[2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - E21 l P.375

Retrouvez les sujets des courses de l'année 2020.

Modérateur: Animateurs cyclisme pro

Quelle note donnez-vous à ce Giro ?

- 0/10 : On a évité le départ en Hongrie, mais aussi l'Agnel : cœur brisé...
2
2%
- 1/10 : Car je n'ai pas apprécié que Samitier termine devant APP au général.
3
2%
- 2/10 : Car la montagne et le Giro en général était vraiment mal tracée !
5
4%
- 3/10 : Comme la note de Nibali au contrôle d'endurance en 3e semaine.
9
7%
- 4/10 : Mais qui sont donc ces jeunes coureurs présents aux premières places du CG ?
9
7%
- 5/10 : Car Sagiv a terminé le Giro, et ça vaut bien la moyenne pour cet exploit.
14
11%
- 6/10 : Car les rouleurs ont remporté 7 étapes alors qu'il n'y avait que 3 chronos, quels monstres !
17
13%
- 7/10 : Du What the Fuck tout les jours malgré le tracé, c'est ça qu'on a aimé !
39
30%
- 8/10 : Viva Nono.
16
12%
- 9/10 : Car f*cking montée du Stelvio.
9
7%
- 10/10 : Car personne n'attendait la bataille entre TGH et Hindley pour le Rose.
6
5%
 
Nombre total de votes : 129

[2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - E21 l P.375

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:36

Image

Image

Image

Image


Présentation réalisée à l'aide de : Wikipédia (Giros & Cols) - bikeraceinfo.com - Site du Giro 2020 (Fr) - Site du Giro-e - Site du Giro (Archives) (Fr & En) - Roadbook

Remerciements à : Ab63, Aram & bullomaniak pour leurs avis (à venir)

.Plan.
Image


.Diffusion TV.
.La Chaine l'Equipe.
Samedi 3 Octobre l Etape 1 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h50
Dimanche 4 Octobre l Etape 2 : ça va frotter - 16h35 l Etape à partir de 13h25
Lundi 5 Octobre l Etape 3 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h35
Mardi 6 Octobre l Etape 4 : ça va frotter - 12h00 & 16h05 l Etape à partir de 12h15
Mercredi 7 Octobre l Etape 5 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Jeudi 8 Octobre l Etape 6 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Vendredi 9 Octobre l Etape 7 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 13h00
Samedi 10 Octobre l Etape 8 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Dimanche 11 Octobre l Etape 9 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Lundi 12 Octobre l Repos
Mardi 13 Octobre l Etape 10 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Mercredi 14 Octobre l Etape 11 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Jeudi 15 Octobre Octobre l Etape 12 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Vendredi 16 Octobre l Etape 13 : ça va frotter - 12h00 & 16h35 l Etape à partir de 12h30
Reste du programme à venir

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:40

Image

Image

Image

Image

Image

Image



Image

• Départ réel : ~13h15 (Premier coureur) | • Arrivée : ~16h35 (Dernier coureur)

Image

Km 1.1 - Intermédiaire - Monreale-Cattedrale
Km 1.1 - 4°C - Monreale-Cattedrale
Km 9.1 - Intermédiaire - Via Roma


Tappa °1 - Le parcours se déroule entièrement sur des voies urbaines. Depuis Monreale, la route s'élève en direction de la cathédrale puis les coureurs empruntent une descente rapide vers le centre de Palerme. Le pointage intermédiaire se trouve au pied, au moment où le parcours vire à gauche. La deuxième partie du contre-la-montre se caractérise par de longues lignes droites reliées par des virages larges. La route s'élève à nouveau pendant 1km, avant de redescendre pendant 3km. Le profil est sans relief majeur, avec quelques faux-plats montants et descendants. Les 2700 derniers mètres sont en ligne droite, sur la Via della Liberta.

Le final - Le final est plat et en ligne droite jusqu'à l'arrivée sur une route de 7m de large.



L'avis de Bad_Neos - Un contre-la-montre assez atypique qui va demander beaucoup de puissance avec une grande partie en faux-plat descendant malgré un départ plus costaud. Le tracé apparait peu technique avec de grandes lignes droites, laissant penser que les plus rapides iront très vite.

L'avis d'Aram - Un chrono assez original pour débuter un Giro. Je ne me souviens pas d’avoir vu un autre chrono de ce genre sur un GT, en tout cas pas récemment. J’aime plutôt bien. La descente n’a pas l’air dangereux puisqu’elle est très rectiligne avec seulement deux épingles. Je suis assez curieux et puis le décor est – pour autant que je puisse en juger grâce à Google – splendide.

L'avis de Bullomaniak - Choix assez étrange que ce chrono "en descente". A part pour essayer d'établir un record de vitesse j'ai franchement du mal à voir l'intérêt. Autant faire un prologue pour avantager les meilleurs pilotes, là c'est très répétitif par rapport au chrono final. Au moins ça change du Tour de France.

L'avis d'Ab63 - Un chrono mi-long pour former les premiers écarts tout en laissant une certaine incertitude sur le porteur du maillot rose au cours de la semaine. Assez original en plus car avec plus de descente que de montées. Un bon début.



Monreale - Voisine de Palerme, Monreale s'inscrit sur un vaste territoire présentant ne grande particularité historique : la ville, qui comprend aujourd'hui 40 000 habitants, s'est étendue autour de l'extraordinaire cathédrale romane érigée en 1174 sous le règne de Guglielmo II. Monreale a été déclarée en 2015 au Patrimoine Mondial de l'Unesco avec les monuments arabo-normands de Palerm et de Cefalù. Les arts de la mosaïque et de la céramique font partie de l’héritage de la ville sicilienne. Monreale se distingue également par la production agricole : les vins Insolia, Grillo, Catarratto, Nero d’Avola, Perricone ; et l’huile d’olive vierge extra AOP Val di Mazara. Le pain de Monreale est également fameux, cuit dans un four au feu de bois qui permet également de préparer des biscuits inventées par les nonnes de San Castrense. Les grandes manifestations qui rythment la vie de Monreale sont le festival de musique sainte, le banquet du saint crucifix, l’ “Infiorata” et l’été monrealais

Palerme - Il s'agit de la capitale de la région autonome de Sicile. Palerme est la capitale de la région autonome de Sicile. La ville est connue pour son histoire, sa culture, son architecture et sa gastronomie, jouant un rôle important pendant la majeure partie de son existence; il a plus de 2 700 ans. Palerme est la capitale culturelle, économique et touristique de la Sicile. C’est le site principal du patrimoine mondial de l’UNESCO arabo-normand de Palerme et les églises de la cathédrale de Cefalù et de Monreale.

Image

Image



Image

• Départ réel : 12h55 | • Arrivée : 16h39 (40 km/h), 16h28 (42 km/h), 16h17 (44 km/h)

Image
Image

Km 37.6 - 4°C - Santa Ninfa (4kms - 4.3%)
Km 50.9 - Traguardo Volante - Castelvetrano
Km 137.9 - Traguardo Volante - Porto Empedocle
Km 150.0 - 4°C - Agrigento (3.7kms - 5.3%)


Tappa °2 - La première partie de l’étape est sinueuse, vallonée et piégeuse au moment de traverser les environs de Trapani en direction de la vallée du Belice. La deuxième partie emprunte essentiellement des routes rapides, à l’écart des zones urbaines. Après avoir quitté Alcamo, le parcours ondule entre Calatafimi, Salemi et Santa Ninfa, jusqu’à Castelvetrano, avant d’emprunter la voie rapide qui mènera les coureurs vers les environs d’Agrigento et la Vallée des Temples, à 4km de l’arrivée.

Le final - Il se fait sur des pentes à 5%, avec un passage à 9% à 3km de l’arrivée. La route est large et avec un bon revêtement. On trouve deux virages en épingle dans la première partie de l’ascension finale, avant une succession de virages modérés. La dernière ligne droite, longue de 250m, offre une largeur de 8m.



L'avis de Bad_Neos - Dès la deuxième étape, les favoris pourront éventuellement se découvrir. Toute la deuxième partie d’étape se fait en bord de mer après une première partie d’étape vallonnée avant d’arriver vers Agrigente et sa montée finale. Celle-ci ressemble plus à un faux-plat Battaglin-like cependant.

L'avis d'Aram - Une étape assez peu intéressante sur le papier puisqu’elle est facile jusqu’au pied de la dernière bosse. De plus la majeure partie du parcours emprunte une route très large, rectiligne et plate qui promet l’ennui. Quant à la dernière côte, elle n’est guère raide même si elle est plus dure que celle de Frascati l’année dernière où on avait vu un peu de mouvement. Je n’attends pas un spectacle dingue mais au moins un peu de tension dans le final.

L'avis de Bullomaniak - Comme ce Giro manquait d'arrivées au sommet, on s'est dit qu'il fallait planter une belle étape vallonnée en supprimant toute chance pour des baroudeurs de se jouer la gagne. C'est gâcher le terrain proposé pour du spectacle "vueltaesque", et c'est taillé pour un Matthews.

L'avis d'Ab63 - Arrivée pour puncheurs où des petits écarts pourraient de nouveau se créer entre les leaders. Pas mal mais il faut se rappeler que cette étape remplace un sprint prévu à l'origine en Hongrie.



Alcamo - Elle est située à la frontière avec la ville métropolitaine de Palerme, à une distance d’environ 50 km de Palerme et de Trapani. On suppose que la ville d’Alcamo est née à partir de la colonie de Longarico aux mains des Berbères, qui ont trouvé cette colonie semi-déserte. La première preuve de l’existence d’Alcamo remonte à 1154 grâce à un passage du livre de Roger II, écrit par le géographe arabe Idrisi sur ordre du roi normand afin d’obtenir une collection de cartes géographiques. Il y a des discordances concernant l’étymologie du toponyme “Alcamo”. Une hypothèse lie le nom actuel au mot arabe al-qamah, qui signifierait «terre boueuse» ou «terre fertile»

Agrigento - L’ancienne ville grecque d’Akragas, plus tard appelée par les Latins Agrigentum, a été fondée vers 580 a.C par une colonie de Geloi-Rodiensi, dirigée par les écistes Aristoneo et Pistillo dans la plaine où se trouvent aujourd’hui les restes d’anciens temples et connus dans le monde “La Vallée des Temples” (inscrite par l’UNESCO dans la liste des sites du patrimoine mondial). Akragas était limité à l’ouest par la rivière Hypsas (Dragon) et au sud par la rivière Akragas (San Biagio). L’acropole a été construite à l’endroit maintenant occupé par Agrigente moderne. Dès le début, la ville avait son propre magasin sur la mer. Aujourd’hui, 2020, les célébrations sont en cours à Agrigente pour les 2600 ans d’histoire depuis la fondation de la ville.

Image

Image



Image

• Départ réel : 12h25 | • Arrivée : 16h44 (35 km/h), 16h29 (37 km/h), 16h15 (39 km/h)

Image
Image

Km 107.4 - Traguardo Volante - Zafferana Etnea
Km 130.9 - Traguardo Volante - Linguaglossa
Km 150.0 - 1°C - Etna (18.8kms - 6.6%)


Tappa °3 - La première grande arrivée au sommet, après un début d’étape valloné. Le parcours file depuis Enna vers les terres intérieures de la Sicile, jusqu’au pied du célèbre volcan, avec l’ascension inédite de Linguaglossa à Piano Provenzana (18 km avec une moyenne de 7% et une pointe à près de 10% dans le final).

Le final - L’ascension finale (18,9 km) se fait sur le versant nord-est de l’Etna, en suivant une série de virages en épingles au milieu des coulées de lave plus ou moins récentes. La pente moyenne est de 6,6%, avec environ 9% dans les 3 derniers km et une pointe à 11% à 1,5km de l’arrivée. La dernière ligne droite est longue de 50m et large de 6,5m.



L'avis de Bad_Neos - L’Etna, l’Etna ! L’Etna…encore et toujours présent, encore et toujours en Course de Côte, sans variation malgré les possibilités. Certes, première semaine, premier vrai test pour les favoris, mais on ne peut que déjà –à l’image de La Planche des Belles Filles sur le Tour- s’en lasser ou presque avec une redondance ces dernières années. Allez, un bon point pour une étape relativement vallonnée tout de même, laissant espérer une échappée assez costaude.

L'avis d'Aram - Comme d’habitude quand le Giro s’aventure en Sicile, nous avons droit à la sempiternelle arrivée sur les pentes de l’Etna, même si cette fois-ci c’est le versant nord vers le Piano Provenzana qui sera emprunté. La route vers le sommet est large et belle et malgré l’arrivée en altitude, il ne faut à mon avis pas attendre beaucoup de cette étape, à part éventuellement dans les tout derniers kilomètres qui sont les plus raides. Mais franchement ça ne m’excite pas beaucoup.

L'avis de Bullomaniak - L'Etna c'est la Planche des Belles Filles de RCS. Une arrivée au sommet médiocre qui se joue très souvent au punch dans le dernier kilomètre mais qu'on se bouffe à répétition parce que c'est la seule arrivée au sommet valable du coin (Haute Saône - Sicile). Au moins cette année on change de versant, et ça fera peut-être plus de dégâts.

L'avis d'Ab63 - A nouveau pour remplacer une étape plate : l'Etna ! Comme d'habitude en Sicile, on y a le droit, c'est pas très orginal même si on nous annonce un versant inédit. Versant qui présente les plus durs poucentages dans les 3 derniers km, pire configuration pour avoir des attaques. En soi, le fait de rentrer directement dans le vif sujet est intéressant mais une de ces trois premières étapes aurait dû être attribuée aux sprinteurs et on devrait justement avoir un simple sprint au sommet.



Enna - Enna est connue comme le plus haut conseil régional d’Italie, à près de 1 000m d’altitude. Grecs, Romains, Byzantins, Arabes, Normands, Suèves et Aragonais ont tour à tour occupé ce point dominant au centre de la Sicile, riche d’une grande histoire et offrant des vues panoramiques sur l’île

Etna / Linguaglossa - Linguaglossa est un village typique à 44km de Catane, avec des rues et des portails taillés dans des pierres de lave, des bâtiments anciens et de nombreuses allées ornées de muraux. Un historien du 16e siècle a affirmé que Linguaglossa a été fondée par un groupe d’artisans génois et lombards installés à Castiglione. Autour de l’an 1100, ils ont quitté ce village pour s’installer de façon permanente sur ce nouveau territoire et ont développé l’extraction de résine de pins : Linguaglossa était née. Le nom Lingiuaglossa correspondrait à la juxtaposition du mot latin “lingua” et du mot grec “glossa”, les deux désignant la “langue” de lave sur laquelle la ville a été fondée. De nouvelles études suggèrent une origine arabe, la ville étant un point de passage essentiel sur la route entre la mer Ionienne et la mer Tyrrhénienne.

Image

Image



Image

• Départ réel : 12h30 | • Arrivée : 16h12 (38 km/h), 16h00 (40 km/h), 15h49 (42 km/h)

Image

Km 55.8 - Traguardo Volante - Francavilla di Sicilia
Km 75.4 - 3°C - Portella Mandrazzi (22.6kms - 4%)
Km 114.0 - Traguardo Volante - Barcellona Pozzo di Gotto


Tappa °4 - Une étape courte, avec l’ascension relativement modeste de Portella Mandrazzi (pente moyenne : 4%) pour mener le peloton de la côte ionienne jusqu’aux rives de la mer Tyrrhénienne. Les routes sont larges et sans difficultés dans les 40 derniers kilomètres, avec un sprint attendu à l’arrivée.

Le final - Le parcours abandonne la route ss. 13 à 2km de l’arrivée pour atteindre le bord de mer avec une descente modérée et des virages larges. Un dernier virage à gauche mène à une ligne droite de 850m (8m de large).



L'avis de Bad_Neos - Probablement l’étape la mieux tracée et la plus intéressante de ce Grand Départ en Sicile. Pas pour la lutte pour le général, mais avec le Portella Mandrazzi en plein milieu de cette assez courte étape, les baroudeurs auront de grandes chances de mettre un peu le bordel avec une arrivée au sprint incertaine…mais première occasion tout de même.

L'avis d'Aram - Une étape plus intéressante que les précédentes je trouve, car elle est courte et très ouverte avec une longue montée en plein milieu du tracé. Le sprint n’est pas garanti et même s’il a lieu, tous les sprinteurs ne seront pas forcément là.

L'avis de Bullomaniak - Une étape qui aurait être très intéressante, mais qui en première semaine et entre deux courses de côte va se résumer à un match entre l'échappée et les sprinteurs. Après trois étapes de souffrance les hommes rapides ne voudront pas manquer l'occasion, ce sera donc un sprint massif, avec peut-être quelques absents.

L'avis d'Ab63 - Les sprinteurs vont retrouver le sourire avec ce profil typique des débuts de Giri, le long col au milieu ne devrait pas leur poser trop de souci mais ajoutera un peu d'incertitude, c'est bien.



Catania - Catane se situe sur la côte est sicilienne, sur une plaine entre la mer Ionienne et les pentes majestueuses de l’Etna. La vieille ville concentre les sites touristiques et peut facilement être explorée à pied. Selon Thucydide, Catane a été fondée en 729 avant J.C. par des colons grecs. Les Romains ont conquis la ville en 263 avant J.C et Catane a été élevée au rang de colonie romaine sous l’empereur Auguste. La ville a ensuite souffert de la chute de l’Empire romain et essuyé des invasions barbares. L’avènement des Normands à Catane a mené à la construction de la grande cathédrale-forteresse au centre de la ville. L’éruption de l’Etna en 1669 et le tremblement de terre de 1693 ont profondément changé le territoire. Catane s’est réinventée dans un style baroque fleuri. La ville est désormais habitée par environ 300 000 personnes.

Villafranca Tirrena - La ville s’étend presque jusqu’à la pointe orientale de la Sicile, à quelques kilomètres de Messine, depuis la côte tyrrhénienne jusqu’aux pentes des collines voisines où se trouvent les villages de Serro et Calvaruso. Grâce à sa position géographique et son accessibilité par la route et par le rail, Villafranca Tirrena est une destination de choix. Alexandre Dumas a publié un roman consacré au bandit local Pasquale Bruno. Le “Bomparizzu” est une cérémonie traditionnelle autour d’un feu de joie allumé le soir du 5 décembre sur la Piazza Castello en l’honneur du saint patron de la ville. La légende veut que la croix en bois conservée dans l’église de Saint Nicolas était portée jusqu’à la mer et nettoyée dans un bain d’eau salée jusqu’à ce que le porteur de la croix décède dans les mois suivant la procession, plusieurs années de suite.

Image

Image



Image

• Départ réel : 10h30 | • Arrivée : 15h26 (36 km/h), 15h10 (38 km/h), 14h56 (40 km/h)

Image
Image

Km 80 - Traguardo Volante - Catanzaro Lido
Km 91.8 - 3°C - Catanzaro
Km 111.2 - 3°C - Tiriolo (11kms - 5%)
Km 187.3 - Traguardo Volante - Cosenza
Km 213.4 - 1°C - Valico di Montescuro (24.2kms - 5.6%)


Tappa °5 - Cette étape parcourt la Calabre avec un profil vallonné et exigeant. Les coureurs vont traverser trois capitales provinciales (Vibo Valentia, Catanzaro et Cosenza) et affronter de nombreuses difficultés, notamment trois ascensions répertoriées. La dernière, Valico di Montescuro, fait plus de 25km de long, avec un dénivelé de près de 1.500 m et une dernière partie difficile. Après le sommet, les coureurs plongeront vers l’arrivée avec une descente de 10km.

Le final - La route plonge dans Moccone (à 4km de l’arrivée), avant une descente moins prononcée jusqu’à Camigliatello. Le parcours traverse une partie de la zone urbaine (avec certains passages étroits) avant de faire un demi-tour à 1,2km de l’arrivée. Deux virages larges (à environ 400m de l’arrivée) mènent à la dernière ligne droite, avec un largeur de 6,5m.



L'avis de Bad_Neos - Une étape qui, encore plus dans la nouvelle mouture du Giro, peine à trouver sa place. Sa longueur est plutôt intéressante, tout son cœur d’étape également avec une partie vallonnée et assez escarpée, mais la montée du Valico di Montescuro fait furieusement penser à l’étape de San Giovanni Rotondo l’an passé même si l’on retrouve ici une montée de plus de 25 kilomètres et tournant aux alentours des 6/7 % sur ses 10 derniers kilomètres. Une étape pour baroudeurs et pour prendre le maillot rose. Pour les favoris, vu le menu après, ça me parait plus compliqué.

L'avis d'Aram - Une étape assez bizarre je dois dire, que j’ai du mal à appréhender puisque la montée du valico di Montescuro est longue et proche de l’arrivée, mais assez roulante. Je pense que l’étape est destinée aux baroudeurs avec possiblement le maillot rose à la clef. A moins d’une défaillance surprise, je ne vois pas les favoris s’expliquer ce jour-là. Je suis quand même assez curieux de voir comment la victoire d’étape va se décider, puisque le final est assez original avec une courte descente et des passages étroits (selon le site officiel de la course) dans le village d’arrivée. C’est en somme une version plus dure de l’étape de San Giovanni Rotondo de l’année dernière.

L'avis de Bullomaniak - Un parcours hyper sympa mais qui souffre de son placement dans la première semaine. Le général se sera déjà étalonné avec le chrono inaugural et l'Etna, et les leaders devraient rester tranquille. C'est très proche de l'étape de San Giovanni Rotondo l'an dernier où Fausto Masnada s'était imposé et où Valerio Conti avait pris le maillot rose. Pour baroudeurs donc.

L'avis d'Ab63 - A nouveau une explication entre leaders, le col final est long et très régulier dans sa deuxième partie, l'arrivée après une courte descente est intéressante.



Mileto - Mileto est une ville récente, établie en 1784 selon une urbanisation efficace sur les ruines d’une ancienne ville normande détruite par un tremblement de terre. On peut encore admirer dans les rues de Mileto des portails en granit qui remontent à l’ancienne ville. En 1939, les restes d’une villa romaine avec des mosaïques au sol datant du 1er et du 2e siècle ont été découverts. Il n’y a pas de trace de l’ère romaine. En 1059, Mileto est offerte au plus jeune frère de Roberto Guiscard, Roger Ier de Sicile. Mileto devient alors le lieu de résidence du Comte et la capitale de la Provincia Melitana, d’où est lancée la conquête de la Sicile arabe, jusqu’à l’entrée dans Palerme en 1072. C’est à cette époque que la cathédrale et l’abbaye bénédictine sont construites. Après la période normande, la ville a été secouée par des tremblements de terre jusqu’à être détruite le 5 février 1783.

Camigliatello Silano - Spezzano della Sila est une ville de 4 500 habitants dans la province de Cosenza située sur une colline, avec une altitude moyenne de 900 mètres. La municipalité se situe dans la zone du parc national de Sila. On trouve également sur son territoire Camigliatello Silano, un des sites touristiques de montagne les plus célèbres de la Calabre, avec le lac Cecita. Spezzano est née à la fin du 9e siècle, créée par des réfugiés fuyant la ville de Cosenza après les incursions sarrasines.

Image

Image



Image

• Départ réel : 11h50 | • Arrivée : 16h41 (39 km/h), 16h26 (41 km/h), 16h12 (43 km/h)



(La dernière bosse fait plutôt 750ms à 6.3% selon le Roadbook)
Image
Image

Km 62.1 - Traguardo Volante - San Severino Lucano
Km 135.1 - Traguardo Volante - Craco - Peschiera
Km 162.3 - 3°C - Millotta (4.7kms - 7%)


Tappa °6 - L’étape est d’abord vallonnée et casse-pattes avec une traversée du parc national Pollino. Le parcours s’aplanit après avoir passé le lac du Monte Cotugno et les coureurs prennent la direction de Matera. De nouvelles montées et descentes légères offriront des opportunités aux puncheurs dans le final.

