[Médias] Livres sur le cyclisme

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Orodreth » 24 Juin 2020, 14:43

Ce que tu complètes est en grande partie dans le livre. :noel:

D'ailleurs Lorono a arrêté de parler à Langarica pendant un certain nombre d'années.

C'est aussi ce que j'ai retenu sur Bahamontes : sa facilité à répéter des efforts dans les cols. Dans son domaine, il n'y a sans doute jamais meilleur que lui. Avec plus d'arrivées au sommet, son palmarès aurait nettement meilleur. En plus d'être un mauvais descendeur, ce n'était pas un grand rouleur même s'il pouvait très bien limiter.

Ah oui Fotheringham qui demande à Geminiani s'il a vraiment essayé d'acheter Bahamontes et le Français qui commence à engueuler l'auteur. :lol:
J'aime beaucoup les passages où il raconte les moments où il interroge la famille, anciens cyclistes etc.
Un moment il raconte son arrivée chez Antonio Jiménez Quiles (il me semble que c'est lui) qui a couru avec Bahamontes. Alors que Fotheringham commence à prendre des notes, la femme de Quiles arrive et prend en photo Fotheringham avec son mari. Gros étonnement de l'auteur. Quiles lui répond juste en larmes que c'est la première fois qu'une personne vient lui poser des questions sur sa carrière. :love:
Inutile pour le récit sur Bahamontes mais vraiment amusant à lire. Il refait ça dans la biographie d'Ocaña.

Pour la bagarre avec le supporter basque, oui elle est présente et je crois bien qu'il dit que c'est le père de Laiseka. Il faudrait que je vérifie.
Padre Laiseka qui a appris à son fils à se considérer comme Basque et pas Espagnol. :niais:

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar celio » 24 Juin 2020, 18:58

Bahamontes peut tout de même être reconnaissant à Anquetil et Géminiani : sans leur volonté de faire perdre Anglade, il n'aurait pas remporté le TDF 1959.
C'est sur le TDF 1963 qu'il loupe une grosse occasion de gagner "proprement" l'épreuve. J'ai du mal à comprendre qu'il n'ait pas fait plus de différences dans les Alpes cette année-là. D'autant plus dommage vu son très gros chrono en fin de Tour, 3e à seulement 2 minutes d'Anquetil, pas mal pour un coureur catalogué comme piètre rouleur.

Merci Orodreth pour les informations sur ce livre, dommage qu'il ne soit pas traduit. En français, il y a une biographie de Jean-Paul Ollivier, je ne sais pas ce qu'elle vaut si jamais certains ont un avis.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar trousselier » 25 Juin 2020, 16:36

celio a écrit:Bahamontes peut tout de même être reconnaissant à Anquetil et Géminiani : sans leur volonté de faire perdre Anglade, il n'aurait pas remporté le TDF 1959.
C'est sur le TDF 1963 qu'il loupe une grosse occasion de gagner "proprement" l'épreuve. J'ai du mal à comprendre qu'il n'ait pas fait plus de différences dans les Alpes cette année-là. D'autant plus dommage vu son très gros chrono en fin de Tour, 3e à seulement 2 minutes d'Anquetil, pas mal pour un coureur catalogué comme piètre rouleur.

Merci Orodreth pour les informations sur ce livre, dommage qu'il ne soit pas traduit. En français, il y a une biographie de Jean-Paul Ollivier, je ne sais pas ce qu'elle vaut si jamais certains ont un avis.


En fait, Bahamontès aurait pu remporter 4 Tours: ceux de 56, 59, 63 et 64. En 56, il le perd tout seul, en 1ère semaine, en laissant partir les Walkowiak, Bauvin, Adrianssens, Watgmans @co dans des échappées fleuves. Je crois qu'il y a laissé quelque chose comme 35 ou 40', et il termine l'épreuve 4è à 10' de Walko. :roll:

En 59, il pouvait effectivement perdre le Tour dans la descente de l'Iseran, et heureusement que les 2 "amis" Rivière et Anquetil ont roulé derrière le groupe Anglade-Baldini. Mais en force pure, selon Pierre Chany, Bahamontès était de loin le plus fort de la course. Rivière avait tenté de le suivre dans le Tourmalet, mais il l'avait regretté. En montagne, le Picador volait, que ce soit dans le Tourmalet et Peyresourde (avec son alter ego Gaul), dans Montsalvy, dans le redoutable Romeyère (trop peu connu), dans la Forclaz de Montmin, sans parler du Puy de Dôme. Excepté Gaul dans les Pyrénées, personne n'était en mesure de garder sa roue.

