Qui est le meilleur coureur des années 1980 ?

[wawan]

Le palmarès d'Hinault coïncide moins que celui de Kelly aux années 80 aussi
Pour Hinault il va manquer 2 Tour, 1 vuelta, 2 dauphiné, 1 LBL, 1 lombardie, 1 FW et 1GW, une paille quoi

[morti rolo]

Bernard Hinault restera un cas unique pour la diversité de son palmares entre les courses d' un jour et les GT, il marque des points aussi pour sa fiabilité dans le Tour de France avec 6 podiums en 7 participation et un abandon avec le maillot jaune.

Autre point fort il part en étant au top, ce qui est souvent très difficile, pour tout cela il est unique.

[trousselier]

En qualité intrinsèque, Hinault est évidemment le meilleur coureur des années 80, mais Kelly était également monstrueux. C'était les 2 plus forts, incontestablement. Les 2 seuls coureurs de leur génération capables de gagner partout et sur tous les formats. Même Fignon et Lemond me paraissaient un ton en dessous. Au départ d'un GT, le favori, c'était Hinault. Au départ d'une classique ou d'une course par étapes d'1 semaine, le favori, c'était Kelly. Mais si Hinault utilisait la manière forte et le panache à outrance, Kelly faisait souvent le strict minimum et spéculait sur sa vélocité au sprint. Lui, il se foutait complètement de l'histoire, il voulait juste gagner et...bien gagner sa vie. Faut dire que l'Irlande n'avait pas une grande culture vélo. Dommage, car quand il le décidait, il pouvait réaliser des "trucs" énormes, comme lors de sa chevauchée solitaire vers Caussols, en 1984, ou son chrono stupéfiant du Tour du Pays Basque 1986.

[Luigi62490]

Bernard Hinault restera un cas unique pour la diversité de son palmares entre les courses d' un jour et les GT, il marque des points aussi pour sa fiabilité dans le Tour de France avec 6 podiums en 7 participation et un abandon avec le maillot jaune.

Autre point fort il part en étant au top, ce qui est souvent très difficile, pour tout cela il est unique.

ce qui est surtout impressionant, c'est qu'hormis son abandon avec son genou en 1980, il n'a jamais été défaillant sur un grand tour. Il n a pas été battu sur la Vuelta et le Giro. Il fait 2 fois second sur le Tour mais en 1984, il est le seul qui fait le match avec Fignon et en 1986 sa deuxieme place tiens plus du gentleman agrément.
Il part au Top contrairement à Merckx qui fini par 2 années difficiles, Anquetil qui baissera sérieusment de niveau sur la fin et Indurain qui explosera en vol en 1996

[darth-minardi]

7ème : Stephen Roche, 32 pts

Après de brillants résultats chez les jeunes et les amateurs en Irlande, puis une année amateur en France au « fameux » club de Boulogne-Billancourt (avec notamment le Paris-Roubaix de la catégorie à son palmarès), il passe professionnel en 1981 et d’entrée il remporte Paris-Nice et le Tour de Corse. Sur le podium au GP des Nations, il l’est aussi au Trophée Baracchi et à l’Amstel Gold Race l’année suivante, puis aux mondiaux une année où il remporte le premier de ses trois Tours de Romandie (dont deux consécutifs). Les résultats continuent d’être brillant tout au long de l’année, lui valant deux tops 10 du Super Prestige Pernod en 1984 et en 1985, avec une première étape sur le Tour de France en haut de l’Aubisque avec un podium final à Paris. Mais l’année 1986 se passe bien plus mal. Blessé au genou lors des 6 Jours de Paris (réapparus à Bercy dans les années 1980 après une pause de 25 ans), il n’a aucun résultat probant, mais se rattrape en 1987, où il réalise son fameux triplé Giro-Tour-Mondiaux, que seul Eddy Merckx a su faire en l’espace de quelques mois. À cela s’ajoute notamment le chrono du Col d’Èze et une 4ème place dans Paris-Nice, une 2ème place au Critérium International, une 4ème place dans la Flèche Wallonne, une 2ème place dans Liège-Bastogne-Liège et une victoire dans le Tour de Romandie. Suffisant pour remporter le dernier « Super Prestige Pernord », la législation Française interdisant ensuite la, publicité de l’alcool dans le sport. En revanche, il reste derrière son compatriote Sean Kelly, numéro 1 mondial FICP de l’instauration du classement en 1984 jusqu’au printemps 1989. L’année suivante redevient blanche, entre nouveaux problèmes de genou et une relation tendue avec son directeur sportif. Les résultats reviennent l’année suivante, avec quelques places d’honneur et une victoire au Tour du Pays Basque. Au début des années 1990, il gagnera des courses secondaires d’une semaine, continuera les places d’honneurs et aura même étapes et top 10 au Giro et sur le Tour, mais sans pouvoir ne serait-ce s’approcher de son année 1987.