Le final - Le parcours est en légère descente dans le final disputé sur de larges avenues avec des virages modérés jusqu’à la flamme rouge. Deux virages à gauche au niveau du dernier kilomètre mènent à une dernière ligne droite de 800m (largeur au niveau de la ligne d’arrivée : 7,5m), avec une légère inclinaison.



L'avis de Bad_Neos - Nouvelle étape qui vient remplacer l’une des étapes en Hongrie. Il s’agit en réalité de la moitié de l’étape terminant à Brindisi, mais le début d’étape est grandement musclé. Sachant cette donnée pour les baroudeurs, avec une arrivée pas évidente non plus vers Matera, on peut se poser la question de la pertinence de cette étape au regard des sprinteurs, car certains devront attendre la 7e étape pour sprinteur [insérer note que Mareczko ne sera déjà plus là de toute façon]. La nécessité d’une telle étape peut se questionner également par rapport à la présence de celle de Vieste deux jours plus tard.

L'avis d'Aram - C’est la sixième étape et mine de rien c’est la première où le sprint me semble garanti, même si ce sera un sprint pour costauds puisqu’il faudra négocier la montée de Milotta et les dix derniers kilomètres qui montent légèrement vers Matera. Sagan, s’il est à un bon niveau, sera le grand favori.

L'avis de Bullomaniak - Étape indécise intéressante mais où le peloton sera frais pour contrôler la course. Si l'échappée met du temps à partir, elle ira au bout, autrement il va être compliqué de trouver des profils qui voudront à tout prix jouer le sprint, c'est un peu difficile pour les grosses cuisses.

L'avis d'Ab63 - Une jolie étape pour costauds. Le départ difficile favorisera l'échappée mais les sprinteurs costauds comme Matthews et Sagan devraient vouloir en découdre dans ce joli final. La côte le plus dure du final à 25km pour user puis 12 derniers km avec pas moins de 5km de montées répartis en 4 parties, 3 ne dépassent pas 4,4% de moyenne mais on a quand même 700m à 7% à 2km de la ligne ! Le final devrait être vraiment sympa à suivre et les leaders devront rester méfiants d'autant que les trois derniers km sont très sinueux !



Castrovillari - Ville charmante abritant 22 000 habitants, Castrovillari est l’un des centres principaux du parc national Pollino. De nombreuses découvertes archéologiques attestent un héritage hélène et bruttien., et d’autres restes sur les rives du Coscile remontent à l’ère paléolithique. Le nom Castrovillari vient probablement du latin médiéval “castrum villarum” (“la forteresse des villas”). On y trouve de nombreux palais de nobles et des bâtiments d’intérêt historique et architectural comme le sanctuaire de la Madonna del Castello et la basilique San Giuliano.

Matera - Laissez vous aller, suivez votre instinct et explorez les labyrinthes de pierres où se perd le fil du temps. Découvrez le charme d’une histoire très ancienne et approchez ses racines les plus profondes, à partir du plateau de Murgia, fait de tuf, un calcaire tendre qui a donné vie à Matera, capitale européenne de la culture en 2019. Cette roche douce est à l’origine des Sassi, qui se répartissent en deux ensembles d’habitat troglodytique. Ils sont séparés par un canyon spectaculaire, surplombé par les murs d’enceinte ancrés dans les terres du parc archéologique des églises rupestres de Matera. Ce site unique a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa valeur historique, archélogique et panoramique. Sa magie lui a permis d’acquérir une grande renommée au fil du temps avec son décor de film qui donne l’impression, notamment au coucher du soleil, de vivre une scène de la Nativité. Avec un paysage pur et authentique vierge de signes de modernité, le parc de la Murgia Materana et les Sassi présentent des traces de vie humaine remontant à la préhistoire. Continuellement habitués, ils sont les témoins de l’histoire. Et c’est précisément la beauté intemporelle du paysage unique de Matera qui en fait un décor de film naturel, qui a inspiré de nombreux réalisateurs de films italiens et étrangers. Matera est apparu sur la carte du cinéma avec L’Évangile selon saint Matthieu (1964) de Pier Paolo Pasolini, qui disait avoir trouvé à Matera les décors et visages perdus de la Palestine. Parmi les autres films prestigieux, on compte Le Roi David (1985) de Bruce Beresford, Le Soleil même la nuit (1990) de Paolo et Vittorio Taviani, Marchand de rêves (1995) de Giuseppe Tornatore, La Passion du Christ (2004) de Mel Gibson, et plus récemment Ben-Hur (2014) de Timur Dekmambetov, The Young Messiah (2016) de Cyrus Nowrasteh ) et le film de James Bond Mourrir peut attendre (2020) de Kary Fukunaga.

Image

Image



Image

• Départ réel : 13h10 | • Arrivée : 16h34 (42 km/h), 16h25 (44 km/h), 16h16 (46 km/h)

Image

Km 66.2 - Traguardo Volante - Taranto
Km 91.5 - Traguardo Volante - Grottaglie


Tappa °7 - L’étape est presque entièrement plate et se dispute essentiellement sur des routes larges et rectilignes. Les traversées de zones urbaines présentent des passages plus techniques avec des ronds-points, des barrières, du mobilier urbain, des pavés et des ralentisseurs entre autres obstacles. Les 30 derniers km sont courus sur des routes larges et rapides.

Le final - Les 5 derniers km se disputent en partie sur des routes larges et droites et en partie dans des zones urbaines avec une série de virages et de rétrécissements. Entre 5 et 2 km avant l’arrivée, le parcours est essentiellement en descente, avant de se poursuivre avec une inclinaison modérée. Le dernier virage à 1,2 km de l’arrivée, avant une dernière ligne droite d’une largeur de 7,5m.



L'avis de Bad_Neos - C’est plat et c’est court dans cette nouvelle version de l’étape. Allez, un sprint !

L'avis d'Aram - Les sprinteurs les plus lourds auront évidemment coché cette étape qui ne présente pas la moindre difficulté, à part peut-être le final (là-dessus je dois me fier à la description donnée sur le site officiel, à savoir cinq derniers kilomètres en légère descente avec des virages et des rétrécissements, mais une longue dernière ligne droite). Pour les autres, ce sera une journée tranquille.

L'avis de Bullomaniak - Étape parfaite pour une belle grosse chute collective qui sort deux-trois favoris de la course au maillot rose. Aucune chance que ça échappe à un sprint massif sauf les éventuelles (peu probables) bordures.

L'avis d'Ab63 - Etape courte et plate comme la main, une bonne respiration dans cette semaine difficile. Les purs sprinteurs vont s'en donner à coeur joie et ne devront pas rater l'occasion !



Matera - Laissez vous aller, suivez votre instinct et explorez les labyrinthes de pierres où se perd le fil du temps. Découvrez le charme d’une histoire très ancienne et approchez ses racines les plus profondes, à partir du plateau de Murgia, fait de tuf, un calcaire tendre qui a donné vie à Matera, capitale européenne de la culture en 2019. Cette roche douce est à l’origine des Sassi, qui se répartissent en deux ensembles d’habitat troglodytique. Ils sont séparés par un canyon spectaculaire, surplombé par les murs d’enceinte ancrés dans les terres du parc archéologique des églises rupestres de Matera. Ce site unique a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa valeur historique, archélogique et panoramique. Sa magie lui a permis d’acquérir une grande renommée au fil du temps avec son décor de film qui donne l’impression, notamment au coucher du soleil, de vivre une scène de la Nativité. Avec un paysage pur et authentique vierge de signes de modernité, le parc de la Murgia Materana et les Sassi présentent des traces de vie humaine remontant à la préhistoire. Continuellement habitués, ils sont les témoins de l’histoire. Et c’est précisément la beauté intemporelle du paysage unique de Matera qui en fait un décor de film naturel, qui a inspiré de nombreux réalisateurs de films italiens et étrangers. Matera est apparu sur la carte du cinéma avec L’Évangile selon saint Matthieu (1964) de Pier Paolo Pasolini, qui disait avoir trouvé à Matera les décors et visages perdus de la Palestine. Parmi les autres films prestigieux, on compte Le Roi David (1985) de Bruce Beresford, Le Soleil même la nuit (1990) de Paolo et Vittorio Taviani, Marchand de rêves (1995) de Giuseppe Tornatore, La Passion du Christ (2004) de Mel Gibson, et plus récemment Ben-Hur (2014) de Timur Dekmambetov, The Young Messiah (2016) de Cyrus Nowrasteh ) et le film de James Bond Mourrir peut attendre (2020) de Kary Fukunaga.

Brindisi - Brindisi se dresse sur un port naturel qui a la forme de deux bras (les soi-disant cornes de cerf) et représente une crique coincée dans la côte adriatique des Pouilles. À l’intérieur des deux bras, qui déterminent le Seno di Levante et le Seno di Ponente, plus extérieurs que le port se trouvent les îles Pedagne, un petit archipel utilisé à des fins militaires. Il a une morphologie de la zone plate et l’ensemble de la zone municipale s’inscrit dans la plaine de Brindisi et se caractérise par la forte vocation agricole de ses terres. Il est situé dans la partie nord-est de la plaine du Salento, à environ 40 kilomètres de la vallée d’Itria et à 45 kilomètres de la mer Ionienne. La zone municipale nord est baignée par la principale voie navigable du Salento, le canal royal qui se jette dans Torre Guaceto. Brindisi a une superficie de 328 kilomètres carrés et bénéficie de la présence de l’aéroport du Salento.

Image

Image



Image

• Départ réel : 11h35 | • Arrivée : 16h44 (39 km/h), 16h28 (41 km/h), 16h13 (43 km/h)



Dernière bosse de 1kms à 9.3%
Image
Image

Km 90.3 - Traguardo Volante - Manfredonia
Km 106.2 - 2°C - Monte Sant'Angelo (9.6kms - 6.1%)
Km 157.3 - 4°C - La Guardiola (1.1kms - 7.4%)
Km 185.5 - Traguardo Volante - Vieste


Tappa °8 - La première partie de l’étape est plate jusqu’à Manfredonia. Ensuite, le parcours est vallonné et piégeur jusqu’à Gargano, avec l’ascension du Monte Sant’Angelo, et des routes casse-pattes le long de la côte australe. En atteignant Vieste, les coureurs affronteront un circuit de près de 15km avec des montées courtes et explosives.

Le final - Le circuit final (14,5km) commence avec la montée difficile de la Via Saragat (environ 1km avec une pointe à 15-17%), avant un long faux-plat descendant qui ramène vers la côte. Le parcours s’aplanit à nouveau pour les 2 derniers km. La dernière ligne droite (1 000m) est large de 7,5m.



L'avis de Bad_Neos - Nouvelle étape hybride avec un circuit final tourné pour les sprinteurs. Cependant, tout le milieu de l’étape ne leur est pas du tout favorable, et les baroudeurs auront un terrain roi, là encore.

L'avis d'Aram - L’étape du Gargano qui revient fréquemment sur le Giro (il faut dire que la botte est assez étroite et que c’est un joli coin). C’est une journée destinée aux baroudeurs même si un sprint n’est pas à exclure. J’ai du mal à juger le circuit final mais il semble qu’il ne soit pas de tout repos, et on peut espérer une fin de course agréable bien que pour les favoris ce sera fort probablement une journée tranquille de plus.

L'avis de Bullomaniak - Étape très sympa pour voir de l'animation entre sprinteurs et éventuels attaquants Malgré tout c'est long, le peloton a le temps de s'organiser et les baroudeurs auront eu déjà pas mal d'étape à se mettre sous la dent. Ça peut accoucher d'une souris.

L'avis d'Ab63 - Encore une étape pour puncheurs où les leaders vont devoir rester méfiants ! En effet, le profil n'est pas effrayant mais l'étape sera très éprouvante. Les 110 derniers km sont quasiment jamais plat, les coureurs zigzagueront proches de la mer dans un magnifique cadre. Les deux points chauds du final seront le kilomètre à 9,1% à 24km de l'arrivée et les 500m à 10,4% à 10km. Le fait que ces bosses ne soient pas répertoriées pourrait faire du dégât et en surprendre quelques-uns. L'échappée sera favorite mais les Matthews/Sagan and co pourraient être à nouveau intéressés et donner un très beau spectacle dans le final.



Giovinazzo - Village fascinant en bord de mer, Giovinazzo conserve son coeur ancien avec le dolmen de San Silvestro, la cathédrale de Santa Maria Assunta, la Fontana dei Tritoni sur la Piazza Vittorio Emanuele II, sa marina et la magnifique promenade fortifiée avec un passage au-dessus de la mer. Ses belles plages et la chaleur des villageois en font un des villages médiévaux les plus charmants sur l’Adriatique. La ville célèbre la Madonna di Corsignano chaque mois d’août et de nombreux événements culturels animent Giovinazzo toute l’année, à l’image des feux de joie allumés pour Sant’Antonio Abate le 17 janvier.

Vieste - Vieste est la ville la plus orientale sur le promontoire de Gargano et dans la province de Foggia. De nombreux sites et découvertes archéologiques montrent que son territoire est habité depuis le paléolithique, à la faveur d’un climat favorable et d’une terre fertile, avec différentes sources d’eau. À 3km de la ville, des recherches ont montré l’existence d’une mine de silex, la plus vieille d’Europe. Vieste est la première destination touristique des Pouilles et une des principales destinations touristiques italiennes, avec le centre de vacances Pugnochiuso développé par Enrico Mattei, impressionné par la beauté naturelle de Gargano lors d’un voyage en avion au-dessus des Pouilles.

Image

Image



Image

• Départ réel : 10h30 | • Arrivée : 16h51 (33 km/h), 16h27 (35 km/h), 16h05 (37 km/h)

Image
ImageImage

Km 75.6 - Traguardo Volante - Guardiagrele
Km 100.4 - 1°C - Passo Lanciano (12.7kms - 6.9%)
Km 154.7 - 2°C - Passo San Leonardo (37.6kms - 3.4%)
Km 181.4 - 2°C - Bosco di Sant'Antonio (9.9kms - 5%)
Km 194.0 - Traguardo Volante - Rivisondoli
Km 208.0 - 1°C - Aremogna (9.2kms - 4.6%) - Dernier kilomètre à 10%


Tappa °9 - C’est une étape reine dans les Apennins, avec un dénivelé positif impressionnant (plus de 4 000m). Le parcours commence par longer brièvement la côte adriatique avant d’entrer dans les terres, en suivant des routes sinueuses jusqu’à Guardiagrele, avant d’enchaîner les longues ascensions du Passo Lanciano, Passo di San Leonardo et Bosco di Sant’Antonio, avec des pentes à plus de 10% dans la première montée. Après Pescocostanzo et Rivisondoli, le parcours atteint le pied de la dernière difficulté, à Roccaraso.

Le final - L’ascension finale fait près de 10km, avec une pente moyenne de 5,7% (en vérité, c'est d'abord un faux-plat et un mur dans le final et 4.6% de moyenne). La montée est irrégulière, avec une première partie abordable suivie d’un faux-plat descendant. La route se redresse dans les deux derniers kilomètres : 7% de moyenne, avec une pointe à 12% dans le dernier kilomètre. La ligne d’arrivée fait 6m de large.



L'avis de Bad_Neos - Une étape pour baroudeurs-grimpeurs de toute beauté, longue et accidentée pour user l’organisme des favoris, mais également une superbe occasion d’une victoire d’étape pour certains déjà décrochés au général. Normalement, pas grand-chose à prévoir pour les favoris avant le mur final d’Aremogna, mais que c’est mieux tracé que vers Camigliattelo Silano.

L'avis d'Aram - La première semaine s’achève sur cette étape mi-figue mi-raisin je trouve. Le passo Lanciano est un gros morceau mais il sera gravi par son versant le plus aisé, et ensuite, même s’il n’y a plus un mètre de plat, les pentes sont plutôt douces. Je pense que chez les favoris on devrait voir du mouvement seulement en toute fin de course, dans le dernier kilomètre. Une défaillance est toujours possible mais ce ne sera probablement pas l’étape la plus spectaculaire de l’épreuve.

L'avis de Bullomaniak - Étape d'usure qui va se jouer dans les derniers mètres avec un sprint entre leaders. Beaucoup de dénivelé qui rendra difficile la victoire d'une échappée, c'est surtout une étape importante pour le classement de la montagne. Vraiment un exemple type de pourquoi il ne faut pas faire des arrivées au sommet, catastrophique.

L'avis d'Ab63 - Pour bien finir une semaine très difficile : le premier enchainement de cols de ce Giro. Une très belle étape avec 120 derniers km en montagnes russes majoritairement montantes. Les montées seront peu pentues mais très usantes jusqu'au dernier km qui est à 10%. Il n'y aura pas de grandes attaques mais une course d'usure et une explication en puncheur entre les leaders.



San Salvo - San Salvo est baignée par la mer Adriatique et est la porte d’entrée sud des Abruzzes. Un important centre de production et de commerce déjà à l’époque romaine (I-IV siècle après JC) a été refondé au début du Moyen Âge autour d’un monastère bénédictin, plus tard une abbaye cistercienne des Saints Vito et Salvo (X-XV siècles). En tant que petite ville rurale des XVIIIe et XIXe siècles, suite à la découverte de gisements de méthane, elle a entamé un processus d’industrialisation avec les implantations de la société italienne de verre (plus tard Pilkington et maintenant NSG) au début des années soixante du siècle dernier et de Magneti Marelli (aujourd’hui Denso), qui est allée de pair avec la croissance du commerce, du tourisme et des services aux entreprises. L’économie locale n’est pas moins soutenue par l’agriculture (vergers, oliveraies et vignobles), l’artisanat et le tourisme. Pavillon Bleu depuis 22 ans, destination touristique pour la mer et pour le patrimoine historique du centre habité fait partie de la précieuse Costa dei Trabocchi. En 1987, sur recommandation de Censis, elle est devenue “l’une des 100 communes de la petite grande Italie”. Jean-Paul II l’a visité le 19 mars 1983, à l’occasion de la journée consacrée au travail. Il a achevé la piste cyclable «Bike to Coast», qui reliera toute la côte des Abruzzes, et qui rejoint également le centre de la ville.

Roccaraso - Roccaraso est la station de ski la plus connue et la mieux équipée des Apennins. Elle est située à une courte distance de Rome et de Naples, sur les grands plateaux, entre les deux grandes zones protégées des parcs nationaux : celle historique des Abruzzes, du Latium et du Molise et celle de la Majelleta. Une longue histoire àsuccès: depuis plus de cent ans, elle est l'une des destinations touristiques les plus recherchées et les plus appréciées d'Italie à chaque saison. Roccaraso est un véritable paradis pour les amoureux de la neige. Avec ses nouvelles remontées mécaniques rapides, modernes et sans barrières, se présente un seul grand domaine skiable qui offre des pistes de toutes sortes dans un périmètre d'environ 110 kilomètres. Roccaraso dispose désormais du système d'enneigement le plus étendu d'Italie et du troisième d'Europe.

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:41

Image

Image

Image

Image



Image

• Départ réel : 12h00 | • Arrivée : 16h39 (39 km/h), 16h25 (41 km/h), 16h12 (43 km/h)


Image
ImageImage

Km 47.1 - 4°C - Chieti
Km 110.1 - Traguardo Volante - Giulianova
Km 120 - 4°C - Tortoreto (2.9kms - 7.3%)
Km 138 - 3°C - Colonnella (3.1kms - 9.2%)
Km 144.0 - Traguardo Volante - Controguerra
Km 166.5 - 4°C - Tortoreto - (1.8kms - 7.2%)


Tappa °10 - L’étape offre un parcours varié avec un final éprouvant. La première partie, jusqu’à Francavilla al Mare, suit la côte adriatique. Les passages les plus techniques se trouvent dans les zones urbaines. La course entre ensuite dans les terres, vers Chieti, et emprunte une succession d’ascensions et notamment le Muro del Tricalle (avec des pentes atteignant les 18%). Le parcours retrouve la côte jusqu’à Giulianova, avant le circuit final composé d’une succession d’ascensions explosives sur près de 40 kilomètres. La course traverse une première fois Tortoretto, descend vers Martinsicuro en empruntant la route ss. 16, et retrouve deux montées difficiles successives : Colonnella (10% de moyenne avec une pente maximale de 18%) et Controguerra (24%). Le parcours remonte vers Tortoreto en empruntant un autre versant (pente max : 20%) et retrouve la première ascension, dont le sommet est situé à 10km de l’arrivée.

Le final - Les 10 derniers km commencent par une descente, puis le parcours s’aplanit et emprunte des voies rectilignes dans les 7 derniers km. On retrouve un virage serré à 5km de l’arrivée, après un tunnel sous des voies de chemin de fer, et un dernier virage à droite à 3 500m de l’arrivée. La route se rétrécit à environ 1 700m de la ligne à cause d’un rond-point. La ligne d’arrivée fait 8m de large.



L'avis de Bad_Neos - Baroudeurs, vous avez dit baroudeurs ? Pas mal de petites côtes parsèment la fin d’étape et déstabiliseront les sprinteurs -même plus que cela après une inspection plus fine. Une nouvelle occasion pour les échappés de s’imposer sur cette étape de reprise. Une étape très intéressante.

L'avis d'Aram - Finalement, c’est peut-être la première étape en ligne qui m’intéresse vraiment, même si on ne peut pas être certain qu’il y aura du mouvement chez les meilleurs. Mais il y a de la pente, pas d’arrivée en haut d’une côte, c’est un bon cocktail pour une fin d’étape agréable à suivre et mine de rien, malgré d’énormes possibilités en Italie, c’est le genre d’étape qu’on ne voit pas beaucoup sur le Giro (mais plus souvent sur Tirreno-Adriatico).

L'avis de Bullomaniak - Très joli parcours qui va offrir du spectacle après la journée de repos. Un beau contraste avec la première semaine axée cols et placé avant une étape pour sprinteurs, c'est franchement nickel. A voir comment les leaders vont se découvrir ou non, mais c'est le Giro, ça a plus de chances de bouger un peu. Au moins la lutte pour l'étape sera superbe.

L'avis d'Ab63 - Retour du repos avec une magnifique étape ! La typique étape des murs du Giro est très bien tracée avec un enchainement de montées difficiles et un final plat qui devrait être très tactique et animé. Seul risque, que l'étape n'intéresse que les baroudeurs et que les leaders se cache mais on est sur le Giro c'est moins problable que sur le Tour.



Lanciano - Lanciano, l’ancienne capitale du Frentani, est une destination de pèlerinages du monde entier pour le miracle eucharistique. Un moine du VIIIe siècle a eu un doute lors de la célébration de la messe, l’hostie et le vin se sont transformés en chair et en sang qui sont encore visibles aujourd’hui dans l’église de San Francesco. Anxanum, ancien nom de Lanciano ville des arts et métiers, était au Moyen Âge le centre des échanges commerciaux avec l’Orient pour les nundinae, foires d’importance européenne. Situé sur une colline entre la Costa dei Trabocchi et la Majella, c’est la ville de référence de la région de Frentano et de la plus grande zone industrielle métallo-industrielle du centre et du sud, le Val di Sangro. Parmi les monuments se détachent l’église Santa Maria Maggiore, la cathédrale Madonna del Ponte, la Fonte Grande de Civitanova et les tours Montanare, dont le complexe abrite le parc des arts musicaux en l’honneur de la comédie musicale traditionnelle séculaire de Lanciano qui a donné naissance à compositeurs Fenaroli et Masciangelo et qui depuis 50 ans a accueilli les célèbres cours d’été de musique pour orchestre symphonique.