En 63, il avait 35 ans, complété son jeu, mais avait couru comme un cadet. Au lieu, en grimpeur pur qu'il était, d'attendre sagement la dernière ascension pour produire ses offensives, il se dispersait quasiment à chaque col pour glaner des points pour le Prix de la Montagne !! Pourquoi tant d'efforts inutiles sur Aubisque, pour aller chercher une échappée, sur le Pas de Peyrol, pour quelques points de plus, sur Aspin et Peyresourde (ou il avait pris prés de 4' à Anquetil..) , situés trop loin de l'arrivée, ou sur le Grand Saint Bernard, qui précédait une descente interminable avant d'aller chercher le pied de La Forclaz ?? Dans un Miroir des Sports d'aprés Tour, Geminiani avait eu cette réflexion: " Avec Jacques, on peut aller brûler des cierges et remercier la Sainte Vierge pour cette victoire. Car si le vieux Bahamontès n'avait pas joué les jeunes fous, le Tour était pour lui, sans problème."

Pour le Tour 64, celui du fameux duel Poulidor-Anquetil, c'est Julio Jimenez qui a affirmé que Baha s'était sabordé. Selon lui, "s'il s'était entendu avec moi et m'avait laissé le Prix de la Montagne, c'est lui qui gagnait le Tour "!! Mais, toujours selon Jimenez, Bahamontès était ainsi fait qu'un Grand Prix de La Montagne était pour lui plus important que la victoire du Tour, surtout face à un espagnol ( Bahamontès cherchait constamment la guerre avec ses compatriotes, en 63 c'était avec Soler, en 64 avec Jimenez).

Pour moi, malgré ses 3 podiums du Tour (1 en 59, 2 en 63, 3 en 64), Bahamontès est un des plus grands gâchis de l'histoire de l'épreuve. Même si on peut dire qu'il était désavantagé par l'absence des arrivées au sommet, il lui aurait suffi de délaisser un peu le Grand Prix de la Montagne et d'oublier ses rivalités nationales pour remporter plusieurs Tour. Dans "La Fabuleuse histoire du Tour de France", Pierre Chany estime qu'il l'aurait emporté à plusieurs reprises, et de manière plus probante qu'en 59...s'il avait vu le jour en France. :? (je sais pas trop comment interpréter cette dernière phrase, car je crois pas que Chany possédait une once de xénophobie)

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Peto » 25 Juin 2020, 17:02

Anniversaire oblige, je me suis procuré la biographie sur Gino Bartali (l'homme me fascine depuis quelques temps) et l'autobio de Sagan (en bon fanboy, et j'avais surtout été hypé par les quelques anecdotes évoquées dans les quelques articles d'Eurosport à son sujet). :ok:

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar ElRojo » 25 Juin 2020, 17:25

Tiens je profite du déterrage de topic pour remercier Panzer pour Gregario, de Wegelius : même si ça élude quelque passage probablement pour être concis, c'est bien raconté et ça montre bien certains aspects tordus du monde pro. Puis il y a quelques passages vraiment intéressants, comme l'affaire des CDM 2005 ou son trop gros taux d'hématocrite, l'aspect psychologique est bien exploré à mon sens et ça change un peu la vision de suiveur.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar celio » 26 Juin 2020, 22:55

trousselier a écrit:
celio a écrit:Bahamontes peut tout de même être reconnaissant à Anquetil et Géminiani : sans leur volonté de faire perdre Anglade, il n'aurait pas remporté le TDF 1959.
C'est sur le TDF 1963 qu'il loupe une grosse occasion de gagner "proprement" l'épreuve. J'ai du mal à comprendre qu'il n'ait pas fait plus de différences dans les Alpes cette année-là. D'autant plus dommage vu son très gros chrono en fin de Tour, 3e à seulement 2 minutes d'Anquetil, pas mal pour un coureur catalogué comme piètre rouleur.

Merci Orodreth pour les informations sur ce livre, dommage qu'il ne soit pas traduit. En français, il y a une biographie de Jean-Paul Ollivier, je ne sais pas ce qu'elle vaut si jamais certains ont un avis.


