Qui est le champion de l'avant-guerre ?

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 25 Fév 2019, 11:19

7ème : Charles Terront, 74 pts

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Considéré comme le premier grand champion cycliste, Charles Terront ne l'a pas volé. Parce que, sur piste comme sur route, en vitesse, comme en endurance, il réalise une carrière fantastique qui dure presque vingt ans ! À tout juste dix-huit ans, il remporte les premiers six jours de l'histoire à Birmingham. Deux ans plus tard, il décroche ceux de Boston et de Chicago mais doit s'incliner face à l'anglais Waller sur ceux de Londres, au terme d'un duel fantastique qui pousse les deux coureurs à parcourir deux cents miles de plus que le record de l'épreuve. L'année suivante, en l'absence de Waller, Terront est intraitable à Londres. En vitesse, Charles Terront est également très doué mais trouve des rivaux à sa mesure : s'il remporte pour plus de cent courses de vitesse au cours de sa carrière, il est régulièrement battu par Jules Dubois et surtout son rival des années 1880 Frédéric de Civry. Mais malgré tout son talent sur piste, c'est bien sur route que le parisien forge sa légende, en remportant notamment un duel qui l'oppose à une jument entre Paris et Conflans-Sainte-Honorine en 1877, mais surtout dans les courses de grand fond. Son plus beau chef-d'œuvre reste sa victoire sur le premier Paris-Brest-Paris, en 1891. Il s'équipe de pneus démontables Michelin, un choix judicieux puisqu'il subit de nombreuses crevaisons sur le trajet aller. Cela ne l'empêche pas de passer en deuxième position à Brest derrière Jiel Laval. Pendant la nuit, Terront apprend que son rival fort dans un hôtel à Lamballe. Il décide alors de faire un détour afin de ne pas être vu par l'entraîneur de Jiel Laval, ce qui lui permet de rallier Paris en vainqueur, sans avoir dormi pendant trois jours, avec sept heures d'avance sur son dauphin ! Et il n'en n'a pas fini avec les performances ahurissantes : les années qui suivent, Charles Terront réalise deux raids incroyables, l'un entre Paris et Rome et l'autre, encore plus délirant, entre Saint-Pétersbourg et Paris, soit près de deux semaines de bicyclette ! À une époque où les courses par étapes n'existent pas encore, c'est absolument phénoménal. Il aurait certainement figuré bien plus haut dans le classement si l'ensemble de ses performances étaient quantifiables.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar darth-minardi » 25 Fév 2019, 16:40

Comme tu le dis, ses efforts n'étaient pas tous quantifiables.
Il est presque hors classement vu ses exploits sur diverses machines.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar Watteau » 25 Fév 2019, 18:38

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar ElRojo » 25 Fév 2019, 18:43

Gabin devait vraiment avoir un truc avec le cyclisme, dans La Grande Illusion il parle aussi de ça et de Petit-Breton :love:

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 26 Fév 2019, 15:07

6ème : Cyrille van Hauwaert, 75 pts

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Premier grand champion cycliste belge, Cyrille van Hauwaert est finalement le précurseur de ce qu'ont été la majorité de ses compatriotes dans l'histoire du cyclisme : un homme de classiques. Dès sa première saison professionnelle en 1907, il éblouit par ses qualités, notamment sur Paris-Roubaix, la course qui le révèle au grand jour. À l'époque, la course se dispute derrière entraîneur, et l'équipe La Française, qui accepte d'engager van Hauwaert, juge qu'Émile et Léon Georget disposent déjà de suffisamment d'entraîneurs. Mais les deux frères Georget connaissent de violentes défaillances qui les relèguent bien loin (ils termineront sixième et spetième), alors van Hauwaert peut profiter du soutien d'entraîneurs à partir d'Arras ! Le belge en profite pour aller chercher la deuxième place à la surprise générale. Quelques semaines plus tard, van Hauwaert confirme avec une victoire sur la plus longue classique disputée annuellement, Bordeaux-Paris. La surpuissante marque de cycles Alcyon ne peut pas passer à côté de ce coureur, qu'elle signe dès 1908. Et il ne déçoit pas : il remporte d'abord en solitaire un Milan - San Remo disputé dans des conditions bien difficiles, alors qu'il avait choisi de se déplacer à vélo depuis la Belgique pour prendre le départ de la classique italienne. Puis il gagne Paris-Roubaix, avec beaucoup de réussite puisqu'il profite d'une chute de François Faber causée par un enfant à l'entrée du vélodrome pour dépasser le luxembourgeois. Il termine ensuite deuxième de Bordeaux-Paris et Paris-Bruxelles. Van Hauwaert remporte également Paris-Roubaix l'année suivante, mais pas la classique, la première étape du Tour, en réglant au sprint... François Faber ! Il gagne également son deuxième Bordeaux-Paris et son unique titre de champion national cette année-là. L'année 1910 est beaucoup moins fructueuse pour le champion belge, qui se contente d'ouvrir le palmarès de Paris-Menin. L'année suivante, il s'illustre sur trois autres classiques, Paris-Tours et le Tour de Lombardie, qu'il termine sur le podium, et Paris-Brest-Paris, qu'il termine dans les cinq premiers. En 1913, van Hauwaert termine deuxième de Paris-Bruxelles, Bruxelles-Paris et Bordeaux-Pais, mais termine à nouveau l'année sans victoire. Il n'en décrochera plus aucune sur route par la suite, mais sera l'un des très rares coureurs à participer aux Six Jours de Burxelles pendant la Guerre. Bien lui en prend, puisqu'il établit, avec le spécialiste néerlandais de la discipline John Stol, le nouveau record de l'épreuve avec plus de 4500 km parcourus par les deux hommes en se relayant pendant six jours. Il gagne à nouveau l'épreuve l'année suivante, cette fois avec son compatriote Joseph van Bever, son dernier résultat sur un vélo.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 27 Fév 2019, 17:10