Tortoreto - Avec plus de 600 000 nuitées par an, Tortoreto peut être considérée comme la principale destination touristique côtière des Abruzzes. Sur l’Adriatique, Tortoreto se divise en cinq zones : le centre historique, sur une colline ; le Lido en bord de mer ; et trois hameaux : Salino, Cavatassi et Terrabianca. La vieille ville, une cité médiévale fortifiée, est constituée de monuments historiques, notamment des églises avec des peintures et fresques de valeur. Tortoreto Lido a également un magnifique parcours cyclable qui respire la nature et slalome entre de beaux hôtels, maisons d’hôtes confortables et l’époustouflante station balnéaire, tous prêts à accueillir des milliers de visiteurs chaque année. Le caractère touristique de la ville se traduit par les marques de distinction offertes à Tortoreto chaque année : le Pavillon bleu, décerné 22 fois ; le Drapeau vert pour les meilleures plages pour les enfants ; le Drapeau jaune pour les villes italiennes qui développent la mobilité à vélo ; le label vert de la Fondation pour l’éducation à l’environnement.

Image

Image



Image

• Départ réel : 12h15 | • Arrivée : 16h41 (41 km/h), 16h29 (43 km/h), 16h17 (45 km/h)

Image

Km 105.9 - Traguardo Volante - Pesaro
Km 111.3 - 4°C - Monte San Bartolo (4.4kms - 3.7%)
Km 144.1 - Traguardo Volante - Corriano


Tappa °11 - L’étape débute sur le plat, en bord de mer, et suit en grande partie la Strada Statale Adriatica. Après Pesaro, les coureurs franchiront le Monte San Bartolo avant l’approche vers Rimini sur un terrain vallonné. Un sprint est attendu.

Le final - Le final de l’étape est très exigeant entre 5 et 2km avant l’arrivée. Le parcours emprunte une série de virages sur des routes larges et avec un bon revêtement, avec un passage étroit à 2,5km de la ligne. Après une ligne droite de 1km, deux virages à gauche se suivent à 100m l’un de l’autre pour s’engager dans la dernière ligne droite (600m de long, 8m de large).



L'avis de Bad_Neos - Deuxième étape entièrement tournée pour les sprinteurs ! Ça n’emballera pas les foules, mais ça fait du bien.

L'avis d'Aram - Comme Brindisi, c’est court et facile, donc du pain bénit pour les sprinteurs. Attention quand même car le site officiel de la course indique que le final est – je cite – « très exigeant ». Rien à ajouter car je n’en sais pas plus.

L'avis de Bullomaniak - Rimini c'est moche comme le dit la chanson des Wampas mais c'est une étape pour sprinteurs assez bien tracée même si il ne risque pas de se passer grand chose.

L'avis d'Ab63 - Etape pour sprinteurs mais les 5 côtes situées entre 45 et 24km de la ligne pourraient en user quelques-uns et rendre le final un peu plus décousu ce qui est appréciable.



Porto Sant'Elpidio - Porto Sant’Elpidio s’étend sur 7 km le long de la mer Adriatique et, avec son centre-ville rénové, est l’une des villes les plus dynamiques de la province de Fermo.

Réputée pour sa production artisanale de chaussures pour femmes, elle est devenue dans la dernière décennie une destination touristique populaire avec ses espaces verts en bord de mer pour les enfants, les familles, les sportifs et les amoureux d’air libre.

Rimini - L’ancienne Ariminum est une ville d’art avec plus de 22 siècles d’histoire. L’Arco di Augusto (l’Arc d’Auguste) a vu passer l’histoire : ci-dessous deux routes parmi les plus importantes de l’ancienne Italie, la voie Flaminienne, qui de Rome arrive jusqu’à Ri- mini, et la voie Émilienne, qui part de Rimini et traverse toute la plaine du Pô jusqu’à Milan, se rejoignaient. D’ici, après avoir traversé Piazza Tre Martiri (Place Trois Martyrs) – l’ancien forum – vous arrivez au pont construit en pierre d’Istrie d’abord par Auguste et ensuite par Tibère, entre le 14 e le 21 après JC, sur le Marecchia, le fleuve qui a baptisé la ville avec son ancien nom (Ariminus). La Domus del Chirurgo (Domus du Chirurgien), site archéologique situé sur la place centrale Ferrari, où vous pourrez admirer une maison du 3ème siècle, est une représentation emblématique de cet ancien héritage. Des mosaïques et des fresques prestigieuses décrivent une résidence à usage privé consacrée à l’exercice de la profession médico-chirurgicale et pharmaceutique. La Domus a rendu le plus riche équipement chirurgical du monde romain : l’exceptionnelle collection de 150 instruments en fer et en bronze est conservée au Museo della Città (Musée de la Ville). La ville médiévale s’est développée au sein de la ville romaine: la spectaculaire place Cavour, avec la Fontaine (décrite par Léonard de Vinci lors de son séjour à Rimini en 1502) et les bâtiments publics les plus importants de la ville. Il serait impossible de parler de la Renaissance sans parler de Rimini, berceau de ce mouvement artistique de niveau européen représenté par deux monuments emblématiques : le Castel Sismondo (Château Sismondo), à la création duquel a également contribué Filippo Brunelleschi, et le Temple Malatestien, œuvre de Leon Battista Alberti.

Image

Image



Image

• Départ réel : 11h15 | • Arrivée : 16h47 (37 km/h), 16h29 (39 km/h), 16h12 (41 km/h)

Image
Image

Km 76.9 - 4°C - Ciola (6.7kms - 6.1%)
Km 90.3 - 3°C - Barbotto (4.7kms - 7.8%)
Km 121.7 - 3°C - Perticara
Km 130.4 - Traguardo Volante - Novafeltria
Km 140.4 - 3°C - Madonna di Pugliano (9.1kms - 5.5%)
Km 173.5 - 4°C - San Giovanni di Galilea (4.3kms - 6.5%)
Km 189.2 - Traguardo Volante - Suvignano sul Rubicone


Tappa °12 - Cette étape emprunte quasiment le même parcours que celui du célèbre granfondo Nove Colli. Au pied des Apennins, après avoir quitté Cesenatico, la route est sans cesse vallonnée pour franchir les neuf ascensions (dont 5 seront répertoriées au Grand Prix de la montagne) qui font la réputation de la cyclosportive. Dans les 30 derniers kilomètres, le peloton roulera dans la plaine jusqu’à atteindre le bord de mer à Cesenatico.

Le final - Entre 5 et 3km avant l’arrivée, la route est plutôt large et essentiellement rectiligne, avec plusieurs ronds-points. À 2,5km de la ligne, la route tourne en même temps qu’elle redescend après être passé au-dessus du chemin de fer et file vers un rond-point étroit. À 1,4km de l’arrivée, un virage à gauche mène à la dernière ligne droite (avec deux ralentisseurs), sur une route de 7,5m de large.



L'avis de Bad_Neos - Une étape pour baroudeurs par excellence là encore. L’étape est difficile et elle est belle, plutôt intéressante, mais son contexte fait qu’il est difficile d’y voir autre chose qu’une course à la victoire pour l’échappée. On peut à la limite juste regretter une nouvelle étape casse-patte pour les baroudeurs après le menu déjà servi.

L'avis d'Aram - C’est une étape de plus sur laquelle j’ai du mal à émettre un avis tranché. Le profil est exigeant mais le final est quand même (trop ?) facile avec une quinzaine de kilomètres tout plats pour finir. On devrait voir une belle lutte entre les échappés, mais j’ai beaucoup de mal à me passionner pour ce genre de scénario et par conséquent je n’attends pas grand-chose de cette étape, même si sur le Giro on ne sait jamais.

L'avis de Bullomaniak - Le cœur de l'étape est très dur mais le peloton peut tout à fait décider de favoriser une arrivée au sprint. A voir si les baroudeurs sont nombreux à tenter la victoire d'étape et si les sprinteurs veulent tenter le coup ou préfèrent se réserver pour l'étape 13 où on est un peu dans le même genre d'entre-deux, étape plus facile mais avec un final plus compliqué. Incertain.

L'avis d'Ab63 - L'étape piège par excellence ! Ca s'arrête jamais de monter et descendre tout le long. La madonna di Pugliano et son pied de plus de 3km à quasiment 10% à 70km de l'arrivée pourrait vraiment faire exploser le peloton et ouvrir la porte à de belles offensives. C'est vraiment une belle étape, qui pourrait faire plus d'écarts et offrir plus de spectacle que la haute montagne et en tout cas plus que les étapes de montagne précédentes.



Cesenatico - La célèbre station balnéaire de Cesenatico se situe sur la Riviera Adriatique, entre Ravenne et Rimini. Cesenativo accueille les touristes sur une merveilleuse bande de 7 km de plages de sable qui commence à l’ombre des pins de Zadina et s’étend jusqu’aux zones résidentielles de Valverde et Villamarina après avoir traversé le coeur de la ville, dessiné par Leonardo de Vinci. Avec des plages agréables et tranquilles, de grandes avenues et des espaces verts, l’atmosphère y est détendue pour profiter d’un séjour à la mer. Et la vieille ville, avec ses places typiques, a maintenu la tradition d’un vieux village de pêcheurs. Voilà une petite partie des trésors que les touristes trouveront à Cesenatico !

Cesenatico - La célèbre station balnéaire de Cesenatico se situe sur la Riviera Adriatique, entre Ravenne et Rimini. Cesenativo accueille les touristes sur une merveilleuse bande de 7 km de plages de sable qui commence à l’ombre des pins de Zadina et s’étend jusqu’aux zones résidentielles de Valverde et Villamarina après avoir traversé le coeur de la ville, dessiné par Leonardo de Vinci. Avec des plages agréables et tranquilles, de grandes avenues et des espaces verts, l’atmosphère y est détendue pour profiter d’un séjour à la mer. Et la vieille ville, avec ses places typiques, a maintenu la tradition d’un vieux village de pêcheurs. Voilà une petite partie des trésors que les touristes trouveront à Cesenatico !

Image

Image



Image

• Départ réel : 11h50 | • Arrivée : 16h39 (40 km/h), 16h25 (42 km/h), 16h11 (44 km/h)


Image
Image

Km 118.5 - Traguardo Volante - Rovigo
Km 155.2 - Traguardo Volante - Galzignano Terme
Km 162.5 - 4°C - Roccolo (4.1kms - 8.3%)
Km 176.1 - 4°C - Calaone (2.1kms - 9.8%)


Tappa °13 - L’étape est parfaitement plate alors qu’elle traverse la Plaine du Pô pendant 150km sur des routes rectilignes (parfois larges, étroites à d’autres moments). Le parcours passe une première fois par Monselice et emprunte un parcours de près de 40km avec deux montées difficiles successives. Après Galzignano Terme, le parcours s’attaque au Roccolo, avec trois nouvelles ascensions à la suite : le Muro di Vallorto (pente max : 20%), la montée de Castelnuovo et le Roccolo à proprement parler (17%). Les routes sont plutôt étroites, avec un bon revêtement. Le parcours redescend vers Cinto Euganeo avant d’affronter le Muro di Calaone (pente max : 18%) depuis Rivadolmo. Le final s’annonce rapide.

Le final - Dans les 15 derniers km, la course descend rapidement sur une route large avec des virages peu prononcés, depuis Calaone vers Este. Le parcours s’aplanit ensuite jusqu’à Monselice. À environ 3km de l’arrivée, l’étape entre dans une zone urbaine à partir d’un tunnel sous le chemin de fer, avec un dernier virage à gauche prononcé à 400m de l’arrivée, pour attaquer la dernière ligne droite large de 8m.



L'avis de Bad_Neos - La première approche serait de dire qu’il s’agit d’une étape pour les sprinteurs. Quand on s’attarde un peu plus sur les deux bosses du final, on peut tout de même apercevoir que ses dernières sont costaudes, avec notamment un mur. Il restera certes 12 kilomètres de plat ensuite, mais on devrait plutôt assister à un sprint semi-massif. Et sans Mareczko.

L'avis d'Aram - J’aime bien ce profil avec deux côtes sélectives dans le final, qui certes ne sont pas toutes proches de la ligne d’arrivée mais qui vont sans nul doute faire sauter un grand nombre de sprinteurs et amener de l’incertitude dans le final. Est-ce que des coureurs peuvent sortir dans la dernière bosse pour se disputer l’étape ? C’est la question que je me pose. Je pense qu’on peut espérer que les meilleurs coureurs de ce Giro – difficile de dire combien – parviennent à se détacher un peu comme à Bergame il y a trois ans et personnellement je préfère cela à une lutte entre baroudeurs.

L'avis de Bullomaniak - Étape taillée pour un sprint sauf que les deux difficultés vont être très compliquées pour les purs sprinteurs qui manqueront de temps pour revenir dans un peloton. A voir si un Sagan décide de jouer l'étape et de durcir dans les côtes ou si une échappée va se jouer la gagne.

L'avis d'Ab63 - Pour sprinteurs costauds ? Même pas sûr, les deux montées du final étant vraiment difficiles. Toutefois les 16km de plat pour finir rendent l'issue vraiment indécise. Les leaders pourraient se découvrir dans les fortes pentes de Calaone même si la perspetive du chrono le lendemain pourrait les effrayer.



Cervia - La municipalité de Cervia se trouve dans la région Émilie-Romagne sur une bande extraordinaire de 9 km le long de la côte adriatique, avec des plages de sable fin et des eaux spectaculaires. L’ancienne “ville de sel”, le vieux village de pêche et la grande forêt de pins ont été transformés par le développement du tourisme, avec des activités pionnières dès la fin du 19e siècle. Avec les districts de Milano Marittima, Pinarella et Tagliata, Cervia est l’une des stations balnéaires les plus célèbres, avec une réputation internationale.

Monselice - Monselice est une ville fortifiée aux origines anciennes, entourées par le paysage merveilleux des monts Euganéens. Situé dans la vallée verte du Po, à quelques kilomètres au sud de Padoue, elle est nichée entre deux collines, le Monte Ricco et la Colle della Rocca. Son centre historique conserve une atmosphère authentique. La forteresse de Frédéric II a toujours été le symbole historique de la ville également appelée “La Città della Rocca”, “La ville de la forteresse”.

Image

Image



Image

• Départ réel : ~12h35 (Premier coureur) | • Arrivée : ~16h30 (Dernier coureur)

Image

Km 155.2 - Intermédiaire - 4°C - Muro di Ca' del Poggio (1.1kms - 12.8%)
Km 17.1 - Intermédiaire - Pieve di Soligo
Km 25.1 - Intermédiaire - Col San Martino


Tappa °14 - Ce contre-la-montre se déroule entièrement sur les terres du Prosecco Superiore, classées au Patrimoine mondial de l’Unesco. Le parcours emprunte une succession d’ascensions et de montées, avec des passages très exigeants (jusqu’à 19% dans le Muro di Ca’ del Poggio), et les coureurs devront gérer leur effort avec beaucoup de précision.

Le final - Les 3 derniers km sont en descente jusqu’à 400m avant l’arrivée. Le parcours présente un virage prononcé à gauche à 750m de la ligne, avant un virage à droite à 500m (toujours en descente) et un dernier virage à 400m avant la dernière ligne droite (300m de long et 6m de large). L’arrivée se fait sur une pente à 5,5%.



L'avis de Bad_Neos - Un beau chrono. Assez long, présentant des petites bosses mais aussi du plat. Un bref, c’est un chrono parfait, pas grand-chose à dire dessus, c’est parfaitement tracé.

L'avis d'Aram - On en arrive au deuxième chrono de ce Giro alors qu’aucune des étapes précédentes n’aura je pense permis de créer des écarts importants entre les favoris (dans le pire des cas il est même possible que les favoris ne se soient jamais découverts jusque-là). Le décor est beau (les vignes du Prosecco Superiore), le profil n’est pas tout plat (avec le bien connu muro di Ca’ del Poggio pour pimenter le parcours), la distance n’est pas très longue : c’est un chrono tout à fait dans le style de ce qui est proposé ces dernières années sur les grands tours, mais il risque tout de même de reléguer les purs grimpeurs assez loin des rouleurs.

L'avis de Bullomaniak - Le CLM cliché du Giro comme RCS nous le sort depuis plusieurs années : ni trop long, ni trop plat pour ne pas désavantager les grimpeurs, mais assez quand même pour faire genre le parcours général est équilibré et taper sur ASO qui propose moins de kilomètres de chrono. Et comme toujours, dans les vignes.

L'avis d'Ab63 - Un chrono extrêmement intéressant avec un gros mur vers le début et une autre côte vers la fin. Je regrette jusqte le fait qu'il n'y ait pas 10 ou 15km de plus.



Conegliano - Conegliano est une ville fortifiée construite autour du château médiéval et dont la splendeur à la Renaissance se retrouve toujours dans ses palais et façades peintes.

Valdobbiadene - Valdobbiadene est une ville importante dans la région des collines de Conegliano Valdobbiadene, un itinéraire idéal pour les touristes à la recherche d’excellents vins et produits, mais aussi des villages historiques et une beauté naturelle, d’origine ancienne, regorgeant d’architecture religieuse intéressante et de villas vénitiennes.

Image

Image



Image

• Départ réel : 11h20 | • Arrivée : 16h49 (34 km/h), 16h29 (36 km/h), 16h10 (38 km/h)

Image
Image

Km 65.1 - 2°C - Sella Chianzutan (10.7kms - 5.4%)
Km 81.3 - Traguardo Volante - Villa Santina
Km 105.2 - 2°C - Forcella di Monte Rest (7.4kms - 7.4%)
Km 135.9 - Traguardo Volante - Poffabro
Km 143.3 - 2°C - Forcella di Pala Barzana (12.7kms - 4.1%)
185.0 - 1°C - Piancavallo (14.5kms - 7.8%)


Tappa °15 - Cette étape de montagne offre de longues descentes ou des faux-plats entre les différentes ascensions. Après l’ascension répertoriée de Sella Chianzutan (sur des routes relativement larges et avec un bon revêtement), une longue descente mène à Tolmezzo. Les coureurs affrontent ensuite l’ascension de 2e catégorie de Forcella di Monte Rest sur des routes étroites (avec plusieurs plusieurs virages en épingle dans la montée et la descente, certains à l’intérieur d’un tunnel). La descente qui suit mène vers la montée de Pala Barzana, avec plusieurs passages techniques lorsque la montée traverse des zones urbaines. Le parcours emprunte une nouvelle descente technique, suivie d’un tunnel de 4km avec d’excellentes conditions de revêtement et d’éclairage. La route s’aplanit jusqu’à Aviano, où commence la dernière ascension.

Le final - Les 15 derniers km sont en montée. La pente est très élevée pendant 10km, avec une moyenne à 9% et une pointe à 14%. On trouve un petit passage en descente à 10,9km de l’arrivée. La route se redresse ensuite, emprunte une galerie pare-neige et épouse des pentes plus modérées (max : 8%). Le dernier km est sinueux, avec une pente modérée. L’arrivée est sur un virage peu prononcé avec une route de 7,5m de large et une pente de 1,5%.



L'avis de Bad_Neos - ça essaye d’agiter un peu avant l’ascension finale mais rien de bien méchant par rapport à Piancavallo. On aura un peloton sûrement un peu réduit au pied de la montée finale, mais ce sera une pseudo-course de côte pour clôturer la semaine. Piancavallo reste cependant une montée redoutable, la plus grosse depuis le début de l’épreuve (même plus que l’Etna à mon sens) même si c'est décevant en dernière étape de la semaine.

L'avis d'Aram - C’est, enfin, la première véritable étape de montagne, alors qu’on est à seulement une semaine du terme de ce Giro. Le profil fait penser à ce qu’on voit souvent sur la Vuelta à savoir plusieurs montées de difficulté moyenne avant une ascension finale plus dure dans laquelle tout devrait se jouer. Néanmoins, j’apprécie la montée vers Piancavallo qui est assez comparable à celle de l’Alpe-d’Huez, puisque sa première moité est plus dure que la seconde de sorte qu’il faut attaquer tôt pour y créer des écarts. De plus, comme les grimpeurs auront perdu du temps la veille, on peut espérer voir du spectacle dans les quinze derniers kilomètres. J’aurais quand même préféré que le profil soit tout plat avant l’ultime ascension afin que le changement de rythme soit brutal au pied de celle-ci.

L'avis de Bullomaniak - L'étape qui n'a rien à faire là à ce moment de la course. Il y a déjà eu des courses de côte et le chrono a mis des écarts entre les leaders, pourquoi Piancavallo ? Autant virer la montée finale et assumer une étape de moyenne montagne qui aurait été cohérente avec le reste de la deuxième semaine, là on va s'ennuyer sévère sauf si les baroudeurs rendent la course sympa.

L'avis d'Ab63 - On rentre dans les Alpes par une nouvelle course de côte, déjà la 4ème arrivée au sommet sur les 4 étapes de montagne, c'est très dommage d'autant plus qu'à la veille du repos, une étape plus ouverte aux attaques aurait vraiment eu sa place. Cependant, Piancavallo a le profil parfait pour une course de côte avec un pied plus difficile que son final.



Base Aerea Rivolto - Le 18 octobre 2020, pour la première fois dans l’histoire de la Pink Race, une étape partira d’un aéroport militaire, plus précisément de la base de Rivolto, siège de la 2e Escadre de l’Armée de l’Air et siège du Frecce Tricolori depuis leur création en 1961 Une magnifique relation entre le Frecce Tricolori et le Giro d’Italia qui se consolidera encore plus le 18 octobre avec un événement qui marquera une étape fondamentale dans le parcours qui conduira le Frecce Tricolori à fêter ses 60 ans..

Piancavallo - Piancavallo, sur le territoire de la municipalité d’Aviano, est une station de référence pour les amoureux des sports d’hiver mais également l’été.
Les skieurs peuvent profiter de 17 km de pistes alpines. Plusieurs épreuves de la Coupe du Monde féminine de ski alpin ont été organisées sur ces pentes. Piancavallo est une des premières stations italiennes à avoir installé un système de neige artificielle.
On y trouve désormais une école de ski pour apprendre les bases, un espace de jeux pour les enfants et le Funk Park pour pratiquer le snowboard et le freestyle. La piste de bobsleigh est une autre attraction. Pour ceux qui préfèrent le ski nordique, Piancavallo compte 18 km de piste de ski de fond et un anneau illuminé pour la pratique de nuit. Le “Palaghiaccio” est idéal pour les amoureux de patinage. Des athlètes du monde entier se sont rendus à Piancavallo en 2003 pour l’Universiade d’hiver. Pendant le reste de l’année, on peut se promener à Piancavallo et ses environs à pied ou en VTT et pratiquer des sports d’extérieur comme le tennis, le football ou encore le mini-golf.