En fait, Bahamontès aurait pu remporter 4 Tours: ceux de 56, 59, 63 et 64. En 56, il le perd tout seul, en 1ère semaine, en laissant partir les Walkowiak, Bauvin, Adrianssens, Watgmans @co dans des échappées fleuves. Je crois qu'il y a laissé quelque chose comme 35 ou 40', et il termine l'épreuve 4è à 10' de Walko. :roll:

En 59, il pouvait effectivement perdre le Tour dans la descente de l'Iseran, et heureusement que les 2 "amis" Rivière et Anquetil ont roulé derrière le groupe Anglade-Baldini. Mais en force pure, selon Pierre Chany, Bahamontès était de loin le plus fort de la course. Rivière avait tenté de le suivre dans le Tourmalet, mais il l'avait regretté. En montagne, le Picador volait, que ce soit dans le Tourmalet et Peyresourde (avec son alter ego Gaul), dans Montsalvy, dans le redoutable Romeyère (trop peu connu), dans la Forclaz de Montmin, sans parler du Puy de Dôme. Excepté Gaul dans les Pyrénées, personne n'était en mesure de garder sa roue.

En 63, il avait 35 ans, complété son jeu, mais avait couru comme un cadet. Au lieu, en grimpeur pur qu'il était, d'attendre sagement la dernière ascension pour produire ses offensives, il se dispersait quasiment à chaque col pour glaner des points pour le Prix de la Montagne !! Pourquoi tant d'efforts inutiles sur Aubisque, pour aller chercher une échappée, sur le Pas de Peyrol, pour quelques points de plus, sur Aspin et Peyresourde (ou il avait pris prés de 4' à Anquetil..) , situés trop loin de l'arrivée, ou sur le Grand Saint Bernard, qui précédait une descente interminable avant d'aller chercher le pied de La Forclaz ?? Dans un Miroir des Sports d'aprés Tour, Geminiani avait eu cette réflexion: " Avec Jacques, on peut aller brûler des cierges et remercier la Sainte Vierge pour cette victoire. Car si le vieux Bahamontès n'avait pas joué les jeunes fous, le Tour était pour lui, sans problème."

Pour le Tour 64, celui du fameux duel Poulidor-Anquetil, c'est Julio Jimenez qui a affirmé que Baha s'était sabordé. Selon lui, "s'il s'était entendu avec moi et m'avait laissé le Prix de la Montagne, c'est lui qui gagnait le Tour "!! Mais, toujours selon Jimenez, Bahamontès était ainsi fait qu'un Grand Prix de La Montagne était pour lui plus important que la victoire du Tour, surtout face à un espagnol ( Bahamontès cherchait constamment la guerre avec ses compatriotes, en 63 c'était avec Soler, en 64 avec Jimenez).

Pour moi, malgré ses 3 podiums du Tour (1 en 59, 2 en 63, 3 en 64), Bahamontès est un des plus grands gâchis de l'histoire de l'épreuve. Même si on peut dire qu'il était désavantagé par l'absence des arrivées au sommet, il lui aurait suffi de délaisser un peu le Grand Prix de la Montagne et d'oublier ses rivalités nationales pour remporter plusieurs Tour. Dans "La Fabuleuse histoire du Tour de France", Pierre Chany estime qu'il l'aurait emporté à plusieurs reprises, et de manière plus probante qu'en 59...s'il avait vu le jour en France. :? (je sais pas trop comment interpréter cette dernière phrase, car je crois pas que Chany possédait une once de xénophobie)


J'adore les ouvrages de Chany et je ne crois pas qu'il faille voir dans son propos une quelconque xénophobie. Il me semble que sa phrase signifie simplement que si Bahamontes n'était pas né dans un pays où le Grand Prix de la Montagne était alors plus important que le maillot jaune, il se serait davantage concentré sur le classement général et aurait moins dispersé ses forces en cours d'étapes.

De là à dire qu'il aurait pu gagner 4 Tours, je n'irais pas jusque là. Pour moi, il en a gagné un qu'il aurait du perdre (1959) et en a perdu un qu'il aurait du gagner (1963). C'est plutôt Gaul qui avait le potentiel pour en gagner plus d'un. Mais entre son aversion à la chaleur, son incapacité à fédérer ses troupes et une équipe du Luxembourg manquant de nombre et de densité pour le soutenir, il n'a pas su concréter un potentiel extraordinaire.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar trousselier » 27 Juin 2020, 12:05

celio a écrit:
trousselier a écrit:
celio a écrit:Bahamontes peut tout de même être reconnaissant à Anquetil et Géminiani : sans leur volonté de faire perdre Anglade, il n'aurait pas remporté le TDF 1959.
C'est sur le TDF 1963 qu'il loupe une grosse occasion de gagner "proprement" l'épreuve. J'ai du mal à comprendre qu'il n'ait pas fait plus de différences dans les Alpes cette année-là. D'autant plus dommage vu son très gros chrono en fin de Tour, 3e à seulement 2 minutes d'Anquetil, pas mal pour un coureur catalogué comme piètre rouleur.