5ème : Frank Kramer, 76 pts

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Avec plus de cinq cents victoires professionnelles, Frank Kramer est incontestablement le plus grand sprinteur américain du début du XXème siècle. Pour le vérifier, rien de plus simple que de regarder ses performances sur le championnat des États-Unis de vitesse : après deux titres amateurs en 1898 et 1899 puis une deuxième place derrière Major Taylor l'année suivante, Frank Kramer remporte seize fois consécutivement le championnat américain de vitesse professionnel, un record dans l'histoire de la piste qui n'a depuis été égalé dans aucun pays ! Il ajoutera à cette incroyable série trois podiums et deux victoires, dont une obtenue ex-aequo avec Ray Eaton en 1921, à quarante et un ans. À cela s'ajoute un titre de champion du monde de vitesse en 1912, qu'il obtient avec une grande facilité pour son unique participation (c'est la seule édition des mondiaux sur piste organisée aux États-Unis pendant sa carrière). Il effectue également deux tournées en Europe, en 1905 et 1906, durant lesquelles il remporte 31 des 43 courses auxquelles il participe sur les pistes belges, italiennes, néerlandaises, allemandes, danoises et françaises. On le voit notamment se mesurer à l'allemand Henri Mayer et au français Gabriel Poulain, qui le battent à plusieurs reprises sur le Grand Prix de l'UVF. Mais l'Américain est impitoyable sur le plus beau grand prix de tous, celui de Paris : en 1905, il se présente en troisième position avant le dernier virage puis dépasse Mayer puis Poulain pour s'imposer, tandis qu'il dispose de l'italien Francisco Verri l'année suivante.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar darth-minardi » 27 Fév 2019, 22:20

rthomazo a écrit:6ème : Cyrille van Hauwaert, 75 pts

J'en avais fait un de mes favoris à la victoire finale.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 01 Mar 2019, 18:19

4ème : Gustave Garrigou, 76 pts

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De loin le coureur le plus régulier de son époque, comme en témoignent des huit Tours de France consécutifs achevés dans le top 5, Cyprien Garrigou de son vrai nom brille continuellement pendant dix ans sur les routes belges, françaises et italiennes. Il remporte ainsi le Tour de France, le Tour de Lombardie, Milan - San Remo et Paris-Bruxelles, sans oublier ses deux titres sur les deux premières éditions des championnats de France. Mais son palmarès aurait pu être encore plus fourni sans cette éternelle malchance qui le frappe tout ua long de sa carrière, le condamnant à des places de deuxième ou de troisième. Crevaisons, chutes, Garrigou n'est pas verni, pourtant il fait preuve d'un incroyable courage : lors du premier passage du Tourmalet en 1910, il est le seul à réaliser l'intégralité de l'ascension à vélo, quatre ans plus tard il gagne à Genève devant les deux premiers du général, Pélissier et Thys, après être tombé dans la descente du col des Aravis et avoir subi une crevaison à Annecy ! C'est là la dernière de ses huit victoires d'étapes sur le Tour. Il laisse derrière lui un palmarès incroyablement fourni, mais qui aurait pu l'être encore plus sans ses nombreuses places d'honneur sur Paris-Roubaix, Bordeaux-Paris, Milan - San Remo ou encore le Tour de Belgique. On le désignait comme malchanceux, mais après la Grande Guerre Garrigou se félicite d'avoir survécu, contrairement à ses grand rivaux qu'étaient Faber, Lapize et Petit-Breton.
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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 02 Mar 2019, 09:35

