciles (4 à 5%) 
. J'arrive donc enfin au sommet du Mont Revard ! 
Photos sur le belvédere où sont installées des plaques de verres au dessus du vide ! Je mange un petit sandwich, achète une marmotte en peluche pour Akitsukette 
et c'est parti pour une très longue descente. Manchette + Journal sous le maillot bien évidement de rigueur ! 
La descente est un régal également ! C'est vraiment le pied les bauges pour rouler. Lignes droites, lacets, on y trouve de tout sans aller a des vitesses folles mais on a vraiment de quoi s'amuser.
J'arrive ensuite au pied du col de Leschaux. Allez la dernière me dis-je ! Je prends un gel et j'appuie. Étonnement je trouve ca super simple ! Tu m’étonnes… 7,2 kms à 4,4 % ! Je suis entre 15 et 20 a l'heure pour grimper malgré la fatigue et le D+ cumulé. Arrivé au sommet, je me dis, cool ! Je vais même être en avance donc je pourrais rallonger ! J'ai encore 2h pour arriver à Aix et ca n fait que descendre.
Bien joué Akit ! Sauf qu'en fait en tournant je me retrouve face à un beau panneau : Montée du Semnoz 13kms. Ah… Je l'avais oubliée elle !
Et c'est parti pour le côté le plus « simple » du Semnoz mais qui pique bien en fin de sortie ! De longues lignes droites sous le soleil qui tape fort désormais. Pas de cyclistes ou presque, pas de voitures par contre. C'est toujours aussi beau sans compter qu'en montant on entre-apercoit le lac d'Annecy par moment fugace.
Les kms à 7 et 8 % se succèdent, j'ai mal aux cuisses, mon 25 est engagé depuis bien longtemps et je commence à souffrir mais je relance en danseuse et avance tant bien que mal a bonne allure (pour moi). Le km 3 à 2 me fera bien mal par contre puisque les 6 derniers kms se radoucissent un peu sauf celui la qui fait flirter mon GPS avec les 11 % par endroit et régulièrement avec les 10 %
. Néanmoins le sommet est en vue, je relance constamment pour pas finir à pied et franchit enfin le sommet ! Petite photo, je souffle un peu devant un paysage idyllique et regarde l'heure.
Ah oui… Il ne me reste qu'une heure et encore plus de 40kms à faire…
Go go go ! J’envoie dans la descente tout en restant plutôt prudent car ce côté là est ultra pentu et les cyclistes qui montent zigzaguent. J'appuie néanmoins tellement que je loupe l’embranchement pour les lacets de Quintal de 50m. Sauf que sur du 10 % en 50*11 je vous raconte pas le souk ! 
Je monte donc a cloche pied ces 50 m et repart bille en tête dans une descente monstrueusement jouissive ! Au « pied » il me reste encore 25 kms de faux plat descendant j'appuie donc, la douleur s'estompe, je suis passé en mode Tony Martin les grosses cuisses qui serait poussé par Marc Madiot !
Je n'ai plus mal, je suis sur mon terrain là ! Je franchit le pont de l’abîme en trombe (Dommage pas le temps…).
Je souffre un peu sur la plaque a la sortie du pont (1km à 5/6%) mais j'ai pas le temps !!! Et enchaîne en mode fusée dans du -2% en direction d'Aix les Bains. Mon compteur ne tombera jamais sous les 45/46 kms/h
. Les minutes passent, les kms aussi mais ca semble injouable ! Je calcule non stop dans ma tête et si ca passe ca se jouera a rien du tout 
.Je vois enfin le panneau Aix les Bains mais il me reste 3 kms en ville et moins de 8 minutes, Normalement easy mais en ville entre circulation et feux… Aie ! Je roule a bloc sur les pistes cyclables (pratiquement 50km/h
) et passe les ronds points en mode aventurier (mais sereinement car coup de bol j'avais le temps a chaque fois entre 2 voitures). Zut, des feux ! Yes ils passent au vert quand j'arrive, ce coup de chance monstrueux ! Pont de la gare… Enfin je m’arrête au bout d'1 h de contre la montre devant la gare. Je me rue à l'intérieur : Départ dans 4 minutes ! EASY le AKIT' ! 
J’achète 1 bouteille d'eau (les 4 bidons ont été vidés) et je grimpe dans le train qui vient juste d'arriver.Au final, je conseille vraiment ce parcours qui est sublime ! On enchaîne des cols abordables avec des vues superbes et des routes de qualités ! Je me suis régalé mais je suis explosé XD !
. A Dublin j'ai fait d'autres énormes sorties, mais rien à avoir avec le vélo 
. Là encore, je monte tranquillement, à mon rythme (20km/h), parce que le plus dur est encore à venir !
). A l'époque, j'avais eu une dure journée (Portet d'Aspet, Core, Latrappe, et avant Port) et j'ai cru que je pourrais ajouter Agnès à mon tableau chasse sans difficulté. A première vue, elle ne payait pas de mine, Agnès, et je lui ai manque de respect. Je lui ai manqué de respect et l'ai traitée comme une vulgaire catin alors que c'était une femme tout à fait respectable. Elle me l'avait bien rendue, cette garce, jusqu'à me faire pleurer et à me forcer à m'effondrer une fois l'objectif atteint. La plus grosse souffrance de ma vie sur le vélo 
. Cette fois, le respect était là, j'avais été calme dans mes premières ascensions et j'étais prêt 
. Finalement, mon braquet 36x27 et mes jambes qui commencent à peser me rattraperont dans les forts pourcentages, et les 13 derniers kilomètres d'ascension seront un supplice 
Une fois passé les 12 premiers kilomètres, je sors enfin des bois et peut admirer le paysage, ce qui adoucit un peu ma souffrance. J'arrive finalement en haut en un peu moins d'1h20, ce qui me laisse penser que je peux faire des temps sympathiques ici ou dans le Tourmalet si un jour j'y vais à bloc sans col avant 