Merci Orodreth pour les informations sur ce livre, dommage qu'il ne soit pas traduit. En français, il y a une biographie de Jean-Paul Ollivier, je ne sais pas ce qu'elle vaut si jamais certains ont un avis.


En fait, Bahamontès aurait pu remporter 4 Tours: ceux de 56, 59, 63 et 64. En 56, il le perd tout seul, en 1ère semaine, en laissant partir les Walkowiak, Bauvin, Adrianssens, Watgmans @co dans des échappées fleuves. Je crois qu'il y a laissé quelque chose comme 35 ou 40', et il termine l'épreuve 4è à 10' de Walko. :roll:

En 59, il pouvait effectivement perdre le Tour dans la descente de l'Iseran, et heureusement que les 2 "amis" Rivière et Anquetil ont roulé derrière le groupe Anglade-Baldini. Mais en force pure, selon Pierre Chany, Bahamontès était de loin le plus fort de la course. Rivière avait tenté de le suivre dans le Tourmalet, mais il l'avait regretté. En montagne, le Picador volait, que ce soit dans le Tourmalet et Peyresourde (avec son alter ego Gaul), dans Montsalvy, dans le redoutable Romeyère (trop peu connu), dans la Forclaz de Montmin, sans parler du Puy de Dôme. Excepté Gaul dans les Pyrénées, personne n'était en mesure de garder sa roue.

En 63, il avait 35 ans, complété son jeu, mais avait couru comme un cadet. Au lieu, en grimpeur pur qu'il était, d'attendre sagement la dernière ascension pour produire ses offensives, il se dispersait quasiment à chaque col pour glaner des points pour le Prix de la Montagne !! Pourquoi tant d'efforts inutiles sur Aubisque, pour aller chercher une échappée, sur le Pas de Peyrol, pour quelques points de plus, sur Aspin et Peyresourde (ou il avait pris prés de 4' à Anquetil..) , situés trop loin de l'arrivée, ou sur le Grand Saint Bernard, qui précédait une descente interminable avant d'aller chercher le pied de La Forclaz ?? Dans un Miroir des Sports d'aprés Tour, Geminiani avait eu cette réflexion: " Avec Jacques, on peut aller brûler des cierges et remercier la Sainte Vierge pour cette victoire. Car si le vieux Bahamontès n'avait pas joué les jeunes fous, le Tour était pour lui, sans problème."

Pour le Tour 64, celui du fameux duel Poulidor-Anquetil, c'est Julio Jimenez qui a affirmé que Baha s'était sabordé. Selon lui, "s'il s'était entendu avec moi et m'avait laissé le Prix de la Montagne, c'est lui qui gagnait le Tour "!! Mais, toujours selon Jimenez, Bahamontès était ainsi fait qu'un Grand Prix de La Montagne était pour lui plus important que la victoire du Tour, surtout face à un espagnol ( Bahamontès cherchait constamment la guerre avec ses compatriotes, en 63 c'était avec Soler, en 64 avec Jimenez).

Pour moi, malgré ses 3 podiums du Tour (1 en 59, 2 en 63, 3 en 64), Bahamontès est un des plus grands gâchis de l'histoire de l'épreuve. Même si on peut dire qu'il était désavantagé par l'absence des arrivées au sommet, il lui aurait suffi de délaisser un peu le Grand Prix de la Montagne et d'oublier ses rivalités nationales pour remporter plusieurs Tour. Dans "La Fabuleuse histoire du Tour de France", Pierre Chany estime qu'il l'aurait emporté à plusieurs reprises, et de manière plus probante qu'en 59...s'il avait vu le jour en France. :? (je sais pas trop comment interpréter cette dernière phrase, car je crois pas que Chany possédait une once de xénophobie)


J'adore les ouvrages de Chany et je ne crois pas qu'il faille voir dans son propos une quelconque xénophobie. Il me semble que sa phrase signifie simplement que si Bahamontes n'était pas né dans un pays où le Grand Prix de la Montagne était alors plus important que le maillot jaune, il se serait davantage concentré sur le classement général et aurait moins dispersé ses forces en cours d'étapes.