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:41

Image

Image

Image

Image



Image

• Départ réel : 19h25 | • Arrivée : 16h50 (36 km/h), 16h27 (38 km/h), 16h06 (40 km/h)


Image
ImageImage

Km 31.0 - 2°C - Madonna del Domm (12kms - 6.5%)
Km 77.2 - 3°C - Monte Spig (6.4kms - 7%)
Km 87.8 - Traguardo Volante - Cividale del Friuli
Km 123.0 - 3°C - Monteaperta
Km 162.1 - 3°C - Monte di Ragogna (2.8kms - 10.4%)
Km 180.6 - Traguardo Volante - Castello di Susans
Km 189.0 - 3°C - Monte di Ragogna (2.8kms - 10.4%)
Km 216.0 - 3°C - Monte di Ragogna (2.8kms - 10.4%)


Tappa °16 - L’étape présente un profil très vallonné. Elle traverse les Préalpes juliennes et se finit sur un circuit autour de San Daniele del Friuli. Pendant 150km, le parcours ondule sans cesse pour emprunter trois ascensions répertoriées. La première, Madonnina del Domm, est la plus longue et la plus pentue. Les suivantes (Monte Spig et Monteaperta) dépassent les 10% par occasion mais sont plus courtes. L’étape se déroule sur des routes de montagne relativement larges et de grands axes à travers la plaine. Les coureurs entrent sur le circuit final à Majano et font presque un tour entier avant de passer la ligne une première fois. Le parcours emprunte les pentes qui mènent au castello di Susans (environ 1km avec des rampes atteignant les 16%). Après une courte descente et un léger replat, les coureurs affrontent le Monte di Ragogna (2,8km avec une moyenne de 10,4% et un maximum de 16%), qui sera escaladé deux fois de plus lors des deux tours de circuit. Après une descente courte et pentue, le parcours file vers l’arrivée sur des routes irrégulières.

Le final - La course entre dans la zone urbaine de San Daniele à 3km de l’arrivée et emprunte plusieurs passages explosifs. Le dernier se trouve dans le dernier kilomètre, Via Sottomonte (max : 20%). Une descente courte mène ensuite dans la dernière ligne droite longue de 200m, large de 6,5m, avec une pente de 10%.



L'avis de Bad_Neos - La reprise, plus connotée puncheurs. A vrai dire, je ne suis pas vraiment convaincu par l’étape, ni par l’étape suivante. Je trouve les deux assez mal tracées, et je pense, vu la difficulté notamment de cette fin de Giro, qu’enlever cette étape notamment (enfin, ne pas faire cette boucle) aurait été possible. Sur l’étape en elle-même…pour puncheurs, oui, mais rien de sensationnel, aucun enchainement, plein de vallée, ça se bagarrera un peu dans la dernière ascension de Ragogna.

L'avis d'Aram - Franchement j’ai beaucoup de mal avec cette étape qui n’est pas inintéressante mais qui présente un profil et un tracé assez moches avec beaucoup de vallée et un circuit final à mon avis totalement superflu. Donc même si on peut potentiellement voir du mouvement (mais seulement dans la dernière ascension du monte di Ragogna), je n’aime pas. Et de plus, on entre à ce moment-là dans une phase de la course où les étapes sont trop longues et celle-ci aurait facilement pu être raccourcie.

L'avis de Bullomaniak - L'étape qui aurait dû conclure la deuxième semaine, et qui à la veille d'une étape monstrueuse en montagne est vouée à l'échec. A moins d'une surprise comme Gualdo Tadino en 2018 avec la défaillance de Chaves qui avait lancé la course, et donc cette année d'un leader qui se ferait distancer dans la Madonna del Domm, difficile de croire qu'il va se passer quoique ce soit, hormis l'habituelle lutte pour l'étape entre échappés.

L'avis d'Ab63 - Départ difficile après repos, attention ! Surtout que ça devrait bien bagarrer pour l'échappée sur le plat au début. L'étape est très longue et difficile avec la répétition de Ragogna qui présente quand même 2km à 11% ! Attention aussi au dernier km qui présente un passage à 20%. Encore une très belle étape vallonée durant laquelle les leaders pourraient se livrer bataille mais dont le lendemain devrait les effrayer.



Udine - Udine est une ville à la position géographique privilégiée, entourée par les collines, près de la mer et des montagnes, à proximité de l’Autriche et la Slovénie, au centre du Frioul-Vénétie Julienne. Ses origines sont anciennes mais elle a été façonnée sous la République de Venise, née en 1420 et qui a duré plus de trois siècles. La ville se distingue par ses places entourées de portiques et de bâtiments colorés. Au 18e siècle, le peintre Giambattista Tiepolo (1696-1770) y a vécu et atteint sa maturité artistique. Ses chefs d’oeuvre peuvent être admirées dans les Gallerie del Tiepolo du Palazzo dei Patriarchi, dans le Duomo et dans l’Oratorio della Purità. Udine est une ville agréable où les palais les plus raffinés peuvent profiter de tavernes anciennes et de bars à vin pour déguster un tajut (verre de vin) et des spécialités locales. Au mois de septembre, la ville organise “Friuli DOC”, un voyage à la découverte des saveurs du Frioul-Vénétie Julienne. Udine est également une ville universitaire vivante, pleine d’animations et d’activités culturelles pour tous les goûts à toutes les saisons.

San Daniele del Friuli - Pour la première fois dans son histoire, une étape du Giro d’Italia va arriver à San Daniele del Friuli, un des villages les plus importants au coeur du Frioul-Vénétie Julienne. Le jambon qui y est produit a une grande réputation internationale. Carrefour commercial entre l’Europe centrale et l’Europe de l’est depuis l’Antiquité romaine, San Daniele del Friuli a également une riche histoire.

Image

Image



Image

• Départ réel : 10h20 | • Arrivée : 16h55 (32 km/h), 16h29 (34 km/h), 16h06 (36 km/h)

Image
ImageImageImage

Km 61.2 - 1°C - Forcella Valbona (21.9kms - 6.6%)
Km 117.5 - 1°C - Monte Bondone (20.2kms - 6.8%)
Km 154.0 - Traguardo Volante - Ponte Arche
Km 164.9 - 3°C - Passo Durone (10.9kms - 5.6%)
Km 185.8 - Traguardo Volante - Caderzone Terme
Km 203.0 - 1°C - Madonna di Campiglio (12.5kms - 5.7%)


Tappa °17 - Une arrivée au sommet difficile attend le peloton après une grande étape de montagne. Le parcours remonte rapidement le Valdastico et traverse Tonezza del Cimone en direction de Forcella Valbona. L’ascension est très longue, avec des pentes régulières et plusieurs tunnels courts et une très bonne visibilité. Après une longue descente jusqu’à Calliano, les coureurs affrontent l’ascension du Monte Bondone depuis Aldeno (20km avec une moyenne de 6,8% et des pentes maximales à 15%). L’étape redescend ensuite vers Sarche, franchit le Passo Durone et atteint Terme di Comano et Tione di Trento. La route se redresse ensuite, avec un faux-plat jusqu’à Pinzolo avant une ascension à 6% de moyenne jusqu’aux trois derniers km avant Madonna di Campiglio.

Le final - À partir de Carisolo, la route présente une pente moyenne de 6,5% pendant 12,5km. Le parcours s’aplanit à nouveau dans les 2 derniers km, après être entré dans la zone urbaine via un tunnel artificiel. La ligne d’arrivée est au bout d’un dernier tronçon rectiligne de 650m de long et 6,5m de large avec un bon revêtement.



L'avis de Bad_Neos - Je ne suis pas très fan de l’étape là aussi. Ou plutôt j’aime bien les trois premiers quarts, mais trouve cette arrivée à Madonna di Campiglio assez insipide. Cela fait penser à Antholz en plus corsé que l’an passé. La problématique vient également de son placement, avant les deux plus grosses étapes de ce Giro. Arrêt à Pinzolo ? Cela laisse un long faux-plat, le Giro est encore long…bon. Je persiste à penser qu’on pouvait s’arrêter après le Durone. Ou jouer dans les alentours du Bondone. Enfin, cela reste une grosse étape, qui fera des dégâts.

L'avis d'Aram - Là encore, je suis assez perplexe devant le tracé de cette étape qui aurait aisément pu être amélioré (en empruntant le passo Daone avant la montée finale). En l’état, même si le Bondone est très dur, j’ai vraiment du mal à imaginer un grimpeur reprendre du temps sur ses adversaires vu que la dernière montée est à la fois isolée et roulante.

L'avis de Bullomaniak - Etape qui va être escamotée dans les grandes largeurs vu les deux autres étapes de montagne monstrueuses qui s'annoncent derrière. Au moins on aura une belle lutte entre baroudeurs.

L'avis d'Ab63 - Beurk ! Je suis très en colère devant cette étape, encore une arrivée au sommet, trop c'est trop ! Les deux premiers magnifiques cols avant feront seulement effet d'usure avant une dernière ascension même pas intéressante et surtout précédée d'un long faux plat. L'étape la plus dégueulasse de ce Giro !



Bassano del Grappa - Le Groupe d’Entraînement Acrobatique 313 °, mieux connu sous le nom de Frecce Tricolori, est un Département de l’Armée de l’Air, qui a pour mission de représenter les valeurs, le professionnalisme et la capacité de faire équipe de toute une Force Armée. Avec sa propre activité, la Patrouille Acrobatique Nationale est en fait porteuse des valeurs et des compétences typiques des Forces Armées en général. Dans les épreuves aériennes, avec le vol acrobatique collectif, le Frecce Tricolori démontre le professionnalisme des pilotes et des spécialistes en mettant l’accent sur les particularités techniques spécifiques d’un avion entièrement italien. Au cœur de la Vénétie, traversée par la rivière Brenta, la ville de Bassano del Grappa est caractérisée par les touristes pour sa propreté, son élégance et son ordre. Les deux places accueillantes (Garibaldi et Libertà) sont protégées par des façades raffinées d’édifices médiévaux tardifs, surtout la tour civique de la ville qui s’élève à 43 mètres. La ville de Bassano del Grappa, au pied du Monte Grappa du même nom, théâtre des sanglantes batailles de la Première Guerre mondiale, se compose également d’une vaste zone industrielle spécialisée dans les secteurs: Orfèvre, métallurgie, meuble.

Madonna di Campiglio - Madonna di Campiglio, Pinzolo et Val Rendena (dans l’ouest du Trentin) offrent une mosaïque de sites naturels pour vivre une expérience complète de la nature. Les Alpes y offrent ce qu’elles ont de meilleur : à l’est on admire le massif de Brenta, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ; les glaciers d’Adamello et Presanella s’étendent à l’ouest. Tout autour, le géoparc Adamello Brenta est un écrin pour la faune, la flore, des lacs alpins, des chutes d’eaux et de vieilles forêts peuplées d’ours bruns.

Image

Image



Image

• Départ réel : 10h20 | • Arrivée : 16h52 (32 km/h), 16h26 (34 km/h), 16h03 (36 km/h)

Image
ImageImage

Km 13.8 - 2°C - Campo Carlo Magno (13.8kms - 6.3%)
Km 65.6 - 1°C - Hofmahdjoch (8.8kms - 9.1%)
Km 144.5 - Traguardo Volante - Prato allo Stelvio
Km 164.9 - Cima Coppi - Passo dello Stelvio (24.7kms - 7.5%)
Km 196.4 - Traguardo Volante - Isolaccia Valdidentro
Km 205.1 - 1°C - Torri di Fraele (8.7kms - 6.8%)


Tappa °18 - Une immense étape de montagne avec plus de 5 400m de dénivelé en l’espace de quatre ascensions. Les coureurs s’élancent en montée, avec le Passo Campo Carlo Magno, qui mène au Val di Sole et, après environ 45km, au franchissement inédit du passage récemment ouvert du Passo Castrin/Hofmandjoch pour entrer dans le Val d’Ultimo/Ultental. Une longue descente sur des routes larges mène aux alentours de Merano. À Foresta/Forst, le parcours s’élève à nouveau, pour entrer dans le Val Venosta et remonter l’essentiel de la vallée. L’étape s’engage alors sur les pentes du Stelvio (2 758m d’altitude), par son versant le plus difficile (près de 25km à 7,5%, dont la moitié à plus de 2 000m d’altitude). Immédiatement après cette longue descente (avec plusieurs tunnels courts dans la section intermédiaire), les coureurs affrontent l’ascension finale vers les Laghi di Cancano, avec 21 virages en épingle à flanc de montagne (“scale di Faele”, les escaliers de Fraele).

Le final - La dernière ascension (près de 9km autour de 7%) mène aux Torri di Fraele à environ 2km du sommet. Le parcours traverse deux petits tunnels et emprunte une courte descente vers le Lago delle Scale, avant que la route s’aplanisse pour longer le lac pendant environ 1km. Les 500 derniers m ont une pente moyenne de 3,5%. La ligne droite finale est longue de 200m et large de 6,5m sur une route asphaltée.



L'avis de Bad_Neos - Encore une très grosse étape. Un départ en col, puis un autre assez pentu. Je pense toutefois que l’étape devrait en grande partie se jouer dans le Stelvio, vu sa difficulté et sa vallée auparavant. Bref, un monstre, et une autre montée ensuite, une belle étape, et de beaux écarts sûrement.

L'avis d'Aram - S’il ne fallait en regarder qu’une, c’est celle-ci que je choisirais ; parce qu’il y a le Stelvio nord, évidemment ; mais aussi parce que le profil « tremplin », avec une dernière montée très tortueuse vers les lacs de Cancano, est extrêmement excitant et peut (pour une fois) permettre de créer des écarts importants entre les favoris. J’ai hâte !

L'avis de Bullomaniak - C'est un très beau placement du Stelvio en tremplin mais qui aurait probablement plus eu sa place plus tôt dans la course et sans les deux premiers cols. Au moins l'étape de demain tout plate débloquera peut-être un peu les velléités offensives mais vu l'étape de Sestrières ce n'est pas dit qu'on n'assiste pas à un escamotage du Stelvio.

L'avis d'Ab63 - 2 km de descente après la dernière ascension, on va dire qu'on arrive pas au sommet sinon on aura eu que ça de tout le Giro. C'est toutefois une très belle étape car le Stelvio (enfin par son versant le plus difficile !), sa descente technique et l'ascension finale s'enchainent très bien ! A noter la distance, ça fait de bien de voir de longues étapes de montagne ! L'entrée en altitude pourrait mettre en avant des coureurs différents qui devront faire des différences.



Pinzolo - Madonna di Campiglio, Pinzolo et Val Rendena (dans l’ouest du Trentin) offrent une mosaïque de sites naturels pour vivre une expérience complète de la nature. Les Alpes y offrent ce qu’elles ont de meilleur : à l’est on admire le massif de Brenta, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ; les glaciers d’Adamello et Presanella s’étendent à l’ouest. Tout autour, le géoparc Adamello Brenta est un écrin pour la faune, la flore, des lacs alpins, des chutes d’eaux et de vieilles forêts peuplées d’ours bruns. Madonna di Campiglio est glamour et moderne, Pinzolo idéale pour les familles et les adeptes de sport, le Val Rendena garde une identité rurale et traditionnelle. Il faut couvrir 25 kilomètres, soit environ 30 minutes en voiture, pour aller du point le plus bas de Villa Rendena (600m) au point le plus élevé de Madonna di Campiglio (1550m). Ce voyage permet d’observer les merveilles nées de la rencontre entre l’homme et la nature, d’immenses forêts qui s’étendent depuis les montagnes jusque dans la vallée et des hameaux typiques qui abritent les trésors de la culture religieuse et populaire des Alpes.

Laghi di Cancano - Le sport, la nature, le bien-être et de nombreux événements pour les personnes de tous âges : il n’y a rien que Valdidentro ne puisse offrir. Au pied de la célèbre Cima Piazzi, son territoire de 24 000 hectares en fait la plus grande municipalité de la province de Sondrio. On y trouve des sites exceptionnels avec des paysages merveilleux à l’image des lacs de Cancano.

Image

Image



Image

• Départ réel : 10h25 | • Arrivée : 16h45(39 km/h), 16h27 (41 km/h), 16h10 (43 km/h)

Image

Km 145.1 - Traguardo Volante - Vigevano
Km 225.0 - Traguardo Volante - Masio


Tappa °19 - Cette étape va permettre aux coureurs de récupérer une partie de leurs forces. Elle correspond aux sprinteurs mais n’est pas entièrement plate. À partir de Morbegno, le parcours suit le nord de la vallée, jusqu’à l’embouchure du lac de Côme. La route se rétrécit tandis que l’étape longe le lac jusqu’à la ville (en franchissant de nombreux tunnels et plusieurs zones urbaines). Après Côme, l’étape traverse entièrement la plaine du Pô sur des routes larges et rectilignes, jusqu’à Alessandria. Les coureurs rencontreront des ronds-points, ralentisseurs et échangeurs au moment de traverser des zones urbaines. Après une dernière difficulté mineure (la montée menant à l’abbaye de Masio), les derniers km sont absolument plats.

Le final - Les 5 derniers km sont parfaitement plats, jusqu’au km final. La route se rétrécit avec plusieurs ronds-points. Entre la flamme rouge et les 550 derniers m, le parcours enchaîne un virage à gauche puis à droite, avant de s’engager dans la dernière ligne droite (largeur : 7,5m).



L'avis de Bad_Neos - Beaucoup et à la fois peu de chose à dire sur cette étape. Elle est plate, elle est pour les sprinteurs, et heureusement. Mais la distance de 251 kilomètres fait tiquer tout de même. Par rapport à la difficulté des étapes de montagne déjà, généralement plus de 200 kilomètres, et cumulant beaucoup de dénivelé, mais aussi car il y avait sûrement moyen de faire plus court sans rien changer à l’étape. A la limite disons que ça fera plaisir aux baroudeurs au long cours face à des équipes de sprinteurs sûrement moins nombreuses. Encore faut-il qu’il reste assez de Bardiani pour se lancer dans cette aventure.

L'avis d'Aram - C’est la traditionnelle étape plate comme la main de la plaine du Pô, mais celle-ci présente la double particularité d’être très longue et d’avoir lieu l’avant-veille de l’arrivée finale. Ce n’est que la troisième (et dernière) occasion de gagner pour les purs sprinteurs, mais est-ce qu’une échappée peut profiter de la fatigue accumulée et de la longueur de l’étape pour damer le pion au peloton ? J’ai du mal à me prononcer là-dessus.

L'avis de Bullomaniak - Quel enfer. Au moins c'est le genre d'étape où un Damiano Cima bis pourra tenter de s'imposer comme à Santa Maria di Sala mais imposer 250 km d'ennui profond aux coureurs c'est du sadisme gratuit, et un peu gâcher l'idée de faire de cette étape une étape de récupération.

L'avis d'Ab63 - En terme de distance on est servi ici ! Mais c'est 252km d'ennui. La distance devrait peser sur les jambes des leaders avant le dernier weekend décisive, c'est intéressant. Première étape pour sprinteurs depuis 9 étapes, espérons qu'ils soient encore en course pour disputer un dernier sprint avant de bâcher.



Morbegno - Morbegno, ville dynamique, est considérée à juste titre comme la “porte de la Valteline”: tout itinéraire sur le territoire de la plus importante vallée lombarde ne peut commencer qu’à partir d’ici. Les particularités de son environnement en font une attraction pour tous les types de tourisme: alpin, culturel, artistique et gastronomique. Paradis des alpinistes, skieurs et randonneurs, le berceau de l’art culinaire valtellinois, Morbegno – en plus d’être le berceau de la Mostra del Bitto, le célèbre fromage à base de lait frais transformé en été dans des refuges de haute montagne – est aussi un village riche en histoire et traditions. Le centre historique, avec ses églises, ses palais et ses quartiers caractéristiques, vous invite à de longues promenades, avec un arrêt obligatoire dans l’une des nombreuses tavernes, caves ou de nombreux restaurants qui célèbrent les saveurs valtellinaises. Dans un endroit comme Morbegno, où la nature est si intimement liée au goût et à la culture locales, le Musée civique d’histoire naturelle trouve son emplacement idéal, connu comme le plus important musée scientifique de la province de Sondrio et l’un des plus actifs de Lombardie qui recueille des découvertes fossiles et minérales de toute la vallée. La ville a reçu le titre de ville alpine de l’année 2019. Le sentier cyclo-pédestre de la “Via dei Terrazzamenti” part de Morbegno et le territoire est traversé par l’itinéraire cyclotouristique appelé “Sentiero Valtellina”.

Asti - Capitale au centre du Piémont et de la province du même nom, c’est une ville vivante et charmante riche en histoire et au glorieux passé médiéval encore visible aujourd’hui dans les maisons fortifiées et dans les tours coupées qui submergent le baroque de ses églises et la majesté de la ses bâtiments du XVIIIe siècle. Elle est connue dans le monde entier pour ses vins, en particulier l’Asti spumante: chaque année, en septembre, se tient l’un des concours de vins les plus importants d’Italie, appelé la Douja d’Or. Aussi célèbre est son Palio historique, l’un des événements les plus anciens d’Italie, qui a lieu en septembre et se termine par une course de chevaux montés (à cru). L’étymologie du nom Asti est encore absolument incertaine. Selon certains savants, Asti dérive du mot latin hasta, utilisé pour désigner le poteau planté là où les biens des débiteurs du trésor public et les proscrits étaient vendus aux enchères. Le toponyme désignerait donc la fondation réussie d’une colonie, dont le noyau principal était constitué de propriétés de citoyens romains. L’événement historique d’Asti se caractérise depuis le début par sa vocation commerciale particulière liée à la centralité des voies de communication entre la côte ligure, la vallée du Pô et les cols alpins.

Image

Image



Image

• Départ réel : 10h35 | • Arrivée : 16h50 (32 km/h), 16h25 (34 km/h), 16h03 (36 km/h)

Image
ImageImageImageImage

Km 58.0 - Traguardo Volante - Brossasco
Km 105.6 - 1°C - Colle dell'Agnello (21.3kms - 6.8%)
Km 145.1 - 1°C - Col d'Izoard (14.2kms - 7.1%)
Km 166.0 - Traguardo Volante - Briançon
Km 177.3 - 2°C - Montgenèvre (11.4kms - 5.9%)
Km 198.0 - 1°C - Sestriere (8.4kms - 6%)


Tappa °20 - Une étape reine à travers les Alpes, avec un 5 000m de dénivelé. Après 75 km en direction des Alpes occidentales, le parcours emprunte sans temps mort quatre ascensions répertoriées avec des altitudes autour de 2 000m : le col Agnel (2 744 m), le col d’Izoard (2 360m) et le col de Montgenèvre (1 854m), précèdent l’ascension finale vers Sestrières (2 035 m). Ces montées représentent près de 55km d’ascension avec des pentes autour de 6 à 8% et des pointes dépassant les 15%. Les descentes (qui représentent la même distance) sont exigeantes et rapides. Toutes ces routes sont raisonnablement larges et présentent un bon revêtement.

Le final - Le final est disputé sur la route ss. 23, large et présentant un bon revêtement, avec un petit rond-point à 300m de l’arrivée. La dernière ligne droite (250m) fait 7m de large.



L'avis de Bad_Neos - C’est l’étape-reine, placée en dernière position. Avec un monstre en pivot, l’Agnel, et un autre ensuite, l’Izoard, par son versant du Queyras. Une flambée en altitude après le Stelvio, puis deux montées plus douces afin de creuser l’écart et tenter de renverser le général. C’est du gros œuvre à se farcir en dernier, ça va jouer sur l’endurance c’est certain. Après, n’est-ce pas à la fois excessif (4 montées, étape-reine en dernière) et poussif (2 montées très roulantes pour terminer) ?

L'avis d'Aram - Drôle d’étape pour clore la montagne. La difficulté est indéniablement là : 200 km avec l’Agnel est et l’Izoard sud, c’est terrible, mais d’un autre côté les deux dernières montées sont nettement plus roulantes. Le profil est donc assez inhabituel – comme celui de plusieurs autres étapes de ce Giro finalement – et il n’est pas aisé de prédire avec certitude ce qui se passera ce jour-là. Mais dans un Tour d’Italie qui présente peu d’étapes en ligne propices aux écarts, celle-ci semble être une occasion à ne pas laisser passer pour les grimpeurs, d’autant que c’est la dernière.