[Breizh Arzh]

L'absent est forcément Zoetemelk ou alors je n'ai rien compris. Moser je le verrais bien 7ème, Saronni en 6, Fignon, Lemond et Roche c'est bien difficile

J'arrête tout pronostic !!! Ou ''comment se laisser influencer par les souvenirs d' une grande saison sans regarder le détail des résultats de la décennie''.

[darth-minardi]

6ème : Greg LeMond, 34 pts

Après de bons résultats chez les juniors, Cyrille Guimard le fait passer professionnel dans la grande équipe Renault dans laquelle il apprend dans l’ombre de Bernard Hinault, cumulant prestigieuses places d’honneur et un Tour de l’Avenir en 1982, pour s’émanciper en 1983 avec une victoire dans le Critérium du Dauphiné Libéré alors qu’il n’a pas encore 23 ans, pour devenir champion du monde ensuite, puis terminer 2ème du GP des Nations et du Tour de Lombardie en fin de saison. Maillot arc-en-ciel, il reste cependant dans les yeux de Guimard un équipier de Laurent Fignon. Pas de grand succès, mais des podiums à Liège-Bastogne-Liège, au Dauphiné Libéré, puis dans son tout premier Tour de France, qu’il termine 3ème et meilleur jeune. L’année suivante, il quitte l’équipe pour rejoindre l’équipe « La Vie Claire », avec de nouveau la présence d’Hinault parmi les coureurs et le tout avec un impressionnant salaire offert par Bernard Tapie. 2ème au Pays Basque et 4ème à Roubaix, il sert d’équipier de luxe à Bernard Hinault sur le Giro, avant de lui sauver la mise sur le Tour de France, dans des circonstances d’accord flous entre Hinault et lui sous la supervision de Bernard Tapie, voulant à tout prix offrir un 5ème Tour à Hinault, avant de faire gagner le Tour pour la première fois à un Américain l’année suivante. Les faits restent flous et sur l’année 1986, les versions des deux hommes se valent, avec un Bernard Hinault récalcitrant à laisser absolument la victoire à son équipier, mais qui prenait des risques démesurés et alors qu’il a déjà su courir pour ses équipiers dans d’autres conditions, mais là, c’était le Tour de France. Quoiqu’il en soit, dans une année voyant LeMond 2ème de Milan-Sanremo et 4ème du Giro (entre autres), il devient bien le premier Américain (et techniquement le seul) à remporter le Tour de France. Un grave accident de chasse vient alors stopper brutalement sa carrière, pour qu’une longue remontée l’amène à l’incroyable come-back en 1989, cumulant la victoire dans un des plus fous Tours de France de l’histoire, quelques semaines avant de devenir une nouvelle fois champion du monde. Sur le Tour de France avec le maillot arc-en-ciel, il saura conquérir un troisième maillot jaune.

[Luigi62490]

Il doit rester Hinault, Kelly, Fignon, Saronni et Moser

[trousselier]

Il doit rester Hinault, Kelly, Fignon, Saronni et Moser

Saronni, sur l'ensemble des années 80 ? En 5è place, alors. Le Beppe, c'est 4 ans de trés trés haut niveau, dans cette décennie: 81,82,83, 86. Les 6 autres saisons ont été vraiment trés moyennes. Un classement 1 Kelly 2 Fignon 3 Hinault ne me choquerait pas du tout, le Blaireau ayant achevé sa carrière en 1986, à la suite d'une dernière année ou il n'a brillé que sur une seule trés grande course, le Tour de France.

[celio]

Il doit rester Hinault, Kelly, Fignon, Saronni et Moser

Saronni, sur l'ensemble des années 80 ? En 5è place, alors. Le Beppe, c'est 4 ans de trés trés haut niveau, dans cette décennie: 81,82,83, 86. Les 6 autres saisons ont été vraiment trés moyennes. Un classement 1 Kelly 2 Fignon 3 Hinault ne me choquerait pas du tout, le Blaireau ayant achevé sa carrière en 1986, à la suite d'une dernière année ou il n'a brillé que sur une seule trés grande course, le Tour de France.