De là à dire qu'il aurait pu gagner 4 Tours, je n'irais pas jusque là. Pour moi, il en a gagné un qu'il aurait du perdre (1959) et en a perdu un qu'il aurait du gagner (1963). C'est plutôt Gaul qui avait le potentiel pour en gagner plus d'un. Mais entre son aversion à la chaleur, son incapacité à fédérer ses troupes et une équipe du Luxembourg manquant de nombre et de densité pour le soutenir, il n'a pas su concréter un potentiel extraordinaire.


Je suis pas d'accord avec toi, concernant Gaul et Bahamontès. L'espagnol avait qui pour l'aider, dans ses meilleures années ? Personne, et ce d'autant plus qu'il refusait l'aide de ses compatriotes..Gaul était un coureur plus complet techniquement que Bahamontès, mais comme tu le dis, il supportait souvent mal la chaleur (Goddet disait que c'était en raison de son utilisation excessive d'amphétamines), et la chaleur fait partie du Tour. Pour espérer remporter plusieurs fois le Tour, il faut bien accepter ce phénomène climatique, et Baha (qui redoutait la pluie et le froid, à contrario) se régalait sous le soleil. En fait, je partage vraiment l'avis de Chany aprés avoir lu (dans le Miroir des Sports) le déroulement des Tours disputés par Bahamontès. Franchement, avec un peu de jugeotte et en thésaurisant un peu mieux son énergie, il pouvait en claquer 3 ou 4. Même en 59, Langarica avait du mal à le réfréner, mais a su le faire tant bien que mal.Bartali disait que Robic aurait pu remporter plus d'1 an Tour en se canalisant mieux, mais dans le genre "je fais des efforts pour rien", Bahamontès était imbattable. Chany estimait qu'il aurait du naitre en France, moi je pense qu'il lui manquait un DS vraiment autoritaire, un Geminiani par exemple, pour lui apprendre à maitriser ses incroyables ressources. Même Raoul Remy n'osait pas le reprendre, car il lui portait une trop grande admiration. Ceci dit, faire 1, 2 et 3 du Tour malgré ses lacunes techniques et son indigence tactique, faut disposer d'une force et d'une santé énormes. Je pense pas qu'il y ait eu d'autres vainqueurs (à la régulière, pas à la Walko ou Pereiro) aussi "incomplets" que lui, depuis l'aprés-guerre. Même Pantani était un excellent descendeur et un bon tacticien.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Breizh Arzh » 27 Juin 2020, 14:57

Pereiro a bénéficié de circonstances particulières, mais Walkowiak a gagné le tour 56 à la régulière et même à la régularité.
Il suffit pour le prouver d'additionner les temps des seules étapes de montagne. Cette légende inventée et colportée par Goddet et sa clique parce que Walkowiak ne faisait pas autant vendre que d'autres doit être démolie comme la plupart de des déclarations du ''nain de la presse''.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar celio » 27 Juin 2020, 15:16

Breizh Arzh a écrit:Pereiro a bénéficié de circonstances particulières, mais Walkowiak a gagné le tour 56 à la régulière et même à la régularité.
Il suffit pour le prouver d'additionner les temps des seules étapes de montagne. Cette légende inventée et colportée par Goddet et sa clique parce que Walkowiak ne faisait pas autant vendre que d'autres doit être démolie comme la plupart de des déclarations du ''nain de la presse''.


+1 sur Walkowiak. Il était un très bon coureur de courses par étapes. D'ailleurs, en 1956, il prend le maillot jaune dans la dernière étape alpestre en terminant avec Bahamontes et Nencini après avoir gravi la Croix de Fer et le Col de Luitel. On est loin d'une victore en "opportuniste". C'est d'ailleurs Chany qui disait qu'avec plus d'ambition, il aurait obtenu un bien meilleur palmarès.

Ce Tour 1956 est très particulier en ce sens qu'aucune équipe n'a cherché à le contrôler dans sa phase initiale et c'est ce qui a coûté la victoire à Gaul qui était le plus fort en "valeur absolue" cette année-là. En l'absence de Bobet, c'était lui le patron du peloton dans la foulée de sa victoire au GIro. Mais il était visiblement incapable de fédérer une équipe derrière lui. Sur la page wikipédia du coureur, on peut lire le témoignage stupéfiant du britannique Robinson qui courait dans l'équipe mixte du Luxembourg. Je le recopie ici : "Avec le reste de l'équipe, nous étions tous dans le même hôtel et chaque heure je m'attendais à être convoqué à ce que je pensais être une certitude à la veille d'un départ - une réunion pour discuter des tactiques, la répartition des prix en argent, etc. Que cette réunion n'ait pas eu lieu me semble une chose extraordinaire pour moi. Tout le monde avait tenu pour acquis que toute l'équipe Luxembourg roulerait pour Charly Gaul. Une telle réunion aurait eu lieu la veille de la course et mes ordres auraient été de s'occuper de Gaul de Reims à Paris, avec la promesse d'une partie du montant total des prix remportés par l'équipe à la fin. J'aurai obéi à ces ordres jusqu'à ce que j'abandonne. Mais, il n'y avait pas de tels ordres et quand la question du partage des prix a été portée au cours d'un repas, il a éludé la question en répondant "Nous parlerons de cela plus tard."
En fait Gaul avait un seul équipier fidèle : Marcel Ernzer.