L'avis de Bullomaniak - Une superbe étape qui n'a rien à faire à ce stade de la course. Il va y en avoir de partout, et ce sera épique, et RCS pourra se la péter sur les réseaux sociaux, et leurs fans seront content. Ou alors il va neiger, on va annuler l'étape et le Giro se sera joué aux bonifications et aux chronos.

L'avis d'Ab63 - L'étape reine en dernier, le Giro continue sa très mauvaise habitude. L'enchainement est beau, Agnel-Izoard fait rêver, les purs grimpeurs peuvent déclencher la course de très loin mais la dernière montée me fait peur, j'ai peur que ce soit un mouroir effrayant et je suis toujours désabusé par cet abus d'arrivées au sommet en montagne. Alors que pour les étapes vallonées, ils finissent toujours pas du plat ! Mais en montagne, RCS ne semble pas encore avoir compris l'intérêt.



Alba - Alba, ville créative de l’UNESCO, est enfermée dans les collines du sud du Piémont, non loin de Turin et de Milan, Alba comme la “capitale” du territoire, le cœur du quartier gastronomique des Langhe Roero, réputé pour ses excellents produits, de plus en plus recherchés comme destination touristique. Alba est la culture! Vous pouvez la respirer, mêlée d’histoire, en vous promenant parmi l’architecture romane et baroque des églises, en piétinant les vestiges romains du «souterrain d’Alba», en découvrant les origines néolithiques des premiers établissements humains au Musée Eusebio.

Sestrières - Sommet des montagnes olympiques du Piémont et du domaine skiable de Vialattea, à une altitude de 2035 mètres, la municipalité de Sestrières est située sur la colline du même nom à cheval sur le Val Chisone et le Valle di Susa. Il est dominé au nord-ouest par le mont Fraiteve (2 701 m), au sud-est par le mont Sises (2 658 m), la Punta Rognosa di Sestriere (3 280 m) et le mont Motta (2 850 m). Sestrières est une référence reconnue et sûre pour le tourisme national et international également grâce à l’image qu’elle a su conquérir au fil des ans en accueillant avec succès de grands événements sportifs. De la Coupe du monde de ski, aux Championnats du monde de ski de 1997, aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Turin 2006: Sestriere est la station de ski qui a accueilli le plus grand nombre de courses au titre international. C’est aussi dans la légende du grand cyclisme en tant que station alpine qui a accueilli des arrivées d’étapes légendaires du Giro d’Italia.

Image

Image



Image

• Départ réel : ~13h20 (Premier coureur) | • Arrivée : ~16h30 (Dernier coureur)

Image

Km 58.0 - Intermédiaire - Via Padova


Tappa °21 - Le départ du contre-la-montre se fait dans le centre de Cernusco sul Naviglio. Le parcours emprunte l’ancienne route Strada Statale Padana Superiore, avant de s’engager sur des avenues larges et avec des routes en bon état en direction de Milan. Au début de la Via Palmanova, le parcours traverse le passage souterrain de la Tangenziale Est, avant un pont. Après avoir quitté la Via Palmanova, les coureurs s’engage sur la Via Padova, où sera relevé un pointage intermédiaire. Il reste ensuite 2km presque rectilignes jusqu’à l’arrivée sur la Piazza Duomo.

Le final - Dans le final de l’étape, le parcours emprunte des avenues larges avant de retrouver des routes plus étroites pour les derniers hectomètres, avec plusieurs virages à angle droit à environ 100-150m de la Piazza Duomo. La dernière ligne droite (250m de long) fait 6m de large sur une voie pavée.



L'avis de Bad_Neos - Difficile de dire grand-chose sur ce chrono. C'est un peu le problème des chrono RCS avant un gros découpage des chronos pour ne pas avoir une trop grande distance par chrono mais avoir quand même de la distance totale de chrono. Du coup on se retrouve avec quelque de pas très long, quasiment sans intérêt sauf si Lopez se présente avec une minute d'avance sur Thomas juste avant le départ :mrgreen:

L'avis d'Aram - Je préfère nettement quand un GT s’achève sur un chrono que sur une étape plate en circuit, donc j’apprécie le choix fait par les organisateurs. 15 kilomètres, c’est court, mais il y aura déjà eu deux chronos individuels auparavant, donc davantage aurait été trop. Sur le tracé en lui-même, il est extrêmement plat et extrêmement rectiligne donc il faudra un petit matelas pour le maillot rose s’il n’est pas à l’aise dans l’exercice (ce qui peut garantir du spectacle en montagne – vers les lacs de Cancano et Sestriere notamment).

L'avis de Bullomaniak - Le Tour de France a ses Champs-Elysées, le Tour d'Italie a ses chronos qui ne servent à rien et font joli pour conclure la course. Avec une distance aussi courte et avec la fatigue, les écarts entre leaders seront minimes. A moins d'un vrai coup de chance pour RCS avec deux coureurs qui se tiendraient en 20 secondes au départ du clm, ça n'aura aucun impact. Mais un coureur du gruppetto va gagner, et ce sera cool pour lui.
Avatar de l’utilisateur
bullomaniak
Contrôleur UCI

Messages: 22058
Enregistré le: 27 Juil 2013, 22:05:30
Localisation: Fan n°1 de Jana Czeczinkarova.


L'avis d'Ab63 - On finit par un chrono court, espérons le même suspense que sur le Tour. Mais il est très court et les écarts devraient être faible et se jouer sur la récupération ce qui pourrait donner quelques suprises après une dernière semaine durant laquelle 1031km ont déjà été parcourus. Personnellement, 3 chronos, je trouve que ça fait trop, ça fait 3 étapes dont on peut juste regarder le résumé le soir, j'aurais ajouté cette distance au 2ème chrono et offert une dernière opportunité aux sprinteurs surtout que diviser en trois chronos désavantage les rouleurs.



Cernusco sul Naviglio - Cernusco sul Naviglio est situé à 16 km à l’est de Milan (Lombardie), compte environ 35 000 habitants avec un âge moyen d’un peu plus de 40 ans et environ 6 500 moins de 18 ans. Il y a plus de 2 200 entreprises et environ 320 entreprises. Au fil du temps, la ville s’est développée selon un design urbain harmonieux, autour de deux pôles fondamentaux: le grand centre historique rendu piéton dans les années 1980 où il y a plus de 100 commerces et de nombreux espaces associatifs; l’axe monumental du Naviglio, avec le tronçon de 32 km du sentier cyclable et pédestre qui relie Milan à Trezzo d’Adda et les grands espaces verts pour les sports de plein air. La ville est desservie par d’importantes routes rapides telles que le périphérique de Milan; est atteint par le métro de Milan; il est proche des aéroports de Linate et Orio al Serio; il est traversé par plus de 70 km de pistes cyclables; il propose des hôtels et des restaurants de qualité; d’importantes multinationales du secteur de la technologie, des services et de la photographie ont leur siège social dans la ville. Cernusco sul Naviglio est reconnue comme une «ville cyclable» par la «FIAB – Fédération italienne de l’environnement et du vélo» pour son attention à la mobilité durable; «Comune Riciclone» de Legambiente pour le pourcentage élevé de différenciation dans la collecte des déchets; «Ville de la course et de la marche» par «FIDAL – Fédération italienne d’athlétisme» pour la promotion de modes de vie sains.

Milano - Capitale mondiale de la mode et du design, Milan réunit un héritage culturel des plus riches et un bouillonnement novateur intense. Son destin était déjà inscrit dans son nom historique, Mediolanum, “au milieu de la plaine”, un carrefour d’échanges entre différents territoires et peuples. Village celtique à l’origine, Milan a été successivement la capitale de l’Empire romain d’Occident, un centre majeur de la Renaissance avec Ludovico il Moro et Léonard de Vinci et un lieu d’affrontement pour les Français, les Espagnols et les Autrichiens avant d’être annexée au Royaume d’Italie en 1861. Milan s’est réinventée sans cesse, particulièrement depuis le 18e siècle, qui voit la construction du célèbre Teatro alla Scala, jusqu’aux gratte-ciel modernes en passant par la somptueuse Galleria Vittorio Emanuele.

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:43

Image

Image


NB : Données des équipes reprises depuis la présentation de l'année dernière.


AG2R La Mondiale
Image
15 participations - 3 étapes - 1 Podium
2019 : Vuillermoz 29e
Effectif
1.Tony Gallopin - Polyvalent - 32 ans - 12 GT - 1 Giro - DNF
2.François Bidard - Grimpeur - 28 ans - 5 GT - 3 Giro - 30e CG
3.Geoffrey Bouchard - Grimpeur - 28 ans - 1 GT - 0 Giro
4.Ben Gastauer - Grimpeur - 32 ans - 12 GT - 5 Giro - 29e CG
5.Jaakko Hänninen - Grimpeur - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
6.Aurélien Paret-Peintre - Grimpeur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
7.Andrea Vendrame - Puncheur - 26 ans - 2 GT - 2 Giro - 55e CG
8.Larry Warbasse - Polyvalent - 30 ans - 6 GT - 2 Giro - 52e CG
Objectifs
Top 11 Final + Victoire(s) d'étape





Androni Gioccatoli-Sidermec
Image
18 participations - 14 étapes - 1 Podium
2019 : Masnada 20e
Effectif
11.Mattia Bais - Polyvalent - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
12.Alessandro Bisolti - Puncheur/Grimpeur - 35 ans - 3 GT - 3 Giro - 49e CG
13.Jefferson Alexander Cepeda - Grimpeur - 22 ans - 0 GT - 0 Giro
14.Luca Chirico - Grimpeur - 28 ans - 1 GT - 1 Giro - 88e CG
15.Simon Pellaud - Grimpeur - 27 ans - 0 GT - 0 Giro
16.Simone Ravanelli - Puncheur - 25 ans - 0 GT - 0 Giro
17.Jhonatan Restrepo - Sprinteur - 25 ans - 2 GT - 0 Giro
18.Josip Rumac - Polyvalent - 25 ans - 0 GT - 0 Giro
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Astana
Image
13 participations - 17 étapes - 3 Généraux
2019 : Lopez 7e
Effectif
21.Jakob Fuglsang - Leader - 35 ans - 14 GT - 1 Giro - 12e CG
22.Manuele Boaro - Rouleur - 33 ans - 10 GT - 7 Giro - 46e CG
23.Rodrigo Contreras - Equipier - 26 ans - 0 GT - 0 Giro
24.Fabio Felline - Polyvalent - 30 ans - 10 GT - 4 Giro - 32e CG
25.Jonas Gregaard - Polyvalent - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
26.Miguel Angel Lopez - Grimpeur - 26 ans - 7 GT - 2 Giro - 3e CG
27.Oscar Rodriguez - Puncheur/Grimpeur - 25 ans - 2 GT - 0 Giro
28.Aleksandr Vlasov - Grimpeur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
Objectifs
Victoire Finale





Bahrain-McLaren
Image
3 participations - 2 étapes - 2 Podiums
2019 : Nibali 2e, Pozzovivo 19e
Effectif
31.Yukiya Arashiro - Baroudeur/Polyvalent - 36 ans - 12 GT - 2 Giro - 96e CG
32.Enrico Battaglin - Puncheur - 30 ans - 10 GT - 8 Giro - 34e CG
33.Pello Bilbao - Polyvalent - 30 ans - 10 GT - 3 Giro - 6e CG
34.Eros Capecchi - Grimpeur - 34 ans - 18 GT - 11 Giro - 37e CG
35.Domen Novak - Grimpeur - 25 ans - 3 GT - 1 Giro - 101e CG
36.Mark Padun - Grimpeur - 24 ans - 2 GT - 0 Giro
37.Hermann Pernsteiner - Grimpeur - 30 ans - 2 GT - 0 Giro
38.Jan Tratnik - Rouleur - 30 ans - 2 GT - 1 Giro - 106e CG
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Bardiani CSF-Faizanè
Image
7 participations - 6 étapes remportées
2019 : Carboni 57e
Effectif
41.G.Carboni - Grimpeur - 25 ans - 1 GT - 1 Giro - 57e CG
42.L.Covili - Grimpeur - 23 ans - 1 GT - 1 Giro - 84e CG
43.Filippo Fiorelli - Grimpeur - 25 ans - 0 GT - 0 Giro
44.Giovanni Lonardi - Sprinteur - 23 ans - 1 GT - 1 Giro - DNF
45.Fabio Mazzucco - Puncheur - 21 ans - 0 GT - 0 Giro
46.Francesco Romano - Baroudeur - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
47.Alessandro Tonelli - Baroudeur - 28 ans - 1 GT - 1 Giro - DNF
48.Filippo Zana - Puncheur/Grimpeur - 21 ans - 0 GT - 0 Giro
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Bora-Hansgrohe
Image
4 participations - 7 étapes
2019 : Majka 6e, Formolo 15e
Effectif
51.Peter Sagan - Sprinteur/Polyvalent - 30 ans - 13 GT - 0 Giro
52.Cesare Benedetti - Polyvalent - 33 ans - 7 GT - 4 Giro - 74e CG
53.Maciej Bodnar - Rouleur - 35 ans - 12 GT - 2 Giro - 117e CG
54.Matteo Fabbro - Grimpeur - 25 ans - 1 GT - 0 Giro
55.Patrick Gamper - Polyvalent - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
56.Patrick Konrad - Grimpeur - 28 ans - 5 GT - 2 Giro - 7e CG
57.Rafal Majka - Leader - 31 ans - 16 GT - 4 Giro - 5e CG
58.Pawel Poljanski - Grimpeur - 30 ans - 8 GT - 3 Giro - 35e CG
Objectifs
Top 5 Final + Victoire(s) d'étape





CCC
Image
10 participations - 8 étapes - 1 Podium
2019: De la Parte 21e
Effectif
61.Ilnur Zakarin - Grimpeur - 31 ans - 10 GT - 4 Giro - 5e CG
62.Josef Cerny - Rouleur - 27 ans - 1 GT - 1 Giro - 115e CG
63.Victor De la Parte - Grimpeur - 34 ans - 4 GT - 3 Giro - 21e CG
64.Kamil Gradek - Polyvalent - 30 ans - 1 GT - 1 Giro - 129e CG
65.Pavel Kochetkov - Polyvalent - 34 ans - 8 GT - 3 Giro - 32e CG
66.Kamil Malecki - Puncheur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
67.Joey Rosskopf - Rouleur - 31 ans - 5 GT - 2 Giro - 70e CG
68.Attila Valter - Puncheur - 22 ans - 0 GT - 0 Giro
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Cofidis
Image
5 participations - 2 étapes
Non invitée
Effectif
71.Elia Viviani - Sprinteur - 32 ans - 11 GT - 6 Giro - 119e CG
72.Simone Consonni - Sprinteur/Pp - 26 ans - 3 GT - 1 Giro - 131e CG
73.Nicolas Edet - Grimpeur - 32 ans - 11 GT - 0 Giro
74.Nathan Haas - Puncheur/Train - 31 ans - 6 GT - 3 Giro - 104e CG
75.Jesper Hansen - Grimpeur - 29 ans - 5 GT - 1 Giro - 32e CG
76.Mathias Le Turnier - Polyvalent - 25 ans - 1 GT - 0 Giro
77.Marco Mathis - Rouleur/Train de sprint - 26 ans - 0 GT - 0 Giro
78.Stéphane Rossetto - Rouleur - 33 ans - 6 GT - 0 Giro
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Deceuninck-QuickStep
Image
15 participations - 26 étapes - 1 Podium
2019 : Jungels, 33e
Effectif
81.Joao Almeida - Puncheur/Grimpeur - 22 ans - 0 GT - 0 Giro
82.Davide Ballerini - Sprinteur/Flahute/Pp - 26 ans - 1 GT - 1 Giro - 68e CG
83.Alvaro José Hodeg - Sprinteur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
84.Mikkel Frolich Honoré - Train de sprint - 23 ans - 1 GT - 1 Giro - 103e CG
85.Iljo Keisse - Equipier/Train de sprint - 37 ans - 6 GT - 4 Giro - 139e CG
86.James Knox - Grimpeur - 24 ans - 2 GT - 1 Giro - DNF
87.Fausta Masnada - Grimpeur - 26 ans - 2 GT - 2 Giro - 20e CG
88.Pieter Serry - Polyvalent - 31 ans - 10 GT - 5 Giro - 38e CG
Objectifs
Top 10 Final + Victoire(s) d'étape





EF Education First
Image
12 participations - 8 étapes - 1 Général
2019 : 11e Carthy, 12e Dombrowski, 18e Kangert
Effectif
91.Sean Bennett - Equipier - 24 ans - 1 GT - 1 Giro - 106e CG
92.Jonathan Caicedo - Grimpeur - 27 ans - 1 GT - 1 Giro - 106e CG
93.Simon Clarke - Puncheur - 34 ans - 13 GT - 2 Giro - 63e CG
94.Lawson Craddock - Rouleur/Grimpeur - 28 ans - 5 GT - 0 Giro
95.Ruben Guerreiro - Puncheur/Grimpeur - 26 ans - 1 GT - 0 Giro
96.Tanel Kangert - Grimpeur - 33 ans - 15 GT - 7 Giro - 13e CG
97.Lachlan Morton - Grimpeur - 28 ans - 1 GT - 0 Giro
98.James Whelan - Polyvalent - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
Objectifs
Top 10 Final + Victoire(s) d'étape





Groupama-FDJ
Image
15 participations - 7 étapes - 1 Top 5
2019 : Madouas 13e
Effectif
101.Arnaud Démare - Sprinteur - 29 ans - 7 GT - 3 Giro - 129e CG
102.Kylian Frankiny - Grimpeur - 26 ans - 3 GT - 1 Giro - 43e CG
103.Jacopo Guarnieri - Sprinteur/Pp - 33 ans - 7 GT - 1 Giro - 132e CG
104.Simon Guglielmi - Polyvalent - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
105.Ignatas Konovalovas - Rouleur/Train de sprint - 34 ans - 9 GT - 5 Giro - 90e CG
106.Miles Scotson - Rouleur/Train de sprint - 26 ans - 1 GT - 1 Giro - 138e CG
107.Ramon Sinkeldam - Sprinteur/Train de sprint - 31 ans - 7 GT - 1 Giro - 133e CG
108.Benjamin Thomas - Rouleur - 25 ans - 2 GT - 0 Giro
Objectifs
Victoire(s) d'étape





2019 : Plaza, 77e
Israel Start-Up Nation
Image
2 participations - 0 étapes
2 participations - 0 étapes
Effectif
111.Rudy Barbier - Sprinteur - 27 ans - 0 GT - 0 Giro
112.Matthias Brändle - Rouleur - 30 ans - 6 GT - 3 Giro - 90e CG
113.Alexander Cataford - 27 ans - Polyvalent - 0 GT - 0 Giro
114.Davide Cimolai - Sprinteur - 31 ans - 7 GT - 1 Giro - 130e CG
115.Alex Dowsett - Rouleur - 31 ans - 4 GT - 2 Giro - 120e CG
116.Dani Navarro - Grimpeur - 37 ans - 19 GT - 4 Giro - 31e CG
117.Guy Sagiv - Equipier - 25 ans - 1 GT - 1 Giro - 141e CG
118.Rick Zabel - Sprinteur/Pp - 26 ans - 5 GT - 2 Giro - 140e CG
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Lotto-Soudal
Image
8 participations - 11 étapes
2019 : De Gendt 51e
Effectif
121.Sander Armée - Grimpeur/Baroudeur - 8 GT - 3 Giro - 47e CG
122.Thomas De Gendt - Rouleur/Baroudeur - 33 ans - 18 GT - 3 Giro - 3e CG
123.Jonathan Dibben - Equipier/Train de sprint - 26 ans - 0 GT - 0 Giro
124.Carl Fredrik Hagen - Puncheur/Grimpeur - 29 ans - 1 GT - 0 Giro
125.Adam Hansen - Equipier/Train de sprint - 39 ans - 28 GT - 11 Giro - 68e CG
126.Matthew Holmes - Puncheur - 26 ans - 0 GT - 0 Giro
127.Stefano Oldani - Sprinteur - 22 ans - 0 GT - 0 Giro
128.Harm Vanhoucke - Puncheur/Grimpeur - 23 ans - 1 GT - 0 Giro
Objectifs
---





Mitchelton-Scott
Image
8 participations - 13 étapes - 1 Podium
2019 : S.Yates 8e, Nieve 17e
Effectif
131.Simon Yates - Leader - 28 ans - 9 GT - 2 Giro - 8e CG
132.Edoardo Affini - Rouleur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
133.Brent Bookwalter - Polyvalent - 36 ans - 10 GT - 4 Giro - 66e CG
134.Jack Haig - Grimpeur - 27 ans - 5 GT - 1 Giro - 36e CG
135.Lucas Hamilton - Grimpeur - 24 ans - 1 GT - 1 Giro - 25e CG
136.Michael Hepburn - Rouleur - 29 ans - 6 GT - 4 Giro - 122e CG
137.Damien Howson - Rouleur/Grimpeur - 28 ans - 7 GT - 1 Giro - 53e CG
138.Cameron Meyer - Rouleur - 32 ans - 8 GT - 4 Giro - 137e CG
Objectifs
Podium Final + Victoire(s) d'étape





Movistar
Image
9 participations - 17 étapes - 2 Généraux
2019 : Carapaz 1er, Landa 4e
Effectif
141.Hector Carretero - 25 ans - 1 GT - 1 Giro - 88e CG
142.Dario Cataldo - 35 ans - 21 GT - 10 Giro - 12e CG
143.Antonio Pedrero - 28 ans - 4 GT - 2 Giro - 46e CG
144.Einer Rubio - 22 ans - 0 GT - 0 Giro
145.Sergio Samitier - 25 ans - 1 GT - 0 Giro
146.Eduardo Sepulveda - 29 ans - 4 GT - 96e CG
147.Albert Torres - 30 ans - 0 GT - 0 Giro
148.Davide Villella - 29 ans - 9 GT - 5 Giro - 60e CG
Objectifs
Victoire(s) d'étape





NTT
Image
4 participations - 1 étape
2019 : O'connor 32e
Effectif
151.Louis Meintjes - Grimpeur - 28 ans - 10 GT - 1 Giro - DNF
152.Victor Campenaerts - Rouleur - 28 ans - 5 GT - 3 Giro - 111e CG
153.Amanuel Ghebreigzabhier - Grimpeur - 26 ans - 3 GT - 45e CG
154.Ben O'Connor - Grimpeur - 24 ans - 3 GT - 2 Giro - 32e CG
155.Domenico Pozzovivo - Grimpeur - 37 ans - 19 GT - 13 Giro - 5e CG
156.Matteo Sobrero - Polyvalent - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
157.Dylan Sunderland - Grimpeur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
158.Danilo Wyss - Polyvalent - 35 ans - 11 GT - 5 Giro - 82e CG
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Ineos Grenadiers
Image
10 participations - 11 étapes - 1 Général
2019 : Sivakov 9e
Effectif
161.Geraint Thomas - Leader - 34 ans - 14 GT - 3 Giro - 80e CG
162.Jonathan Castroviejo - Rouleur/Grimpeur - 33 ans - 11 GT - 1 Giro - 57e CG
163.Rohan Dennis - Rouleur/Grimpeur - 30 ans - 9 GT - 1 Giro - 16e CG
164.Filippo Ganna - Rouleur - 24 ans - 0 GT - 0 Giro
165.Tao Geoghegan Hart - Grimpeur - 25 ans - 3 GT - 1 Giro - DNF
166.Jhonatan Narvaez - Polyvalent - 23 ans - 1 GT - 1 Giro - 80e CG
167.Salvatore Puccio - Polyvalent - 31 ans - 12 GT - 6 Giro - 64e CG
168.Ben Swift - Polyvalent - 32 ans - 6 GT - 2 Giro - 113e CG
Objectifs
Victoire Finale + Victoire(s) d'étape