Je n'ai pas vérifié sa saison 1980, mais cette année-là il remporte l'un de ses plus beaux succès sur la Flèche Wallonne en distançant Hinault dans le final. Le Blaireau était en forme pourtant : quelques jours plus tard, il gagne son légendaire LBL.

Pure préférence personnelle, j'aimerais bien voir Saronni devant Moser

[Luigi62490]

Il doit rester Hinault, Kelly, Fignon, Saronni et Moser

Saronni, sur l'ensemble des années 80 ? En 5è place, alors. Le Beppe, c'est 4 ans de trés trés haut niveau, dans cette décennie: 81,82,83, 86. Les 6 autres saisons ont été vraiment trés moyennes. Un classement 1 Kelly 2 Fignon 3 Hinault ne me choquerait pas du tout, le Blaireau ayant achevé sa carrière en 1986, à la suite d'une dernière année ou il n'a brillé que sur une seule trés grande course, le Tour de France.

Je n'ai pas vérifié sa saison 1980, mais cette année-là il remporte l'un de ses plus beaux succès sur la Flèche Wallonne en distançant Hinault dans le final. Le Blaireau était en forme pourtant : quelques jours plus tard, il gagne son légendaire LBL.

Pure préférence personnelle, j'aimerais bien voir Saronni devant Moser

+1 Pour Saronni devant Moser
Bilan de Saronni sur les années 80
-1 Giro + 2 podiums
-1 Tour de Lombardie
-1 Milan sanremo
-1Tirreno -Adriatico
-1 Championnat du Monde
- 1 Tour De suisse
-1Fleche Wallone
- 1 Trophée Barracchi
- + 19 semi-classiques italiennes

[david79000]

normalement Kelly 1er

[Luigi62490]

normalement Kelly 1er

Pas si évident que ça.
Faisons le bilan par catégories de courses:
Grand Tours: Hinault 7 victoires +2 Podiums / Kelly 1 victoire + 1 podium. De ce point de vue là, pas de discussion Avantage Hinault
Classique : Hinault 5 Victoires (1 PR, 1 TdL, 1 LBL , 1 FW et 1 Amstel) / Kelly 9 Victoires (2PR, 2LBL ,2 TDL, 1MSR, 1GW + Blois-Chaville)
Belle diversité des 2, mais Kelly a gagné certaines de ces classiques 2 fois donc Avantage Kelly
Course par étapes d'une semaine : Hinault 4 Victoires , Kelly 18 victoires les 7 PN pèsent très lourd Avantage Kelly

Championnat du monde: 1 titre + 1 Podium pour Hinault , 2 podiums pour Kelly , Avantage Hinault

Clm de prestige: 2 GP des Nations et 1 Baracchi pour Hinault , 1 Gp des nations pour Kelly Avantage Hinault


Bref, tout dépendra de ce qui est privilégié dans ce classement, les grands tours ou les courses par étapes d'une semaine.

[trousselier]

En fait, je me suis planté, je calculais en pensant que 1980 était la dernière saison de la décennie 70..

[trousselier]

normalement Kelly 1er

Pas si évident que ça.
Faisons le bilan par catégories de courses:
Grand Tours: Hinault 7 victoires +2 Podiums / Kelly 1 victoire + 1 podium. De ce point de vue là, pas de discussion Avantage Hinault
Classique : Hinault 5 Victoires (1 PR, 1 TdL, 1 LBL , 1 FW et 1 Amstel) / Kelly 9 Victoires (2PR, 2LBL ,2 TDL, 1MSR, 1GW + Blois-Chaville)
Belle diversité des 2, mais Kelly a gagné certaines de ces classiques 2 fois donc Avantage Kelly
Course par étapes d'une semaine : Hinault 4 Victoires , Kelly 18 victoires les 7 PN pèsent très lourd Avantage Kelly

Championnat du monde: 1 titre + 1 Podium pour Hinault , 2 podiums pour Kelly , Avantage Hinault

Clm de prestige: 2 GP des Nations et 1 Baracchi pour Hinault , 1 Gp des nations pour Kelly Avantage Hinault


Bref, tout dépendra de ce qui est privilégié dans ce classement, les grands tours ou les courses par étapes d'une semaine.