3ème : Louis Trousselier, 80 pts

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Champion possédant une endurance remarquable et une pointe de vitesse redoutable, Louis Trousselier épate dès ses débuts chez les professionnels en battant Michel Frédérick sur Paris-Rennes et en n'étant battu que par Hippolyte Aucouturier sur Bordeaux-Paris. Cependant, il est disqualifié pour avoir utilisé le sillage d'une voiture pendant l'épreuve. C'est en 1905 que débute réellement la carrière de Louis Trousselier : alors qu'il effectue son service militaire, il obtient une dérogation lui permettant de participer à Paris-Roubaix et remporte l'épreuve, sept minutes devant René Pottier ! Il doit cependant abandonner sur Bordeaux-Paris quelques semaines plus tard, après avoir tenté de suivre Pottier et Aucouturier. Arrive ensuite le Tour de France, où le classement ne se joue non plus aux temps mais aux points. Dès la première étape, des clous sont semés sur la route, et Trousselier sort vainqueur de cet enfer. De nombreux coureurs arrivent hors délais et sont repêchés avec une pénalité de soixante-quinze points, dès lors Trousselier est en position idéale. Au final, il remporte facilement le général en décrochant pas moins de cinq étapes. Mais Trousselier manque souvent de sérieux : l'année suivante, il réalise un début de Tour catastrophique avant d'écraser tout le monde sur la deuxième moitié de l'épreuve, en remportant quatre étapes (il aurait pu en gagner cinq consécutives s'il n'avait pas été déclassé à Bayonne après avoir utilisé une bicyclette ne lui appartenant pas dans le final). Il se contente toutefois de la troisième place au général. Trousselier enchaîne les tops 5 sur les grandes classiques, que ce soit en Italie où en France, mais en sort rarement gagnant : une seule victoire, Bordeaux-Paris 1910, vient s'intercaler au milieu de cette multitude de places d'honneur obtenues sur Paris-Bruxelles, Paris-Tours, Paris-Roubaix, Milano-Sanremo ou encore le Tour de Lombardie. Son plus grand regret reste peut-être Paris-Roubaix 1909 où, après avoir fait la sélection dans la côte de Doullens, il semble devoir l'emporter au sprint mais dérape au dernier moment et voit Lapize le dépasser de quelques centimètres ! Sur le Tour, s'il n'est plus l'un des principaux acteurs du classement général après 1906, il remporte encore de nombreuses étapes pour en totaliser treize à la fin de sa carrière. "Trou-Trou" réalise d'ailleurs un véritable numéro en 1909 lors de l'étape entre Bordeaux et Nantes en s'imposant après une échappée solitaire de trois cent cinquante kilomètres. Cela fera dire à Desgrange que si Trousselier le veut, il a les moyens de s'adjuger une nouvelle grande boucle, mais qu'il ne doit pour cela commettre aucun excès, aucun enfantillage, et "c'est un enfantillage que d'attendre la fin une course pour montrer que l'on était capable de la gagner".

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar darth-minardi » 03 Mar 2019, 11:21

Suspense entre les deux derniers pour qui aura la première place.

Je mise sur Faber :love:

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 03 Mar 2019, 11:23

2ème : François Faber, 87 pts

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Il ne manque quasiment rien au palmarès du Géant de Colombes, ce coureur capable de gagner le Tour avec une facilité exceptionnelle mais aussi toutes les plus grandes classiques du calendrier, de Paris-Roubaix au Tour de Lombardie en passant par, entre autres, Bordeaux-Paris, Paris-Bruxelles et Paris-Tours. En travaillant comme maçon dans sa jeunesse, Faber se forge un physique imposant, qui lui confèrera ensuite sa résistance et son endurance qui feront sa force tout au long de sa carrière. Toutefois, cela lui coûte peut-être un meilleur classement sur le Tour à partir de 1911, les ascensions des Pyrénées et des Alpes devenant trop difficiles pour ce coureur de quatre vingt dix kilos. Il possède tout de même des qualités de grimpeur pour sa corpulence, comme en témoigne son ascension du col de Porte su le Tour 1907 où il est le seul à tenir la roue d'Émile Georget. Si 1908 est l'année de ses premières victoires (quatre étapes sur un Tour dont il termine deuxième derrière l'intouchable Petit-Breton), elle commence plutôt mal pour Faber : sur Paris-Roubaix, alors qu'il semble filer vers la victoire, il percute un enfant à l'entrée du vélodrome et doit se contenter de la troisième place. Il est ensuite contraint à l'abandon sur Bordeaux-Parus, après de nombreuses chutes et crevaisons, puis sur Pais-Bruxelles à cause d'une terrible défaillance. Mais après le Tour, Faber se présente sur le Tour de Lombardie. D'abord lâché, il parvient à revenir sur le groupe de tête puis se détacher pour décrocher la victoire à Milan ! L'année 1909 reste la plus belle de sa carrière, avec une victoire sur Paris-Bruxelles et surtout un Tour de France exceptionnel, où il décroche cinq étapes consécutives (parfois avec plus d'une heure d'avance), un record qui tient toujours, en devant finir à pied, son vélo à la main, à Lyon. Il gagne le classement général en écrasant littéralement la course. Les trois saisons suivantes, si elles restent excellentes avec notamment une victoire sur Paris-Tours et une sur Bordeaux-Paris, sont moins fructueuses. Puis en 1913, Faber parvient enfin à décrocher Paris-Roubaix, en battant au sprint le local Charles Crupelandt et le belge Charles Deruyter, unique vainqueur du circuit des champs de bataille. La fin de sa carrière est surtout rythmée par des victoires d'étapes sur le Tour de France, qui feront de lui, pendant une vingtaine d'années, le recordman de victoires d'étapes avec dix-neuf succès, record que battra son compatriote Nicolas Frantz.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar darth-minardi » 03 Mar 2019, 17:32