[tr][/tr][/tr[tr]]
Jumbo-Visma
Image
7 participations - 5 victoires - 1 Top 5
2019 : Roglic 3e
Effectif
171.Steven Kruijswijk - Leader - 33 ans - 17 GT - 7 Giro - 4e CG
172.Koen Bouwman - Rouleur/Grimpeur - 26 ans - 4 GT - 2 Giro - 41e CG
173.Tobias Foss - Polyvalent - 23 ans - 0 GT - 0 Giro174.Chris Harper - Grimpeur - 25 ans - 0 GT - 0 Giro
175.Tony Martin - Rouleur - 35 ans - 19 GT - 2 Giro - 110e CG
176.Cristoph Pfingsten - Polyvalent - 32 ans - 3 GT - 1 Giro - 58e CG
177.Antwan Tolhoek - 26 ans - 3 GT - 1 Giro - 65e CG178.Jos Van Emden - Rouleur - 35 ans - 11 GT - 8 Giro - 99e CG
Objectifs
Podium Final





Sunweb
Image
7 participations - 10 étapes - 1 Général
2019 : C.Hamilton 34e
Effectif
181.Wilco Kelderman - Leader - 29 ans - 10 GT - 3 Giro - 7e CG
182.Nico Denz - Polyvalent - 26 ans - 3 T - 2 Giro - 62e CG
183.Chad Haga - Rouleur - 32 ans - 10 GT - 5 Giro - 71e CG
184.Chris Hamilton - Puncheur/Grimpeur - 25 ans - 3 GT - 2 Giro - 34e CG
185.Jai Hindley - Puncheur/Grimpeur - 24 ans - 2 GT - 1 Giro - 64e CG
186.Michael Matthews - Polyvalent/Sprinteur - 30 ans - 9 GT - 2 Giro - DNF
187.Sam Oomen - Grimpeur - 25 ans - 3 GT - 2 Giro - 9e CG
188.Martijn Tusveld - Polyvalent - 27 ans - 2 GT - 0 Giro
Objectifs
Top 5 Final + Victoire(s) d'étape





Trek-Segafredo
Image
6 participations - 2 étapes - 1 Top 5
2019 : Mollema 5e, Ciccone 16e
Effectif
191.Vincenzo Nibali - Leader - 35 ans - 22 GT - 8 Giro - Vainqueur
192.Julien Bernard - Grimpeur - 28 ans - 5 GT - 1 Giro - 42e CG
193.Gianluca Brambilla - Puncheur/Grimpeur - 33 ans - 13 GT - 7 Giro - 13e CG
194.Giulio Ciccone - Grimpeur - 25 ans - 5 GT - 4 Giro - 16e CG
195.Nicola Conci - Grimpeur - 23 ans - 2 GT - 1 Giro - 63e CG
196.Jacopo Mosca - Polyvalent - 27 ans - 2 GT - 1 Giro - 98e CG
197.Pieter Weening - Grimpeur - 39 ans - 15 GT - 5 Giro - 24e CG
198.Antonio Nibali - Grimpeur - 28 ans - 3 GT - 2 Giro - 76e CG
Objectifs
Victoire Finale





UAE Emirates
Image
21 participations - 25 étapes - 2 Généraux
2019 : Polanc 14e
Effectif
201.Diego Ulissi - Puncheur - 31 ans - 9 GT - 7 Giro - 21e CG
202.Mikkel Bjerg - Rouleur - 21 ans - 0 GT - 0 Giro
203.Valerio Conti - Puncheur - 27 ans - 9 GT - 4 Giro - 24e CG
204.Joe Dombrowski - Grimpeur - 29 ans - 7 GT - 4 Giro - 12e CG
205.Fernando Gaviria - Sprinteur - 26 ans - 4 GT - 2 Giro - 129e CG
206.Brandon McNulty - Grimpeur/Rouleur - 22 ans - 0 GT - 0 Giro
207.Juan Sebastian Molano - Sprinteur/Pp - 25 ans - 3 GT - 1 Giro - DNF
208.Maximiliano Richeze - Sprinteur/Pp - 37 ans - 12 GT - 4 Giro - 92e CG
Objectifs
Victoire(s) d'étape





Vini Zabù-KTM
Image
3 participations - 1 étape
2019 : Santaromita 102e
Effectif
211.Giovanni Visconti - Puncheur - 37 ans - 13 GT - 10 Giro - 13e CG
212.Simone Bevilacqua - Equipier - 23 ans - 0 GT - 0 Giro
213.Marco Frapporti - Puncheur - 6 GT - 6 Giro - 81e CG
214.Lorenzo Rota - Puncheur/Grimpeur - 25 ans - 2 GT - 2 Giro - 85e CG
215.Matteo Spreafico - Baroudeur - 27 ans - 0 GT - 0 Giro
216.Etienne Van Empel - Puncheur - 26 ans - 0 GT - 0 Giro
217.Luca Wackermann - Puncheur - 28 ans - 0 GT - 0 Giro
218.Edoardo Zardini - Grimpeur - 30 ans - 4 GT - 4 Giro - 53e CG
Objectifs
Victoire(s) d'étape

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:44

Image

Image


★★★★★

ImageImage
Vincenzo Nibali l Geraint Thomas


★★★★

ImageImageImageImage
Jakob Fuglsang l Steven Kruijswijk l Rafal Majka l Simon Yates


★★★

ImageImageImageImageImageImage
Jack Haig l Wilco Kelderman l James Knox l Patrick Konrad l Fausto Masnada l Aleksandr Vlasov


★★

ImageImageImageImageImageImage
Pello Bilbao l Joe Dombrowski l Tao Geoghegan Hart l Tanel Kangert l Miguel Angel Lopez l Sam Oomen



ImageImageImageImageImageImageImageImageImageImage
Victor De la Parte l Ruben Guerreiro l Lucas Hamilton l Carl Fredrik Hagen l Jaakko Hänninen l Louis Meintjes l Aurélien Paret-Peintre
Hermann Pernsteiner l Domenico Pozzovivo l Ilnur Zakarin

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:46

Image

Image




NB : Liste effectuée pour les sprinteurs favoris à une victoire d'étape et non pas les favoris au Ciclamen


★★★

ImageImage
Arnaud Démare l Fernando Gaviria


★★

ImageImageImageImageImageImageImage

Rudy Barbier l Davide Ballerini l Davide Cimolai l Alvaro José Hodeg l Michael Matthews l Peter Sagan l Elia Viviani



ImageImageImageImageImage

Simone Consonni l Giovanni Lonardi l Stefano Oldani l Jhonatan Restrepo l Andrea Vendrame





★★★

Image

Hector Carretero





★★★

Image

Aleksandr Vlasov


★★

ImageImageImageImage

Lucas Hamilton l Jaakko Hänninen l James Knox l Aurélien Paret-Peintre



ImageImageImageImageImageImageImage

Joao Almeida l Tobias Foss l Brandon McNulty l Ben O'Connor l Mark Padun l Attila Valter l Harm Vanhoucke

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:49

Image

Image

1909 : Le 7 août 1908, La Gazzetta dello Sport annonce qu’elle va organiser au printemps prochain le Giro d’Italia qui « deviendra l’un des événements cyclistes les plus importants et les plus populaires au monde ». Le 13 mai 1909, le premier Giro s’est élancé depuis la Piazza Loreto à Milan. Après huit étapes, 2.447 km et quatre vainqueurs d’étapes différents, Luigi Ganna remporte le premier Giro d’Italia, devant Carlo Galetti et Giovanni Rossignoli. Le classement général était alors établi au cumul des points gagnés par les participants. Un score était attribué en fonction de la place à l’arrivée de chaque étape, et tous ceux qui finissaient dans la deuxième moitié du classement recevaient le même nombre de points.

À l’arrivée de l’étape Bologne-Chieti, quatre coureurs sont disqualifiés pour avoir pris le train pendant la course.

1910 : Suite à l’enthousiasme suscité par la première édition, le Giro revient sous un format allongé, avec 10 étapes et 2.987kms à parcourir. Durant l’étape Teramo-Naples, un changement de parcours, mal indiqué en raison d’inondations la veille, voit de nombreux coureurs se tromper de route, provoquant une vague de protestations et réclamations. En début d’épreuve, la course était ouverte mais, au fil des étapes, Galetti s’est imposé face à Pavesi et Ganna.

L’édition 1910 voit la victoire d’étape d’un coureur étranger, le Français Jean-Baptiste Dortignac. Un classement spécifique pour les coureurs sans équipe, et qui devaient trouver un logement en plus de disputer la course, est créé avec des primes spécifiques.

1911 : En parallèle des célébrations du 50e anniversaire de l’unification de l’Italie, le Giro s’élance de Rome. Petit Breton et Galetti se disputent le leadership tout au long de l’épreuve, jusqu’à ce que le Français soit contraint à l’abandon par un souci mécanique à la veille de l’arrivée. Galetti remporte le Giro (aux points), mais c’est Giovanni Rossignoli qui, officieusement, le remporte au temps.

Pour la première fois de son histoire, le Giro s’élève à plus de 2.000 mètres d’altitude. La 5e étape, Mondovì-Turin, voit les coureurs affronter l’ascension de Sestrières.

1912 : Pour répondre aux demandes de visibilité des fabricants de cycles, un système de classement par équipes (avec quatre coureurs chacune) est mis en place afin de remplacer le classement aux points. Ce nouveau système est mal reçu par le public et l’intérêt pour le Giro en pâtit. Les Atala – Dunlop, avec Galetti, Micheletto et Pavesi remportent ce Giro avec 31 points.

Pendant la 4e étape, entre Pescara et Rome, des pluies torrentielles empêchent le bon déroulé de la course, menant à son annulation. Les organisateurs décident de la remplacer par un « Giro di Lombardia », couru après l’arrivée à Milan.

1913 : Retour à un classement par points après l’échec de l’année précédente. Le Giro 1913 marque un changement de génération. De jeunes cyclistes prometteurs comme Oriani, Azzini et Girardengo se présentent aux côtés des champions Ganna, Galetti et Rossignoli. La course est âprement disputée, jusqu’à ce qu’Orioni ne fasse parler ses qualités d’attaquant au long cours dans l’avant-dernière étape pour aller chercher la victoire au classement général.

Durant la 5e étape, entre Salerno-Bari, une absence de signalisation retarde grandement les coureurs, si bien que ceux-ci arrivent de nuit. Après ce Giro, Carlo Oriani s’est enrôlé dans l’infanterie et a été appelé au front pour la 1ère Guerre Mondiale. Il mourut dans l’hôpital militaire de Caserta.

1914 : Première édition avec un classement général au temps. Calzolari remporte ce Giro, suivi par Albini et Lucotti, au sein d’un peloton décimé par la longueur de l’épreuve (5 étapes sur 8 faisaient plus de 400 kms) et le mauvais temps. Sur 81 participants, 44 abandonnent dès la 1ère étape, et ils ne sont que 8 à l’arrivée à Milan, ralliée avec la vitesse moyenne la plus faible de l’histoire du Giro (23,437 km/h) et donnant lieu au plus grand écart entre le premier et le second (1h55’26”).

L’étape disputée entre Lucques et Rome est la plus longue de l’histoire du Giro (430 km), et a également été l’occasion de la plus longue échappée de l’épreuve, signée par Lauro Bordin sur 350 kms.

1919 : Le Giro reprend la route après la 1ère Guerre Mondiale. Les dernières années ont été terribles, avec de nombreuses pertes qui ont également affecté le monde du sport et la destruction des routes et des services basiques. La course est marquée par la supériorité de Girardengo. Le champion italien, revenu d’un accès de grippe espagnole, remporte sept des dix étapes et mène le classement général du premier au dernier jour de course. Girardendo s’impose devant le jeune Belloni, qui profite de l’occasion pour se révéler, et le Belge Buysse.

Les coureurs traversent le Trieste et le Trentin, repris à l’Autriche. En l’absence de pont, les coureurs traversnt à pied le fleuve Tagliamento, à sec.

1920 : Ce Giro est très difficile en raison du mauvais temps qui affecte chaque étape et des routes défoncées. Le maigre peloton est décimé et seuls 10 coureurs rallient Milan. Girardengo est victime de chutes, d’incidents mécaniques et de pénalités dès la première étape avant d’abandonner le lendemain. Tano Belloni s’impose sur une épreuve privée de son vainqueur sortant. Gremo et le Français Alavoine l’accompagnent sur le podium.

Pour la première fois, le Giro sort d’Italie, en parcourant le canton suisse de Ticino et l’ascension du Monte Ceneri. Un groupe de neuf coureurs s’apprête à se disputer la dernière étape lorsque le public envahit le Parco Trotter à Milan, où la course devait arriver. Le Jury, après avoir suspendu la course, a décidé d’attribuer la victoire aux neuf coureurs qui composaient ce groupe.

1921 : Ce Giro est d’abord dominé par Girardengo, vainqueur des quatre premières étapes. Mais le champion de Novi Ligure s’effondre lors de la 5e étape, au point d’abandonner vers Rocca Pia en jurant qu’il ne reprendrait jamais cette route. Le Giro continue dans l’incertitude, jusqu’à la victoire de Brunero, avec moins d’une minute d’avance sur Belloni, un écart infime à cette époque.

La dernière étape voit la première ascension du Ghisallo. À titre d’expérience, la Gazzetta vend à Sport Film des droits exclusifs pour filmer la course.

1922 : Pour cette 10e édition, le Giro lance différentes initiatives en quête de nouveauté et d’excellence. Les équipes Maino et Bianchi, emmenées respectivement par Girardengo et Belloni, retirent leurs coureurs après une polémique autour de la disqualification puis la réintégration de Brunero. Malgré la perte de ces deux champions, le Giro continue à susciter un vif enthousiasme jusqu’à la victoire finale de Brunero devant Aymo et Enrici.

La Gazzetta dello Sport dépose la marque “Giro d’Italia” pour se protéger. L’expérience réussie de l’année précédente avec la captation et la diffusion d’images de course s’étend à l’ensemble du Giro.

1923 : La course est marquée par la supériorité de Girardengo, vainqueur de huit étapes sur dix. Mais son avance finale sur son dauphin, Brunero, est inférieure à celle du même Brunero pour l’emporter en 1921 : seulement 37 secondes ! Parmi les coureurs sans équipe, un jeune inconnu du nom de Bottecchia va bientôt retenir l’attention du monde entier en remportant le Tour de France.

1924 : En raison du désaccord entre l’industrie cycliste et la Gazzetta, les fabricants refusent de participer à la course et les coureurs sous contrat avec eux ne sont pas invités. Seuls les coureurs sans contrat prennent le départ. Le Giro s’engage plus au Sud, jusqu’à Taranto, et est très disputé et excitant malgré l’absence des meilleurs coureurs italiens et des étrangers. Enrici, 3e en 1922, s’impose devant Gay et Gabrielli.

Ce Giro donne lieu à un épisode unique dans l’histoire de l’événement : une femme de la province de Bologne, Alfonsina Strada, court avec le dossard numéro 72 jusqu’à Pérouse, où elle arrive en dehors des délais. Elle n’en continue pas moins son parcours jusqu’à Milan, en dehors des classements, et gagne l’admiration et le soutien du public.

1925 : Les désaccords résolus, les plus grandes équipes reviennent sur l’épreuve, à l’exception de Bianchi et Maino. L’édition 1925 est marquée par la première participation d’Alfredo Binda, qui remporte l’épreuve immédiatement face à ceux, plus expérimentés, qui avaient dominé la course à la sortie de la guerre : Girardengo, tout de même vainqueur de six étapes, Brunero et Belloni.

La course est considérée comme “individuelle” à tout égard. Toute assistance entre compétiteurs ou de la part d’acteurs extérieurs à la course est bannie. Il n’y a plus de classement par équipe. Pour la troisième année consécutive, il n’y a pas de coureurs étrangers, en cette période de montée de l’autoritarisme qui se prolonge jusque dans les années 1950 et isole l’Italie.

1926 : En 1926, sur un plan sportif, un duel est attendu entre les champions historiques et la nouvelle génération incarnée par Binda. Ce dernier est victime d’une terrible chute dans la première étape et Girardengo se montre irrégulier dans ses performances, jusqu’à abandonner dans les Abruzzes. Brunero en profite pour imposer sa régularité et retrouver le succès.

Giuseppe Ticozzelli est également au départ : footballeur de haut niveau, sélectionné à plusieurs reprises avec la sélection italienne, il a décidé de se lancer dans l’aventure du Giro sur un pari. De terribles conditions climatiques affectent les premières étapes et la fin de la course, et seuls 40 coureurs se présentent à l’arrivée sur le vélodrome Sempione, sur les 205 partants.

1927 : Pour la première fois, les organisateurs réduisent certaines étapes et augmentent le nombre de jours de course (de 12 à 15) dans l’espoir de rendre la course plus disputée. Le Giro 1927 est une démonstration de soliste : Binda remporte 12 étapes et le classement général, devant Brunero et Negrini.

Les rangs des coureurs sans contrat sont de plus en plus fournis et La Gazzetta lance un appel aux supporters auquel répondent de nombreux enthousiastes.

1928 : Les victoires d’étapes se disputent entre Binda et Piemontesi : le premier en remporte six et le deuxième cinq. La supériorité d’Alfredo Binda s’affirme en montagne, ce qui lui offre un avantage considérable dès les premières pentes des Appenins. Le Giro s’achève sur la victoire de Binda devant Pancera et Aimo.

Nombre record d’engagés (364) et de partants (298). Les étrangers signent un retour timide après une absence de six années. Pour la première fois, le règlement attribue une bonification d’une minute au vainqueur de l’étape en vue du classement général.

1929 : Lancé depuis Rome, le Giro 1929 poursuit sa route vers le Sud. Alfredo Binda l’emporte devant Piemontesi et Frascarelli. Il remporte huit étapes à la suite, plongeant le Giro dans une forme de léthargie devant l’absence de lutte au sommet. Cela mène ensuite à l’incroyable décision d’exclure Binda de la course en 1930.

La supériorité de Binda est tellement évidente que le public, ennuyé, ne réserve pas au vainqueur du Giro les applaudissements attendus pour l’arrivée à Milan. Au contraire il est sifflé avant la remise des prix.

1930 : Face à la supériorité écrasante de Binda, que le public et la nouvelle génération de coureurs refusent, La Gazzetta crée un système d’invitations et écarte Binda. Le Giro s’engage encore plus au Sud en s’élançant de Sicile. Les jeunes coureurs répondent aux attentes : Marchisio s’impose devant Luigi Giacobbe et Allegro Grandi.

Pour apaiser les protestations de Binda, les organisateurs lui offrent une compensation de 22.500 lires, équivalente à la prime de victoire pour le Giro. À Catane, Marchisio est touché à l’œil par un éclat de roche volcanique et doit porter un bandage tout le reste du Giro.

1931 : La course se lance par un duel intense entre les deux grands prétendants à la victoire finale, Guerra et Binda. Ce dernier est cependant été victime d’une chute dans le sprint final à Rome et doit quitter la course. Guerra remporte facilement les étapes de Pérouse et Montecatini, mais en percutant un spectateur sur la route de Gênes il doit abandonner son maillot rose. Trois coureurs piémontais montent sur le podium final : Camusso, Giacobbe et Marchisio.

Le 9 mai 1931, La Gazzetta annonce la création du Maglia Rosa, porté lors de chaque étape par le leader du classement général. Le rose a été choisi naturellement en raison de la couleur du papier sur lequel le journal organisateur est imprimé. Le premier Maglia Rosa est porté par Learco Guerra, qui s’en empare le 10 mai dans sa ville native, Mantoue.

1932 : Le vingtième Giro voit une participation étrangère de haute volée avec des coureurs comme Antonin Magne, vainqueur du Tour de France 1931, l’Allemand Herman Buse, premier étranger à porter le Maglia Rosa, et le Belge Demuysere, déjà 2e sur le Tour. Les grandes figures de cette époque, Binda et Guerra, ne sont pas en position de lutter pour la victoire finale. Le Giro est remporté par Pesenti, suivi par Demuysere et Bertoni.

À l’Arena de Milan, la radio nationale commente l’arrivée pour la première fois.

1933 : D’importantes innovations techniques caractérisent ce Giro : un contre-la-montre par équipes est disputé pour la première fois et le Grand Prix de la montagne voit le jour avec des points décernés au sommet de différentes ascensions. Malgré une participation étrangère de qualité, la supériorité de Binda est absolue. Il remporte le Giro et le classement de la montagne, devant Demuysere et Piemontesi.

Les premiers véhicules publicitaires font leur apparition à l’avant de la course. “La Voce del Padrone”, le plus grand label discographique de l’époque, s’intéresse au Giro et enregistre la chanson “Chi sarà la Maglia Rosa?” (“Qui sera le maillot rose ?”).

1934 : Au départ, l’attention est tournée autour du duel attendu entre Binda et Guerra. Après une domination précoce de Camusso, la quatrième étape, un contre-la-montre entre Livourne et Pise, Guerra repousse Binda à plus d’une minute. Binda est ensuite impliqué dans une chute à Rome et ses blessures le forcent à quitter la course. Deuxième au général, Camusso ne parvient pas à prendre le meilleur sur Guerra. Cazzulani complète le podium.

Les petites voitures économiques de Fiat, les Balilla, symboles de modernité à l’époque, font leur apparition parmi les voitures de l’organisation, suscitant curiosité et admiration.

1935 : Sur les hauteurs des Apennins, Vasco Bergamaschi évolue en toute confiance et défend parfaitement son Maglia Rosa de L’Aquila jusqu’à Milan pour remporter le Giro devant Martano et Olmo. Le jour où Bergamaschi établit sa supériorité, le jeune Gino Bartali se distingue à l’avant : il remporte le Grand Prix de la montagne.

Des modifications sont apportées aux règlements de la course. Les bonifications attribuées à la fin des étapes sont abolies. Les équipes sont obligées de présenter le même nombre de concurrents (8) et des demi-étapes sont introduites pour la première fois. L’équipe française Helyett ne répond à ces règles et doit quitter le Giro à mi-course.

1936 : Peu de coureurs étrangers participent à ce Giro en raison de la campagne d’Abyssinie. Pour autant, le jeune Bartali étale toute sa classe en dominant la course notamment avec sa prise de pouvoir vers L’Aquila.

L’épreuve est marquée par la participation malheureuse de Girardengo, alors quadragénaire. Incapable de suivre le rythme imposé par la nouvelle génération, il est contraint à l’abandon dès la troisième étape. À l’arrivée de l’étape Rome-Naples, Bini et Olmo sont dans le même temps et crédités du même nombre de points, sans que le jury ne puisse déterminer lequel est arrivé le premier. Les deux ont donc porté le Maglia Rosa en même temps.

1937 : Le Giro voit à nouveau une jolie participation étrangère, avec des coureurs regroupés par équipes nationales. 1937 est l’année de la confirmation pour Gino Bartali, qui domine une épreuve exigeante. Les cols des Dolomites (Rolle et Costalunga) sont franchis pour la première fois et Bartali y démontre sa classe en montagne. Il s’impose au général devant Valetti et Mollo.

Le contre-la-montre par équipe est une innovation remarquée, avec la formule intermédiaire développée à l’époque : les équipes n’ont aucune obligation de rester groupées et le coureur avec le meilleur temps est déclaré vainqueur. L’arrivée finale se fait sur le vélodrome Vigorelli, remplaçant l’historique vélodrome Sempione.