En plus de 1956, j'ajouterais que Gaul a également eu ses chances dans le Tour 1955 (malgré sa défaillance au Ventoux) mais que le retard qu'il avait accumulé en début de Tour avant la montagne fut rédhibitoire. Comme Bahamontes, et en dépit de facultés de rouleur nettement supérieures, il a lui aussi souffert du faible nombre d'arrivées au sommet. Sur le Tour 55, après une victoire dans la seule véritable apestre au cours de laquelle il avait repoussé tous ses adversaires à près d'un quart d'heure (!), il s'échappe le lendemain et possède plus de 4 minutes d'avance sur le groupe des favoris mais... se relève face aux 100 km qu'il restait à couvrir jusqu'à Monaco (il chute dans le final d'ailleurs et perd même du temps sur ses adversaires !).
En plus de son Tour 1958, cela fait deux Tours que Gaul aurait pu gagner à mes yeux s'il avait été mieux entouré et s'il avait su mieux tirer parti de cet entourage.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Panzer » 27 Juin 2020, 17:15

Breizh Arzh a écrit:Pereiro a bénéficié de circonstances particulières, mais Walkowiak a gagné le tour 56 à la régulière et même à la régularité.
Il suffit pour le prouver d'additionner les temps des seules étapes de montagne. Cette légende inventée et colportée par Goddet et sa clique parce que Walkowiak ne faisait pas autant vendre que d'autres doit être démolie comme la plupart de des déclarations du ''nain de la presse''.

+1, Jacques Goddet et Henri Desgranges, c'étaient quand même des personnages bien particuliers... plus portés business que sportif !

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar trousselier » 27 Juin 2020, 17:38

celio a écrit:
Breizh Arzh a écrit:Pereiro a bénéficié de circonstances particulières, mais Walkowiak a gagné le tour 56 à la régulière et même à la régularité.
Il suffit pour le prouver d'additionner les temps des seules étapes de montagne. Cette légende inventée et colportée par Goddet et sa clique parce que Walkowiak ne faisait pas autant vendre que d'autres doit être démolie comme la plupart de des déclarations du ''nain de la presse''.


+1 sur Walkowiak. Il était un très bon coureur de courses par étapes. D'ailleurs, en 1956, il prend le maillot jaune dans la dernière étape alpestre en terminant avec Bahamontes et Nencini après avoir gravi la Croix de Fer et le Col de Luitel. On est loin d'une victore en "opportuniste". C'est d'ailleurs Chany qui disait qu'avec plus d'ambition, il aurait obtenu un bien meilleur palmarès.

Ce Tour 1956 est très particulier en ce sens qu'aucune équipe n'a cherché à le contrôler dans sa phase initiale et c'est ce qui a coûté la victoire à Gaul qui était le plus fort en "valeur absolue" cette année-là. En l'absence de Bobet, c'était lui le patron du peloton dans la foulée de sa victoire au GIro. Mais il était visiblement incapable de fédérer une équipe derrière lui. Sur la page wikipédia du coureur, on peut lire le témoignage stupéfiant du britannique Robinson qui courait dans l'équipe mixte du Luxembourg. Je le recopie ici : "Avec le reste de l'équipe, nous étions tous dans le même hôtel et chaque heure je m'attendais à être convoqué à ce que je pensais être une certitude à la veille d'un départ - une réunion pour discuter des tactiques, la répartition des prix en argent, etc. Que cette réunion n'ait pas eu lieu me semble une chose extraordinaire pour moi. Tout le monde avait tenu pour acquis que toute l'équipe Luxembourg roulerait pour Charly Gaul. Une telle réunion aurait eu lieu la veille de la course et mes ordres auraient été de s'occuper de Gaul de Reims à Paris, avec la promesse d'une partie du montant total des prix remportés par l'équipe à la fin. J'aurai obéi à ces ordres jusqu'à ce que j'abandonne. Mais, il n'y avait pas de tels ordres et quand la question du partage des prix a été portée au cours d'un repas, il a éludé la question en répondant "Nous parlerons de cela plus tard."
En fait Gaul avait un seul équipier fidèle : Marcel Ernzer.