Même si les GT sont logiquement privilégiés par rapport aux courses par étapes "classiques", Kelly en a quand même enquillé 18. C'est énorme, d'autant qu'il ne faisait pas que de la figuration dans les GT. Et il a fait toute la décennie, contrairement au Blaireau qui a loupé 3 ans. Franchement, je serais trés surpris si Hinault en 7 années faisait mieux que Kelly sur 10 ans. Et Kelly était un phénomène de résistance, présent dès le début et souvent jusqu'au Critérium des As qui concluait la saison. En plus, sans être un pur sprinter à la Bontempi, Freuler ou Van Poppel, il a remporté un paquet d'étapes un peu partout.

[Denis71]

Bernard Hinault restera un cas unique pour la diversité de son palmares entre les courses d' un jour et les GT, il marque des points aussi pour sa fiabilité dans le Tour de France avec 6 podiums en 7 participation et un abandon avec le maillot jaune.

Autre point fort il part en étant au top, ce qui est souvent très difficile, pour tout cela il est unique.

ce qui est surtout impressionant, c'est qu'hormis son abandon avec son genou en 1980, il n'a jamais été défaillant sur un grand tour. Il n a pas été battu sur la Vuelta et le Giro. Il fait 2 fois second sur le Tour mais en 1984, il est le seul qui fait le match avec Fignon et en 1986 sa deuxieme place tiens plus du gentleman agrément.
Il part au Top contrairement à Merckx qui fini par 2 années difficiles, Anquetil qui baissera sérieusment de niveau sur la fin et Indurain qui explosera en vol en 1996

Indurain qui explose en plein vol en 96 tu es un peu violent... OK, sur le Tour, il se fait battre par la "nouvelle" génération, mieux "préparée" que lui. Victime aussi d'une fringale qui lui a coupé les jambes dans les Alpes et le mental dans les Pyrénées. Je pense d'ailleurs que s'il s'était accroché mentalement il aurait peut être pu finir un peu mieux classé mais 6e ou 20e, ça changeait rien pour lui.
Mais cette année là, il gagne le Dauphiné, le tour des asturie, le CLM des JO et quelques autres courses à étapes. Pas moins qu'en 95 finalement, à part le Tour.

[Luigi62490]

Indurain qui explose en plein vol en 96 tu es un peu violent... OK, sur le Tour, il se fait battre par la "nouvelle" génération, mieux "préparée" que lui. Victime aussi d'une fringale qui lui a coupé les jambes dans les Alpes et le mental dans les Pyrénées. Je pense d'ailleurs que s'il s'était accroché mentalement il aurait peut être pu finir un peu mieux classé mais 6e ou 20e, ça changeait rien pour lui.
Mais cette année là, il gagne le Dauphiné, le tour des asturie, le CLM des JO et quelques autres courses à étapes. Pas moins qu'en 95 finalement, à part le Tour.

Je parle surtout de la présence sur les grands Tours, en 1996 , Indurain est défaillant sur le Tour et abandonne la Vuelta sans jamais avoir peser dessus

D'ailleurs, quel parcours en or sur cette vuelta 96, les 9 premieres étapes se terminent par un sprint massif.

[darth-minardi]