1938 : La Unione Velocipedistica Italiana, pour répondre aux souhaits gouvernementaux d’un succès prestigieux à l’étranger, interdit la participation de certains coureurs au Giro, pour mieux les préserver en vue du Tour de France, notamment Bartali. Giovanni Valetti, sans la concurrence de Bartali, impose sa classe, dominant le contre-la-montre à Terminillo et excellant dans les Dolomites.

Pour la première fois, une arrivée d’étape du Giro est jugée en dehors des frontières italiennes, à Locarno (Suisse).

1939 : Le Giro retrouve sa dignité avec la participation de tous les champions italiens, en particulier Bartali, vainqueur du Tour 1938, Mario Vicini, vainqueur du Tour 1937, et Giovanni Valetti, vainqueur sortant du Giro. Après avoir remporté le contre-la-montre de Terminillo, Valetti perd le Maglia Rosa dans les Dolomites, mais il le reprend dans le Tonale, pour arriver vainqueur à Milan, devant Bartali et Vicini.

À côté des champions italiens, une poignée de coureurs belges participent à la course, sans se montrer compétitifs. Bartali, combatif comme toujours et parfois malchanceux, se querelle souvent, convaincu que tous s’étaient ligués contre lui.

1940 : La guerre est déjà en cours, avec l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, et menace l’Italie également. Le Giro doit être organisé de façon auto-suffisante, ce qui n’empêche pas une épreuve intéressante. Valetti est moins performant qu’attendu. Bartali, malchanceux dans l’étape de Gênes, reste en retrait tandis que le jeune Fausto Coppi surprend tout le monde par la qualité de ses performances. Coppi s’impose à Milan, devant Mollo et Cottur.

Les grands sommets des Dolomites font leur apparition sur le parcours du Giro avec le Falzarego, le Pordoi et le Sella.

1946 : La Gazzetta dello Sport reprend sa publication le 2 juillet 1945 et annonce le 15 janvier 1946 le retour du Giro. Bartali et Coppi sont les deux têtes d’affiche de la course et, désormais adversaires dans des équipes rivales, ils relancent la rivalité qui avait enthousiasmé le public lors du Giro 1940. Coppi domine les Dolomites, sans parvenir à refaire complètement un retard essuyé sur chute dans la première partie de la course, et Gino Bartali remporte son troisième Giro pour seulement 47”, devant Coppi et Ortelli.

A Pieris, en Vénétie Julienne, des manifestants pro-Yougoslavie opposés au retour de la région de Trieste sous contrôle italien, arrêtent le Giro. La police tente de disperser les manifestants, qui répondent par des tirs d’armes à feu. Le jury des commissaires de course déclare la fin de l’étape. 17 coureurs poursuivent dans des voitures et rejoignent le circuit de Montebello où une arrivée symbolique est organisée.

1947 : Après le départ de Milan, donné par le mythique Luigi Ganna, la compétition se lance avec le duel attendu entre Coppi et Bartali, ce dernier occupant la tête du général de Prato à Pieve di Cadore. Entre Pieve di Cadore et Trente, avec les ascensions de Falzarego, Pordoi et Costalunga, Coppi a offre une de ses grandes démonstrations en éparpillant la concurrence. Il triomphe à Milan devant Bartali et Bresci.

Un changement notable de réglementation avec la suppression des “groupes”, autorisant les seules équipes de fabricants de cycles à participer au Giro. De plus, la RAI s’implique de façon croissante dans l’épreuve.

1948 : La rivalité entre Bartali et Coppi est toujours vivace à la veille du départ du 31e Giro. Après la victoire de Bartali en 1946 et celle de Coppi en 1947, ce Giro doit déterminer aux yeux des partisans des deux coureurs qui est le plus grand. Mais sur les hauteurs de l’Irpinia, un groupe d’audacieux, parmi lesquels Fiorenzo Magni, prend un avantage de plus de 13 minutes sur les deux favoris. Les étapes de Cortina d’Ampezzo et Trente sont cruciales pour Coppi, qui reprend 10 minutes pour revenir sur Magni, tandis que Bartali reste en retrait. À Trente, le jury des commissaires impose une pénalité de deux minutes à Magni pour avoir été trop poussé dans les ascensions. Protestant contre sa non-exclusion, Coppi et la Bianchi décident de quitter la course. Magni, bousculé jusqu’à l’arrivée à Milan, s’impose néanmoins devant Cecchi et Cottur.

Incom diffuse une reconstitution de l’histoire du Giro sur tous les écrans italiens.

1949 : La Gazzetta décide de ramener le Giro en Sicile, avant de remonter toute la péninsule. Malade, Magni est absent, et la rivalité entre Coppi et Bartali est une nouvelle fois le point central de l’épreuve. Après un départ sans péripétie, Coppi prend les devants à Bolzano. Puis, il passe 192 kilomètres en solitaire entre Cuneo et Pinerolo en franchissant les cols de la Madeleine, Vars, l’Izoard, Montgenèvre et Sestrières pour s’imposer avec 11’52” d’avance sur Bartali. Quand il arrive en vainqueur sur l’autodrome de Monza, où le Giro s’achève cette année-là, les fans du Campionissimo mais aussi tout le monde du sport reconnaissent son immense valeur.

Le Giro 1949 voit une grande lutte entre Carollo et Malabrocca pour le Maglia Nera, porté par le coureur à la dernière place du classement général. La rivalité entre ces deux coureurs et quelques épisodes amusants leur offre une jolie notoriété.

1950 : Pour l’Année sainte, le Giro choisi un départ à Milan et une arrivée à Rome, soit une modification substantielle du parcours, avec les Dolomites à mi-course et les montagnes des Abruzzes comme dernières difficultés. Tout le monde attend de Coppi qu’il confirme sa domination après son formidable Giro 1949. Mais il est malheureusement victime d’une chute dans l’étape Vicenza-Bolzano qui le contraint à l’abandon. Bartali attaque ensuite Koblet, qui parvient à résister jusqu’à Rome grâce, notamment, à sa supériorité tactique. Le Suisse devient le premier coureur étranger à remporter le Giro, en s’imposant devant Bartali et Martini.
La victoire de Koblet offre à la course la dimension internationale qu’elle poursuivait en vain sur ses 32 premières éditions.

L’audience du Pape, accordée au lendemain de l’arrivée, apporte un cachet encore plus prestigieux à ce splendide Giro marqué par la participation de nombreux grands champions étrangers comme le Suisse Kübler, les Français Jean Robic et les frères Lazarides, le Belge Marcel Dupont ou encore le Luxembourgeois Goldschmidt.

1951 : La surpuissance des coureurs italiens est contrée par un solide contingent étranger, emmené par Van Steenbergen, Kübler et Koblet. En début de course, les sprinteurs s’attirent les lauriers, mais Fiorenzo Magni exploite ses talents de descendeur pour prendre et défendre le Maglia Rosa. Coppi s’illustre vers Bolzano, mais cette fois il ne parvient à finir en solitaire. Magni l’emporte à Milan, devant deux étrangers : Van Steenbergen et Kübler.

De nombreux changements dans les règlements : autorisation pour changer le pneu en cas de crevaison, suppression des bonifications aussi bien à l’arrivée qu’aux sommets, disparition des sprints intermédiaires, création de Radio-Giro pour que la RAI transmette des informations pendant la course.

1952 : La participation est de grande qualité : face à Coppi, de nouveau en pleine possession de ses moyens après une série de blessures qui l’ont handicapé les années précédentes, on trouve Magni, Astrua et un vieillissant Bartali pour le contingent italien. Côté étranger, Kübler, Van Steenbergen et Ockers sont également de la partie. Dans l’étape Venise-Bolzano à travers les Dolomites, Coppi porte un assaut décisif. Il s’impose devant Magni et Kübler.

En direction de Rome, Orfeo Ponzin, est victime d’une terrible chute et, malgré l’assistance qui lui est immédiatement portée, décède.

1953 : Au départ du Giro, Coppi et Koblet sont les deux favoris. Durant le contre-la-montre entre Follonica et Pise, Koblet repousse Coppi à 1’21”. Il exerce ensuite un contrôle total sur la course. Coppi attaque les Dolomites avec plus de 3 minutes de retard. Malgré un sprint victorieux à Bolzano, il ne réussi pas à distancer son adversaire dans le Falzarego, le Pordoi et le Sella. Mais, juste après, dans la dernière épingle effroyable du Stelvio (première apparition sur le Giro), Coppi renverse la situation pour se présenter en vainqueur au Vigorelli, devant Koblet et Fornara.

Le Giro 1953 est retransmis pour la première fois en direct à la télévision.

1954 : Le contre-la-montre inaugural de Palerme voit Fausto Coppi porter le Maglia Rosa pour la dernière fois de sa carrière. Les étapes suivantes donnent lieu à une série d’échappées victorieuses dans des étapes jugées plus anodines. L’une d’entre elles, en direction de L’Aquila, permet à Carlo Clerici de prendre près de 35 minutes d’avance sur Coppi, Magni, Astrua et Koblet. Il s’empare du Maglia Rosa et le ramène à Milan, où il s’impose devant Koblet et Assirelli. Bartali, alors âgé de 40 ans, termine son dernier Giro à la 7e place du général.

1955 : L’événement se focalise autour la bataille entre jeunes et anciens champions. Après une traversée tranquille des Dolomites, le Giro semble pencher vers la nouvelle génération. Mais lors de l’avant-dernier jour de course, entre Trente et et le San Pellegrino, Magni part à l’attaque dans un secteur de « Strade Bianche », seulement suivi par Coppi. Les deux vieux champions, encouragés par une foule énorme, se livrent un ultime duel. L’enthousiasme est total à Milan et, à bientôt 35 ans, Magni remporte son troisième Giro, seulement 13 secondes devant Coppi. Leur cadet Nencini (25 ans) terminant troisième.

1956 : Ce Giro reste dans les mémoires pour l’épisode de Bondone. Alors que Pasquale Fornara semble parti pour remporter l’épreuve, un froid glacial et une tempête de neige décime les rangs des coureurs. Seuls 33 survivants parviennent à rallier Milan. Gaul y parvient en tête, devant Magni et Coletto.

1957 : Un plateau royal pour un engagement total. Les Italiens, après le retrait des grands protagonistes de l’après-guerre, comptent sur les jeunes Baldini et Aldo Moser, ainsi que sur Gastone Nencini. Les coureurs étrangers dominent la course, en remportant 15 étapes sur 22 tandis que Bobet et Gaul se disputent le Maglia Rosa. L’étape de Bondone permet cependant un nouveau retournement de situation. Alors que Gaul s’arrête pour un besoin naturel, Bobet attaque avec l’appui de Poblet, Baldini et Nencini. Ce dernier remporte finalement l’épreuve devant Bobet et Baldini.

Le Giro 1957 est lancé à Metanopoli, la ville des hydrocarbures dans la banlieue de Milan, avec une cérémonie de départ fantasmagorique lors de laquelle le public voit l’actrice Liliana Feldmann descendre depuis un hélicoptère avec le Maglia Rosa du 40e Giro sur les épaules.

1958 : Le départ de Milan accueille les meilleurs coureurs étrangers et la nouvelle génération italienne. En première semaine, offensives et contre-offensives se succèdent avec six porteurs différents du Maglia Rosa en six jours de course. Dans le contre-la-montre de Viareggio, Baldini enfile la tunique de leader pour ne plus la lâcher.

Une innovation importante est introduite par les organisateurs lors des sprints. Longines est chargé des « Chronocinegines » ou « fotofinish », en capturant le passage de tous les coureurs sur la ligne d’arrivée avec une précision au centième de seconde.

1959 : L’édition 1959 voit une nouvelle débâcle de la nouvelle génération italienne. Pour la première fois, le Maglia Rosa n’est porté que par des coureurs étrangers. Les Italiens ne remportent que neuf étapes. Gaul et Anquetil portent le Maglia Rosa successivement, puis le Luxembourgeois s’isole dans l’étape Aoste-Courmayeur en remportant l’étape avec près de dix minutes d’avance sur Anquetil au bout de 296kms d’efforts.

Les coureurs du Giro terminent dans un vélodrome Vigorelli à moitié vide. Face au « désastre » des coureurs italiens sur leur Tour National, les Italiens se sont pas déplacés en nombre.

1960 : Pour célébrer les 14e Jeux Olympiques organisés à Rome, le Giro choisit la capitale italienne pour son Grand Départ. Cependant, rapidement, seul Nencini tente de suivre le rythme d’un Anquetil revanchard. Malgré un baroud d’honneur dans le Gavia (gravi pour la première fois dans l’histoire du Giro), Gaul ne parvient à reprendre à Anquetil ce qu’il lui avait cédé sur le contre-la-montre.

1961 : Anquetil survole le contre-la-montre de Taranto comme à son habitude. Cependant, vers Florence, un petit groupe de coureurs emmenés par Pambianco parvient à renverser le Francais. L’Italien parvient même à consolider son avantage sur l’étape de Bormio pour s’imposer à Milan.

Le centenaire de l’unité de l’Italie est célébré tout au long ce Giro. Des conditions climatiques difficiles accompagnent l’épreuve et Torriani est contraint d’annuler l’ascension du Gavia alors que les coureurs sont passés entre deux hauts murs de neige dans l’ascension du Stelvio. Le Grand Départ est donné de Sardaigne.

1962 : Au début, les coureurs italiens subissent à nouveau la supériorité des participants étrangers, d’abord emmenés par Suarez puis Armand Desmet. Mais lors de la 14e étape en direction de Moena, une tempête décime le peloton dans les premières ascensions du jour et, avec plus de 50 abandons, l’organisation décide d’arrêter l’étape au sommet du Passo Rolle. Vincenzo Meco, s’y impose, et Graziano Battistini prend la tête du général. Le Giro se joue finalement dans la plaine, Franco Balmamian prenant le meilleur sur Battistini en direction de Casale Monferrato, pour remporter l’épreuve à 22 ans.

Vincenzo Torriani, voulant promouvoir le potentiel touristique de l’Italie, accole certains noms enchanteurs aux villes-étapes de ce Giro : La Baie enchantée à Sestri Levante, la Vallée sainte à Rieti, la Traversée des montagnes pâles pour l’étape des Dolomites, les Terrasses du Val d’Aoste, pour n’en citer que quelques unes…

1963 : Les coureurs de ce Giro connaissent des fortunes diverses et Adorni, alors en position favorable, s’incline finalement devant Franco Balmamion, double vainqueur à 23 ans. Adorni termine deuxième et Zancanaro troisième.

La RAI améliore la capture des images de course et crée un programme d’après-étape « Il processo alla tappa », présenté par Sergio Zavoli. Cette innovation apporte un changement radical dans la production des émissions sportives.

1964 : Après sa déception du Giro 1961, Anquetil est de retour en quête de revanche. Le Normand domine le contre-la-montre de Baganzola contrôle aisément le reste de la course malgré les tentatives de Motta et Zilioli. Anquetil l’emporte à Milan devant Zilioli et De Rosso.

Dans l’étape Cuneo-Pinerolo, que Torriani trace en hommage à Coppi, Franco Pitossi mène une échappée solitaire de 150 kilomètres. Les coureurs se plaignent lors de l’étape de Pedavena de la présence de « Strade Bianche ».

1965 : Pour la première fois, le Giro s’élance depuis l’étranger…depuis Saint Marin. En l’absence d’une grande partie du peloton étranger, Vittorio Adorni parvient à s’imposer. Il s’assure la victoire finale en deux démonstrations : à Potenza, dans le contre-la-montre de Taormina, et surtout dans l’étape de 282kms vers Madesimo avec les ascensions des cols de la Furka, du Saint-Gothard, du San Bernardino et du Spluga. Sur la dernière marche du podium, l’on retrouve Felice Gimondi.

Le parcours de l’étape Madesimo-Solda doit changé en raison d’un risque d’avalanche sur le Stelvio, avalanche qui se déclenche et bloque la route à 300 mètres de l’arrivée (retravaillée en haut du Stelvio). Le sommet du Stelvio, à 2.757 mètres, est dédié au Campionissimo en le qualifiant de “Cima Coppi”. Depuis, le sommet le plus élevé de chaque édition est ainsi distingué.

1966 : Cette 49e édition du Giro d’Italia vit au rythme de l’affrontement entre Jacques Anquetil, 32 ans, et les jeunes Italiens Motta, Zilioli, Dancelli et Zilioli. Anquetil, dans la première étape, et Gimondi, dans la troisième, perdent rapidement plus de trois minutes sur les autres favoris, compromettant d’entrée leurs chances de victoire finale. Leur cadet Gianni Motta brille dans les Dolomites pour s’assurer le Maglia Rosa à Trieste, devant Zilioli et Anquetil.

Le Grand Départ de Monte Carlo s’effectue en présence du prince Ranier et de la princesse Grace. La présentation des équipes est effectuée de nuit et diffusée en Eurovision dans le contexte des célébrations du centenaire de Monte Carlo.

1967 : La première étape à Milan, pour laquelle de grandes célébrations sont prévues à l’occasion de la 50e édition, doit être annulée en raison d’une manifestation d organisée par la gauche extra-parlementaire. Le Giro s’élance de Treviglio le lendemain et la course reprend ses droits avec de grandes batailles musclées par une forte participation étrangère, notamment celle du jeune Eddy Merckx. Felice Gimondi remporte le Giro devant Balmamion et Anquetil.

L’arrivée à Salerno est perturbée par les débordements du public qui envahit la dernière ligne droit (et provoqué plusieurs chutes). Dans les derniers kilomètres de l’étape menant aux Tre Cime di Lavaredo, la course est également menacée par un public indiscipliné et, de fait, aucune modification n’est enregistrée au classement général. Le classement par points voit son attractivité renforcée par l’introduction du Maglia Rossa.

1968 : Ce Giro est marqué par la supériorité de l’équipe Famea, celle d’Eddy Merckx. Le belge arrive leader incontesté au bout de l’épreuve à Milan, avec, au bout, son premier Grand Tour remporté.

Pour la première fois, des tests antidopage sont menés sur certaines étapes….mais les résultats n’ont été communiqués qu’à la fin de l’épreuve.

1969 : L’édition 1969 du Giro voit plusieurs évènements majeurs se causer. D’abord, la chute d’une tribune d’invités à Monza, qui cause la morte de Giancarlo Manzi. Puis, des manifestations qui empêchent le départ de l’étape de Milan. Avant que Merckx ne soit exclu de la course car contrôlé positif (ce qui ne l’empêche pas de remporter le Tour juste après). Enfin, l’étape entre Trente et Marmolada est également annulée à la suite de mauvaises conditions climatiques, ce qui n’empêche pas Gimondi de s’imposer au général.

Cette étape entre Trente et Marmolada, qui doit passer par le Passo Duran, le Staulanza, le Giau et le Falzarego, est d’abord disputée sous des trombes d’eau, avant que les 104 kilomètres parcourus soient neutralisés, entrainant l’annulation de cette 21e étape.

1970 : Merckx revient sur le Giro après son exclusion afin de montrer sa supériorité. Le Belge ne déçoit pas en prenant le Maglia Rosa a Polsa di Brentonico pour ne plus le lâcher devant Gimondi et Vandenbossche.

Le Maglia Rossa, alors sponsorisé par Termozeta, est désormais sponsorisé par Dreher, passant de la couleur rouge au magenta.

1971 : Gimondi, alors qu’il est présenté comme le favori à la victoire finale, se voit concurrencé dans sa propre équipe par son coéquipier Motta. Les autres équipes prennent avantage de cette concurrence interne, ce qui permet au Suédois Pettersson de s’imposer devant Van Springel et Colombo.

Alors que Motta est contrôlé positif, il n’est pas exclu de la course, recevant une pénalité de 10 minutes et l’annulation de ces résultats sur ce Giro. Pour la première fois, le Giro passe en Autriche, par le Grosssclokner.

1972 : Ce Giro se dispute entre Manuel Fente et Eddy Merckx, mais la victoire est revient finalement à ce dernier. Il construit son succès dans les derniers kilomètres du Valico di Montescuro, où, seulement suivi par Pettersson, il attaque avant continuer son effort pour s’imposer à Catanzaro.

Durant l’ascension du Jafferau, de nombreux coureurs sont exclus pour irrégularités, dont Zilioli, Motta et Bittossi.

1973 : Placée sous le signe de la Communauté Européenne, cette édition s’élance de Belgique pour passer en Allemagne, au Luxembourg, en France et en Suisse avant de revenir en Italie. Ce qui n’empêche pas Merckx de remporter à Verviers le contre-la-montre à deux d’ouverture avec Swerts, puis de porter le Maglia Rosa jusqu’à Trieste.

La course est lancée par la Princesse Paola de Liège. Après être partis de Genève, les coureurs sont revenus en Italie par le tunnel du Mont Blanc.

1974 : Cette édition est partie du Vatican. Fuente et Merckx se sont de nouveau affrontés dans un duel. Sur la route du Monte Faito, Fuente profite de bordures pour prendre l’avantage sur le Belge, avant de lui céder petit à petit la tunique. Si Merckx l’emporte, c’est Baronchelli qui obtient sa place de dauphin, à seulement 13 secondes du « cannibale », Gimondi terminant 3e.

Le Maglia Verde pour le classement du meilleur grimpeur est porté pour la 1ère fois.

1975 : Juste avant le Grand Départ, la Molteni, équipe de Merckx, décide d’abandonner en raison d’une soudaine maladie de son leader. Bertoglio et Battaglin deviennent les principaux protagonistes pour le général contre les belges De Vlaeminck et Van Linden. Finalement c’est Bertoglio qui remporte cette édition, qui se termine en haut du Stelvio sur la dernière étape.

Création d’un classement des régions, récompensant le coureur ayant obtenu le plus de points d’un certain nombre de sprints spéciaux au sein de chaque région traversée par les étapes.

1976 : Le Giro repart depuis la Sicile, avec un Grand Départ. Le Belge De Muynck maltraite Gimondi jusque dans les Dolomites, où le champion italien retourne la situation à son avantage pour remporter le général. Durant la première étape autour de Catane, Juan Manuel Santisteban chute et heurte un parapet avant de succomber à ses blessures.

1977 : Un grand nombre de demi-étapes est disputé durant ce Giro. Freddy Maertens remporte 7 étapes avant de quitter le Giro sur chute par la suite. Les Italiens ne peuvent cependant rien faire face à son compatriote Michel Pollentier.

Le Maglia Bianca est définitivement instauré après plusieurs autres tests de maillot. Pour la première fois, Longines affiche les temps des coureurs durant leur course pendant les contre-la-montre.

1978 : Pour éviter la concurrence de la Coupe du Monde, disputée en Argentine à partir du 1er Juin, le départ du Giro est avancé d’une semaine et trois étapes sont annulées. Le Giro se décale jusqu’à la Piazza San Marco à Venise au cours d’un contre-la-montre passant à travers les différents canaux de la ville. De Muynck saisit sa revanche de 1976 en devançant Baronchelli et Moser.

Le Dimanche 7 Mai 1978, dernier jour du Tour du Romandie, les coureurs qui ne sont pas en Suisse viennent participer à un « Prélude » dans les rues de Saint-Vincent, octroyant un maillot aux couleurs de la Vallée d’Aoste pour le vainqueur. Pour Pitossi et Gimondi, 1978 est leur dernier Giro, et pour Merckx, sa dernière année en tant que pro.

1979 : Ce Giro voit l’explosion du jeune Saronni, notamment dans les chronos de San Marin et Portovenere ou il domine Moser pour lui résister au général.