En plus de 1956, j'ajouterais que Gaul a également eu ses chances dans le Tour 1955 (malgré sa défaillance au Ventoux) mais que le retard qu'il avait accumulé en début de Tour avant la montagne fut rédhibitoire. Comme Bahamontes, et en dépit de facultés de rouleur nettement supérieures, il a lui aussi souffert du faible nombre d'arrivées au sommet. Sur le Tour 55, après une victoire dans la seule véritable apestre au cours de laquelle il avait repoussé tous ses adversaires à près d'un quart d'heure (!), il s'échappe le lendemain et possède plus de 4 minutes d'avance sur le groupe des favoris mais... se relève face aux 100 km qu'il restait à couvrir jusqu'à Monaco (il chute dans le final d'ailleurs et perd même du temps sur ses adversaires !).
En plus de son Tour 1958, cela fait deux Tours que Gaul aurait pu gagner à mes yeux s'il avait été mieux entouré et s'il avait su mieux tirer parti de cet entourage.


Pour 55, Bobet était au-dessus, je pense, ayant nettement dominé Gaul dans le Ventoux avant de le maitriser dans les Pyrénées. Certes, le luxembourgeois a perdu du temps en plaine, mais ça lui a aussi permis de partir avec Nolten dans les Aravis et d'aborder le Télégraphe avec plus de 13' d'avance. Dans le résumé de l'INA, on voit bien que le peloton a totalement laissé faire. Même si c'est vrai que le Gaul 55 a peut-être le plus constant dans la domination, en montagne, en dehors de son KO du Ventoux.

Le Tour 56 est plus difficile à déchiffrer. C'est vrai (mea-culpa) que Walkowiak a mérité son Tour parce qu'il s'est montré monstrueux de résistance. A l'attaque pendant toute la 1ère semaine, il n'a jamais craqué en montagne, malgré une faute tactique dans l'étape de Grenoble ou il a été trompé par le graphique qui annonçait le Luitel en...3èC !! :moqueur: Selon Walko lui-même, s'il avait su que le Luitel était si dur, il n'aurait jamais produit l'effort dans la Croix de Fer. Aprés, est-ce que Gaul était le meilleur en valeur absolue ?? Difficile à dire. Le Bahamontès 56 n'était pas dans sa meilleure cuvée, loin de là, mais il s'est également montré trés régulier et résistant depuis l'entrée des Pyrénées, au point de finir l'épreuve 1er des "favoris", au pied du podium. Ockers était également bien, mais il a été hors du coup sur certaines étapes de plaine. Gaul s'est contenté de chercher les victoires d'étape, se montrant assez peu concerné sur l'ensemble de l'épreuve et achevant celle-ci hors du top 10. Il aurait fallu le voir enchainer les efforts et courir plus à l'avant (notamment dans les Pyrénées et vers Gap, ou il n'a même pas cherché à suivre Bahamontès pour se tenter de se replacer au général) pour voir s'il avait totalement récupéré de son Giro victorieux. Sa victoire sur le chrono semble démontrer qu'il lui en restait sous la chaussette. Quoiqu'il en soit, Walkowiak n'a rien d'un vainqueur bidon, sur l'ensemble des 3 semaines, bien au contraire. Les critiques de certains journalistes lui ont fait trés mal, mais il en a épargné 2: Jacques Augendre et Pierre Chany.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar purito45 » 14 Juil 2020, 16:27

Un nouveau livre est paru il y a un mois ''Bernal et les fils de la Cordillère: Voyage au pays des Grimpeurs Colombiens" Quelqu'un ici l'a déjà lu ?

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Fanchemtbrwn » 26 Sep 2020, 10:34

Hello :heureux:

Je suis en recherche du livre "Giro" de Pierre Carey. Est-ce que quelqu'un ici souhaiterait s'en débarrasser ? Auquel cas, je suis preneur. :ok:

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar ElRojo » 26 Sep 2020, 10:35

Fanchemtbrwn a écrit:Hello :heureux:

Je suis en recherche du livre "Giro" de Pierre Carey. Est-ce que quelqu'un ici souhaiterait s'en débarrasser ? Auquel cas, je suis preneur. :ok:

Regarde tes mp. :ok:

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar JanUllrich96 » 28 Oct 2020, 16:06

Quelqu'un aurait l'âge auquel Hamilton a commencé à faire du vélo, c'est pas très clair dans son livre

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar clemschleck » 28 Déc 2020, 18:49

Cette année le père Noël avait dans sa hotte des cadeaux autour du sport ;)
Après avoir discuté avec Panzer au cours de l’année sur les livres autobiographiques à lire, je me suis fait offert par :

- madame :
Gregario de Wegelius
J’ai commencé et c’est très sympa de découvrir un coureur autre qu’un champion :ok: je ne connaissais pas son parcours avant d’arriver chez Mapei.