5ème : Francesco Moser, 37 pts

Professionnel depuis 1973, Francesco Moser compte déjà à son palmarès étapes et podiums du Giro, un titre de champion du monde sur route et de nombreuses classiques. Il lance la décennie par un épatant numéro dans le final. Deux ans un premier sacre avec le maillot arc-en-ciel, il s’envole avec le maillot vert-blanc-rouge de champion d’Italie au carrefour de l’Arbre, distançant un Dietrich Thurau qui termine à plus de 3 minutes, dépassé par un Gilbert Duclos-Lassalle qui avait crevé à plusieurs occasions. Au pied du podium, Bernard Hinault est à plus de 6 minutes, avec des écarts monumentaux pour une édition « sèche » de la reine des classiques. Gagner 3 fois à Roubaix consécutivement, cela n’avait été fait que sur un vélodrome dont la piste avait été démontée pour servir de bois de chauffage pendant la première guerre mondiale, c’est dire l’exploit ! De très nombreuses places d’honneurs dans les classiques suivront, mais un seul autre grand succès sera là, dans Milan-Sanremo en 1984. Entre temps, sa pointe de vitesse lui a permis des victoires dans les semi-classiques et des étapes du Giro, en plus de celles obtenues grâce à ses capacités de rouleur, atteignant un autre niveau dans cette année 1984, repoussant en janvier le record d’Eddy Merckx à près de deux kilomètres sur l’heure, aidé par une importante assistance scientifique, tant pour la géométrie novatrice de sa machine (roues pleines, supports pour les bras et même une roue arrière nettement supérieure à la roue avant, lançant la mode des « prototypes » qui suivra dans les années 1990). On le sait moins, mais il sera le premier à passer la barre des 50 kilomètres au niveau de la mer en fin de décennie, alors qu’il était sur le déclin sur la route. Cette année 1984 ne se limite pas au record de l’heure à et la Primavera, puisqu’il obtient un top 10, le prologue, une autre étape et le maillot jaune pendant une semaine sur son unique Vuelta disputée (bilan similaire à son unique Tour de France en 1975), une dizaine de jours avant le Giro. Vainqueur du prologue, il laisse le maillot rose le lendemain à Laurent Fignon dans un contre-la-montre par équipes dominé par l’armada Renault, avant de le reprendre au Blockhaus, pour le perdre dans les Dolomites à deux jours de l’arrivée, au lendemain de l’annulation « surprise » du Stelvio, l’organisation favorisant clairement Francesco Moser aux dépens de Laurent Fignon, ne mettant quasiment aucune pénalité à ce dernier alors qu’il est poussé durant les cols par les tifosi, alors que le moindre bidon collé en entraîneune au Français. Cette situation atteint son paroxysme dans le contre-la-montre final vers Vérone, que Francesco Moser peut disputer sur une adaptation du vélo utilisé dans le record de l’heure, bien qu’il ne soit pas adapté à la réglementation. En plus de cela, l’hélicoptère de la Rai viendra alterner sa position entre juste devant le Français pour le ralentir et derrière l’Italien pour l’accélérer. Grâce à ceci, il remporte enfin le Giro. Deux autres podiums suivront les années suivantes, pour un total de 6, tout en ayant porté le maillot rose sur 8 Giri différents, un record.

[darth-minardi]

4ème : Giuseppe Saronni, 40 pts

Rival de Francesco Moser, les tifosi ont voulu faire de la rivalité entre Beppe et Cecco l’équivalent moderne d’un Coppi-Bartali, sans que ces deux coureurs n’atteignent cependant le statut iconique de campionissimo. Ayant déjà un palmarès riche en Italie dans ses deux premières années professionnelles, il remporte également le Tour de Romandie et le GP du Midi Libre autour d’une première victoire dans le Giro en 1979. 2ème de Milan-Sanremo, puis vainqueur de la Flèche Wallonne, il n’est que 7ème à un petit quart d’heure de Bernard Hinault sur le Giro, subissant comme tous ses compatriotes le premier sacre du Blaireau en Italie, notamment grâce à une folle montée et descente du Stelvio. Cela ne l’empêche pas de remporter 7 étapes, un record partagé avec Freddy Maertens et Roger De Vlaeminck sur l’après-guerre, qu’il faudra attendre Alessandro Petacchi en 2004 pour être battu. Il retrouve le podium (en plus d’un nouveau maillot cyclamen) l’année suivante, mais recule encore en 1982, malgré des victoires d’étapes et une saison très aboutie, avec des victoires dans le Tour de Suisse, Tirreno-Adriatico, Milan-Turin, le Tour de Lombardie et surtout les championnats du monde, sur le circuit automobile Britannique de Goodwood. S’il gagnera moins souvent l’année suivante, c’est avec le maillot arc-en-ciel qu’il remporte Milan-Sanremo et le Tour d’Italie (tout comme il avait gagné la Lombardie en fin de saison précédente, étant le seul avec Eddy Merckx à accomplir un tel exploit). Depuis lui, seuls Francesco Moser et Laurent Fignon ont sur remporter Milan-Sanremo et le Giro la même année. C’est cependant presque un champ du cygne pour Giuseppe Saronni, qui ne gagnera plus jamais de très grande course. Certes il retrouvera le podium au Giro et aux mondiaux en 1986 et il gagne le Trophée Baracchi la même année, mais son temps était passé.

[Alexandre B.]

Deux Français sur le podium.