Pour les curieux, j'adjoint à ceci l'article biographique sur François Faber, que j'avais écrit il y a près de 4 ans : https://legruppetto.fr/2015/03/francois ... 1887-1915/

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar rthomazo » 04 Mar 2019, 06:45

1er : Thorvald Ellegaard, 100 pts

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Ce prodige de la vitesse, avec ses neuf cent vingt-cinq victoires, est peut-être le plus grand cycliste danois de tous les temps. Rien que la longueur de sa carrière est exceptionnelle : trente-deux ans, de la fin du XIXème siècle jusqu'à la fin des années 1920, de dix-neuf à cinquante ans ! Il possède une souplesse incroyable, qui lui permet d'utiliser des machines qu'aucun autre coureur n'est capable d'utiliser. L'hégémonie qu'il exerce sur le cyclisme sur piste mondial est particulièrement impressionnant au cours de la première décennie du XXème siècle, durant laquelle il décroche six titres de champion du monde de vitesse, dont un chez lui à Copenhague. Seuls Jef Scherens, Antonio Maspes et Koichi Nakano ont fait mieux depuis. En plus de ses quatre titres, Ellegaard décroche autre médailles de bronze qui font de lui le recordman de podiums sur les mondiaux de vitesse, à égalité avec le japonais Nakano et le néerlandais Van Vliet. Il remporte également trois fois les championnats d'Europe de la discipline, trois victoires auxquelles s'ajoutent autant de médailles d'argent. Naturellement, il domine outrageusement les championnats du Danemark de vitesse et du Mile, où il s'impose à vingt-quatre reprises, ainsi que le Grand Prix de Copenhague, qu'il remporte onze fois entre 1899 et 1914. Lors de ses tournées dans les autres pays européens, Ellegaard est particulièrement visible en France, sur les trois plus beaux grand prix : celui de Paris qu'il gagne deux fois, celui de Reims une fois, et celui de l'Union vélocipédique française dont il sort trois fois vainqueur. Mais si Ellegaard reste incontestablement le plus beau palmarès de la piste avant-guerre, il montre parfois des limites face aux redoutables sprinteurs américains Major Taylor et Frank Kramer lors de leurs tournées en Europe.

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar chrisroyer » 04 Mar 2019, 09:05

Le vainqueur je le connais même pas :wtf

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar darth-minardi » 04 Mar 2019, 19:01

La vitesse a peut-être été un peu trop mise en avant. Elle n'était pas vraiment à son apogée à cette époque là et je suis surpris de voir Ellegard devant Faber.
C'était le barème qui a décerné le vainqueur entre les deux premiers :mrgreen:

Cela reste très intéressant de présenter tout cela :up

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar Mats » 04 Mar 2019, 20:14

Merci pour ce classement rthomazo, c'est toujours intéressant de se pencher sur les premières décennies de ce sport. ;)

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar ninteo » 04 Mar 2019, 20:33

Fallait donc se tourner vers la piste pour connaitre le vainqueur :mrgreen:

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar Le guidon » 05 Mar 2019, 12:16

Super boulot en tout cas. C'est une période que je connais assez mal. Merci ! :ok:

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Re: Qui est le champion de l'avant-guerre ?

Messagepar chrisroyer » 05 Mar 2019, 13:21

C'est quand même dommage d'avoir un vainqueur qui montrait ses limites "face aux redoutables sprinteurs américains", ça donne l'impression qu'il a cumulé toutes ses victoires grâce à la faiblesse de l'opposition en Europe

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