- Les beaux parents ont été plus classique :
Mon monde de Sagan. Mais je lirais avec plaisir je pense car j’ai beaucoup aimé le personnage au début de sa carrière.

- Et dans un autre registre, ma sœur a trouvé :
L’Etape assassine Luchon-Bayonne 1910. Ça donne envie de réaliser ce défi un jour!

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar darth-minardi » 29 Déc 2020, 18:26

De mon côté, sans demande particulière, beaucoup de bouquins cyclisme :

Le temps des vélodromes, Pascal Sergent (bon, plus une collection photo qu'un réel livre, mais ça sera très utile pour quelques projets persos)

Des biographies :
Poulidor par Poulidor (via JP.Brouchon)
Arnaud Tournant, le phénomène (P.Sergent)
Benoit Faure, Roi de la Montagne (JP.Bourgier)

Et deux autres livres sur d'autres thèmes :
Quel Tour pour demain ? (Jacques Marchand)
Conditions climatiques et compétitions cyclistes (JP.Bourgier et G.Staron)

En plus de ça, devrait s'ajouter prochainement en auto-cadeau "La fabuleuse histoire du GP des Nations" (D.Béoutis).

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Breizh Arzh » 29 Déc 2020, 19:16

Bonne lecture!

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar Mats » 30 Déc 2020, 10:56

darth-minardi a écrit:Conditions climatiques et compétitions cyclistes (JP.Bourgier et G.Staron)
La fabuleuse histoire du GP des Nations" (D.Béoutis).


Ces deux-là m'intéressent également !
De mon côté, c'était très orienté BD cette année : Le tour des géants, de Nicolas Debon, qui retrace le Tour 1910, et l'intégrale Echappées belles de Christian Lax.

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Re: [Médias] Livres sur le cyclisme

Messagepar jpleco » 07 Jan 2021, 19:46

Je vous propose le nouveau livre que j'ai écrit et qui vient de sortir :
LE CYCLISME EN NNORMANDIE - QUE SONT-ILS DEVENU ?
Cet ouvrage qui est consacré aux anciens coureurs professionnels Normands est édité par WOOZ-EDITIONS et a été préfacé par Daniel MANGEAS..
41 anciens champions ont accepté de se livrer et de raconter leurs souvenirs (les bons mais aussi les moins bons), sans oublier leur reconversion qui est toujours un moment très particulier dans la vie des sportifs de haut niveau.
Dans ce livre vous retrouverez des coureurs qui ont fait la renommée du cyclisme normand :
Jean-Claude BAGOT, Vincent BARTEAU, Camille BOUQUET, Philippe BOUVATIER, David BREARD, Yavé CAHARD, Michel COROLLER, Gaylord CUMONT, Jean-Philippe DOJWA, Claude DUBOST, Daniel DUCREUX, Philippe DUREL, Sébastien FLICHER, Yvan FREBERT, Laurent GENTY, Thierry GOUVENOU, Charles GUILBERT, Hervé HENRIET, Peter HILL, Jean JOURDEN, Raymond LEBRETON, Claude LECHATELLIER, Frédéric LECROSNIER, François LEMARCHAND, Alphonse LEGAGNEUR, Daniel LEVEAU, Éric LOUVEL, Gérard MACÉ, Denis MARIE, Thierry MARIE, Raymond MARTIN, Amaêl MOINARD, Franck MORELLE, Laurent PAUMIER, Franck PENCOLÉ , Jacques RICQUE, Charles ROUXEL, Clément SAINT-MARTIN, Fabien TAILLEFER, Bruno THIBOUT, Franck VERMEULEN.
Vous pouvez le commander auprès de l’éditeur woozeditions@gmail.com ou me contacter directement au 02 35 79 01 41 ou par mail j-p.lecoffre@wanadoo.fr
Le livre est disponible chez de nombreux libraires de Normandie et également chez quelques marchands de cycles.
Livre de 232 pages vendu 20,00 euros.

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