Juste après ce Giro est disputé le Gran Fondo d’Italia, une course d’endurance historique disputée en 1942 pour la dernière fois. Dernière année d’apparition du Maglia Nera, porté par le dernier coureur au général.

1980 : La présence de Bernard Hinault permet d’attirer l’attention sur ce Giro, avec beaucoup de reporters et une meilleur couverture télévisée. Hinault remporte ce Giro après avoir construit son succès dans le Stelvio.

Pour la première fois, une étape est disputée sur l’Île d’Elbe. Le dernier jour de repos, à Sirmione, doit être annulé afin d’arriver à Milan un jour plus tôt, pour éviter que la dernière étape ne soit disputée en même temps que les élections locales.

1981 : En un peu plus d’un mois, Giovanni Battaglin réussit à remporter le Giro, mais également la Vuelta. Il n’a réussi cet exploit qu’avec 38 secondes d’avance sur le Suédois Primm.

Pour la première fois, un Norvégien revêt la tunique rose, Knut Knudsen ayant réussi à remporter le prologue d’ouverture, disputé après une attaque terroriste contre le Pape. Les bonifications sont réintroduites sur le parcours (30’’, 20’’, 10’’). Le maillot des régions disparait, remplacé par le Maglia Azzurra, donné au vainqueur du Trofeo Primavera.

1982 : Hinault retrouve les routes du Giro, et assoit son succès sur les pentes du terrible Plan di Montecampione. Le jeune Laurent Fignon participe sur ce Giro à son premier Grand Tour. Les bonifications ne sont plus attribuées que sur les étapes de plat. 5 secondes sont données au 4e.

1983 : Ce Giro est caractérisé par une vitesse rapide, notamment durant les étapes de montagne. Vainqueur en 1979, Saronni remporte son deuxième Giro, notamment grâce à l’aide de l’Allemand Dietrich Thurau. Car en effet, c’est grâce aux bonifications que l’Italien s’impose devant Visentini (10 secondes devant lui sans les bonifications, plus d’une minute derrière avec).

Le prologue d’ouverture est annulé en raison de grèves et de manifestations contre le Giro. Le dernier jour, Saronni est victime d’une tentative de sabotage : du laxatif est versé dans sa soupe !

1984 : Ce Giro est beaucoup controversé, notamment au niveau du duel entre Moser et Fignon. Lors de la 18e étape, le Stelvio est en effet enlevé à la dernière minute du parcours (favorisant Moser); de plus, Fignon est pénalisé de 10’’ de pénalité pour ravitaillement, tandis que Moser ne prend que 5’’ pour de multiples poussettes. Sans oublier l’épisode du chrono final, où l’hélicoptère de course vient favoriser Moser et gêner Fignon selon certains.

Le système de bonifications est modifié en raison des résultats de 1983. Elles sont rabotées.

1985 : Hinault poursuit sur sa lancée de 1984 pour remporter un 3e Giro devant Moser. Les Italiens ne peuvent rien faire après la prise de pouvoir du Français lors du contre-la-montre de Maddaloni. L’édition 1985 est l’édition inverse de 1984, avec un départ de Vérone pour une arrivée à Lucques.

1986 : Greg Lemond, alors qu’il est venu sur le Giro convaincu de pouvoir le remporter, est victime d’une chute dès la 3e étape qui va l’éliminer du jeu pour le Maglia Rosa. Il ne parviendra pas à refaire son retard sur les Italiens, qui se sont disputés le maillot. Visentini s’impose enfin.

Le premier Maglia Rosa est décerné lors d’un prologue long d’un kilomètre seulement, sur la Via Liberta de Palerme. Lors de l’étape de Foppolo, Baronchelli, alors qu’il est 3e au général, se laisse décroché et ne prend pas le départ le lendemain, pour des raisons toujours inconnues.

1987 : Les étrangers reprennent le pouvoir avec la victoire de Stephen Roche devant Millar et Breukink. L’Irlandais, dans une année exceptionnelle, gagnera ensuite le Tour et les Championnats du Monde, tout premier triplé de l’Histoire.
Le prologue d’ouverture se déroule en partie dans la descente du Poggio di Sanremo.

1988 : Ce Giro est exceptionnel du point de vue des protestations des coureurs, des chutes, et des mauvaises conditions générales qui ont animées l’épreuve. Sportivement, ce Giro a été pauvre, mais il permet à un Américain de s’imposer pour la première fois, Andrew Hamptsen.

1989 : Vainqueur de Milan-Sanremo plus tôt dans l’année, Fignon revient avec l’intention de s’imposer. Le Français ne va pas faillir durant la remontée de l’Italie depuis la Sicile pour s’imposer devant Giuponni et Hampsten alors que Cippolini commence à se montrer, remportant l’étape 12.

Introduction du Maglia Azzurra pour le classement par points, arrivée des coureurs soviétiques dans une équipe de Saint Marin.

1990 : Gianni Bugno, tout comme Fignon, remporte MSR puis le Giro, à peine une année après le Français. De plus, il porte le Maglia Rosa du premier au dernier jour, égalant Girardengo (1919), Binda (1927) et Merckx (1973). Afin de ne pas empiéter sur les Championnats du Monde qui se disputent également en Italie, le Giro est avancé de quelques jours, et deux étapes sont annulées. Lors de l’étape d’Aprica, le Mortirolo est gravi pour la première fois

1991 : Deuxième Grand Départ de Sardaigne après 1961. Chioccioli prend un avantage sur ses concurrents lors de la 6e étape, qu’il va creuser sur les pentes du Mortirolo, Aprica et San Cristina.

Le Stelvio, qui doit être emprunté, est finalement annulé en raison d’un risque d’avalanches. Cela permet d’introduire les cols du Tonale et du Palade. De la même manière, le lendemain, les organisateurs doivent faire passer deux fois le Pordoi ainsi que le Fedaia aux coureurs afin de contourner la fermeture du San Pellegrino à la suite d’un glissement de terrain.

1992 : La course est dominée de bout en bout par Miguel Indurain et ses capacités de rouleur alors que Cipollini endosse le Maglia Ciclamino. Durant le chrono final de Milan, Indurain reprend Chiapucci qui avait démarré trois minutes avant lui. Absent de marque, Bugno, et son maillot de champion du monde, s’était concentré sur le Tour de France.

1993 : Le Grand Départ est donné de l’île d’Elbe pour la première fois après un passage en 1980. L’équipe de Moreno Argentin contrôle la première partie d’épreuve avant de laisser place à Indurain dans deux contre-la-monte et notamment l’un entre Pinerolo et Sestrières. Indurain s’impose devant Ugrumov et Chiappucci.

Pour la première fois depuis 1954, la RAI ne diffuse le Giro, laissant place à la RTI de Berlusconi.

1994 : Répondant à la demande de pays limitrophes, le Giro s’aventure en Slovénie (Kranj), Autriche (Lienz) et France (Les Deux Alpes). L’édition voit un duel entre deux jeunes coureurs en devenir : Evgueny Berzin, qui remporte ce Giro grâce à ces talents de rouleurs, et Marco Pantani, déjà surpuissant dans le Mortirolo. Indurain ne termine que 3e.

Tuttosport (journal de sport) parvient à faire fuiter le parcours du Giro 3 jours à l’avance…parcours modifié deux jours plus tard avec l’ajout d’un contre-la-montre autour de Bocco.

1995 : Rominger parvient à s’imposer facilement sur ce Giro disputé dans des conditions pluvieuses et froides. La dernière étape, courue dans Milan, est même neutralisée à 5 tours de l’arrivée. Berzin et Ugrumov prennent les restes des marches du podium.
Sur la route de Briançon, une avalanche obstrue le Col Agnel, forçant les coureurs à s’arrêter à Chianale. Lors de la dernière étape se terminant à Luino, une partie du parcours doit être changée très rapidement en raison du refus d’un maire de voir le Giro passer dans sa commune.

1996 : Année du centenaire de La Gazzetta dello Sport et des Jeux Olympiques. Le Giro s’élance pour la première fois de Grèce, et d’Athènes. Le Russe Tonkov ne parvient à prendre le Maglia Rosa que lors de l’avant-dernière étape (passages du Gavia et du Mortirolo).

1997 : Alors que Tokov porte le Maglia Rosa les premiers jours, Ivan Gotti l’en dépouille lors de la première grosse arrivée au sommet, à Breuil-Cervinia. Il résiste ensuite à Tonkov dans le Mortirolo, notamment, pour s’imposer. La course s’élance de Venise sans cérémonie de présentation en raison de protestations de la Ligue du Nord (occupation du clocher de la Piazza San Marco).

1998 : Le Suisse Zülle se démarque lors des premières étapes et notamment ver le Lac Laceno et Trieste, avant que Pantani ne se mette en action lors de la montée de Piancavallo. Surclassé dans les contre-la-montre, le Pirate se ressaisit dans le Fedaia et le Sella pour prendre le général. Il a ensuite résisté à Tonkov dans le Pian di Montecampione et le chrono de Lugano.

Cette édition s’élance de Nice lors d’un exercice chronométré avant de directement rentrer en Italie dès le 2e jour.

1999 : En raison des affaires de dopage révélées lors du Tour de France, les tests de sang sont intensifiés. Alors que le Giro aborde son avant-dernière étape, passant par le Gavia et le Mortirolo, Pantani est exclu à la suite d’un taux d’hématocrite supérieur à la normale alors qu’il est leader du général. Gotti en profite pour s’imposer devant Savoldelli, Simoni et Jalabert.

Deuxième exclusion d’un leader du général pour dopage à la suite de Mercxk en 1969. Bien des années après, les magistrats italiens valident l'hypothèse d'une manipulation du contrôle antidopage par la mafia.

2000 : Fransesco Casagrande profite de l’ascension d’Abetone dans les Appenins pour prendre la Maglia Rosa, mais il doit le laisser à Garzelli à deux jours de l’arrivée lors d’un contre-la-montre entre Briançon et Sestrières. Refus des équipes de participer à la cérémonie protocolaire en raison de droits à l’image (si j’ai bien compris).

2001 : Casagrande, alors qu’il vise un deuxième Giro, est victime d’une chute et d’une fracture du bras dès la deuxième étape. Alors que le Giro semble d’abord se jouer entre Frigo et Simoni, le premier set exclu vers Alba lorsque des substances interdites sont retrouvées. Simoni s’impose sans problème. Le 6 Juin, plus de 200 Carabinieri inspectent les hôtels des équipes afin d’effectuer des fouilles.

2002 : Grand départ de Gröningen aux Pays-Bas, et passage par six pays (Pays-Bas, Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Italie) afin de commémorer les 45 ans de l’Europe Moderne. Garzelli est contrôlé positif après sa victoire à Liège. Il abandonne à Caserta, avant que Simoni et Sgambelluri ne le rejoignent ensuite. Finalement, c’est Savoldelli qui s’impose. Dans ce contexte particulier, Casagrande doit également quitter la course…après avoir frappé un spectateur.

2003 : Simoni prend sa revanche de l’an passé en domptant l’Alpe di Pampeago et le terrible Monte Zoncolan, gravi pour la première fois sur le Giro (versant de Sutrio). En s’imposant à Arezzo et Montecatini, Cipollini bat le record de victoires d’Alfredo Binda, établit il y a plus de 70 ans.

2004 : Revenu pour s’imposer une nouvelle fois, Simoni est concurrencé dans son équipe, la Saeco, par le jeune Damiano Cunego. Pendant ce temps, Petacchi s’impose par 9 fois. C’est lors de l’arrivée à Falzes que Cunego prend l’avantage sur son leader, et remporte ce Giro. Premier passage en Croatie.

2005 : Un prologue organisé de nuit lance ce Giro. Le Giro passe pour la première fois par le Colle delle Finestre et son sterrato de 16 kilomètres. Basso réussit à récupérer le Maglia Rosa avant de le céder dans le Stelvio. Malgré les deux monstres, l’écart est de moins de 45 secondes entre les trois premiers du général : Savoldelli devant Simoni et Guillen.

2006 : Le Giro part de Belgique pour la seconde fois de son histoire, cette fois en Wallonie. Le mauvais temps provoque de nombreuses chutes avant la rentrée en Italie, où Basso écrase la course.

Dans les derniers jours de l’épreuve, des rapports anonymes de pratiques dopantes commencent à fuiter, conduisant quelques semaines plus tard à l’Affaire Puerto, touchant Basso, Ullrich, Scarponi ou encore Valverde.

2007 : Départ de Caprera afin de fêter le bicentennire de Giuseppe Garibaldi, le Giro repart de Sardaigne. Danilo Di Luca gagne le Maglia Rosa dans les Alpes lors d’une étape passant par l’Agnel et l’Izoard pour ne plus le lâcher. Andy Schleck revêt le Maillot blanc, réintroduit pour la première fois depuis 20 ans.

Di Luca, Petacchi et Pieopoli sont cependant pris à partie dans des suspicions de dopage juste à la fin du Giro.

2008 : Le Giro réintroduit un contre-la-montre par équipes dans les rues de Palerme. Bennati et Cavendish se disputent les sprints avant que Contador n’empoche le Maglia Rosa sur les pentes du Fedaia.

L’étape de Peschici devait initialement faire 265kms avant d’être réduit à 232kms après la demande des coureurs exténués par les longs et continuels transferts. Des tests effectués pendant le Giro vont être révélés positifs quelques mois après.

2009 : Giro célebrant les 100 ans de l’épreuve, cependant très critiqué pour un parcours censé favoriser grandement Lance Armstrong. Des chutes de neige annulent l’arrivée au Blockhaus. Finalement, c’est Menchov, en s’imposant à l’Alpe di Siusi, qui va remporter ce Giro devant Basso et Sastre.

Après la fin du Giro, Di Luca et Pellizotti (initialement 2nd et 3e du général) sont testés positifs et leurs résultats annulés.

2010 : Pour la seconde fois, le Giro part des Payas-Bas. Ce Giro signe le retour de Basso, où il s’illustre dans le Zoncolan et le Mortirolo avec l’aide de Nibali.

Durant l’étape de Lucera, un peloton d’une soixantaine de coureurs va partir à l’avant et se disputer la victoire avec plus de 10 minutes d’avance sur le second. Le Maglia Cicliamino est remplacé par le Maglia Rossa.

2011 : Départ en CLME depuis le Palais Royal de Veneria Reale afin de célébrer les 150 ans de l’unité de l’Italie. Contador contrôle facilement ses adversaires au général pour s’imposer. Cependant, Contador est ensuite déclassé au profit de Scarponi après un contrôle antidopage.

Dans la descente du Bocco, le Belge Wouter Weylandts chute et décède. L’étape suivante est neutralisée par les coureurs et les organisateurs, laissant l’équipe Leopard franchir la ligne d’arrivée en premier, avant que celle-ci ne se retire.

2012 : Pas de favori clair au départ à Herning, avec premier Grand Départ au Danemark. Rodriguez prend le Maglia Rosa a Assisi puis au Pian dei Resinelli, mais ne creuse aucun écart significatif avant de se faire manger par Hesjedal dans le contre-la-montre final.
Hesjedal est le premier Canadien à remporter le Giro, de surcroit en ne remportant aucune victoire d’étape. Après Hampsten, il est le second non-européen à remporter l’épreuve. Le maillot du meilleur grimpeur passe du vert au bleu.

2013 : Le Giro part de Naples pour un duel programmé entre Nibali et Wiggins. Le Britannique souffre du mauvais temps vers Pescara et ne parvient pas à distance le requin dans le contre-la-montre. Maglia Rosa sur le dos, Nibali enfonce le clou vers le Tre Cime. A l’arrivée finale à Brescia, il est suivi par Uran et Evans.

2014 : Grand Départ en Irlande, de Belfast. Bouhanni gagne trois étapes et s’adjuge le Maillot Rouge. Alors qu’Uran porte le Maglia Rosa jusqu’au 16e jour. Alors que les coureurs passent le Gavia puis le Stelvio sous le brouillard. L’organisation annonce qu’une voiture équipée d’un drapeau rouge va faire la descente en tête. Rolland, Quintana et Hesjedal notamment, font la descente alors que le reste des favoris temporisent, croyant à une neutralisation de la descente. Quintana aborde Val Martello derrière les derniers échappés, mais s’impose finalement au sommet, plus de 4 minutes devant Uran. Les réclamations des autres équipes ne sont pas prises en compte par l’organisation. Quintana est le premier Colombien à remporter un Grand Tour.

2015 : Duel entre Aru et Contador. L’Espagnol est le plus fort à Abetone, mais Aru reprend les devants à Jesolo. Contador le reprend lors d’un contre-le-montre et ne le cède plus malgré l’insistance d’Aru, qui remporte les étapes de Cervinia et Sestrières.
Fabio Aru est le premier Sarde à porter le Maglia Rosa.

2016 : Le Giro repart des Pays-Bas. Kruijswijk, alors parti pour remporter le général après avoir enfilé le rose à Corvara, fonce dans un mur de Neige dans la descente de l’Agnel. Nibali, jusque là en difficulté (presque 5 minutes concédée dans le chrono de l’Alpe di Siusi et l’étape d’Andalo au total), retourne le général en 3e semaine en s’imposant à Risoul justement. Ensuite, il confirme vers Sant’Anna di Vinadio par la Bonnette et la Lombarde.

Le Giro termine à Turin, qui n’avait pas accueilli l’arrivée finale depuis 1982. L’équipe Dimension Data est la première équipe sud-africaine à participer au Giro.

2017 : La 100e édition du Giro s’élance de Sardaigne pour passer en Sicile et Calabre. Malgré la démonstration de Quintana au Blockhaus, Tom Dumoulin enfile le Maglia Rosa et s’impose au sanctuaire d’Oropa. Victime de soucis gastriques, il limite la casse dans l’étape-reine passant deux fois par le Stelvio (et le Mortirolo). Quintana parvient à Milan avec le Maglia Rosa sur les épaules, mais doit le céder au Néerlandais dans le contre-la-montre final.

Dumoulin est le premier Néerlandais à remporter le Giro. Pour la 3e fois seulement, le porteur du Maglia Rosa a changé sur la dernière étape après 1984 et 2012. Avec 3 coureurs en 40 secondes, il s’agit du second Giro avec le podium le plus resserré derrière 1974.

2018 : Un Giro particulier à plusieurs égards. Déjà par son départ hors d’Europe, en Israël, plutôt contesté. Puis la participation de Froome alors sous contrôle anormal. Le Britannique ne démontre d’ailleurs pas une grande condition durant les deux premières semaines. Ce qui ne l’empêche pas de s’imposer au sommet du Zoncolan, puis vient l’impensable. Lors de l’étape menant au Jafferau, Simon Yates craque complètement dans la pente du Finestre alors que Froome s’envoler après un relais canon de Kenny Elissonde. Après un numéro de soliste dans la vallée de Sestrières, il enfile le Maglia Rosa devant Dumoulin, Pinot, Carapaz et Lopez.
Froome devient le premier britannique à remporter le Giro. En sus, il rentre dans le cœur très fermé des vainqueurs des 3 Grands Tours (seulement 7 coureurs), et devient, après Merckx et Hinault, le troisième coureur à remporter 3 Grands Tours d’affilée (Tour et Vuelta 2017, Giro 2018).

2019 : Le Slovène Roglic est annoncé comme favori au départ du Giro face à Dumoulin, Landa, Nibali et Simon Yates notamment. Pourtant, c’est Carapaz qui va surprendre tout le monde en s’imposant déjà sur le faux-plat de Frascati puis en s’envolant dans le San Carlo vers Courmayeur malgré des pertes substantielles dans les chronos. Dumoulin est rapidement hors-jeu après une chute, tandis que Roglic et Nibali s’épient à tort. Carapaz ne va plus laisser le maillot et va le défendre brillament dans le Mortirolo puis le Manghen, le Rolle et le Monte Avena. Nibali et Roglic complètent le podium. Carapaz est le premier Equatorien à remporter le Giro.

Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:51

Image

Image


.Palmarès.

1909 - L.Ganna l C.Galetti (+2 points) l G.Rossignoli (+15 points)
1910 - C.Galetti l E.Pavasi (+18 points) l L.Ganna (+23 points)
1911 - C.Galetti l G.Rossignoli (+8 points) l G.Gerbi (+34 points)
1912 - Atala l Peugeot (-10 points) l Gerbi (- 25 points)
1913 - C.Oriani l E.Pavesi (+6 points) l G.Azzini (+11 points)
1914 - A.Calzolari l P.Albini (+1:57:16) l L.Lucotti (+2:04:23)
Non disputé entre 1915 et 1918 à cause de la première guerre mondiale
1919 - C.Girardengo l G.Belloni (+51:56) l M.Buysse (+1:05:31)
1920 - G.Belloni l A.Gremo (+32:24) l J.Alavoine (+1:01:14)
1921 - G.Brunero l G.Belloni (+0:41) l B.Aymo (+10:25)
1922 - G.Brunero l B.Aymo (+12:29) l G.Enrici (+1:35:33)
1923 - C.Girardengo l G.Brunero (+0:37) l B.Aymo (+10:25)
1924 - G.Enrici l F.Gay (+58:21) l A.Gabrielli (+1:56:53)
1925 - A.Binda l C.Girardengo (+4:58) l G.Brunero (+7:22)
1926 - G.Brunero l A.Binda (+15:28) l A.Bresciani (+54:41)
1927 - A.Binda l G.Brunero (+27:24) l A.Negrini (+36:06)
1928 - A.Binda l G.Pancera (+18:13) l B.Aymo (+27:25)
1929 - A.Binda l D.Piemontesi (+3:44) l L.Frascarelli (+5:04)
1930 - L.Marchisio l L.Giacobbe (+0:52) l A.Grandi (+1:49)
1931 - F.Camusso l L.Giacobbe (+2:47) l L.Marchisio (+6:15)
1932 - A.Pesenti l J.Demuysere (+11:09) l R.Bertoni (+12:27)
1933 - A.Binda l J.Demuysere (+12:34) l D.Piemontesi (+12:27)
1934 - L.Guerra l F.Camusso (+0:51) l G.Cazzulani (+4:59)
1935 - V.Bergamaschi l G.Martano (+3:07) l G.Olmo (+6:12)
1936 - G.Bartali l G.Olmo (+2:36) l S.Canavesi (+7:49)
1937 - G.Bartali l G.Valetti (+8:18) l E.Mollo (+17:38)
1938 - G.Valetti l E.Cecchi (+8:52) l S.Canaversi (+9:06)
1939 - G.Valetti l G.Bartali (+2:59) l M.Vicini (+5:07)
1940 - F.Coppi l E.Mollo (+2:40) l G.Cottur (+11:45)
Non disputé entre 1941 et 1945 à cause de la seconde guerre mondiale
1946 - G.Bartali l F.Coppi (+0:47) l V.Ortelli (+15:28)
1947 - F.Coppi l G.Bartali (+1:43) l G.Bresci (+5:54)
1948 - F.Magni l E.Cecchi (+0:11)
1949 - F.Coppi l G.Bartali (+23:47) l G.Cottur (+38:27)
1950 - H.Koblet l G.Bartali (+5:12) l A.Martini (+8:41)
1951 - F.Magni l R.Van Steenbergen (+1:46) l F.Kübler (+2:36)
1952 - F.Coppi l F.Magni (+9:18) l F.Kübler (9:24)
1953 - F.Coppi l H.Koblet (+1:29) l P.Fornara (+6:55)
1954 - C.Clerici l H.Koblet (+24:16) l N.Assirelli (+26:28)
1955 - F.Magni l F.Coppi (+0:13) l G.Nencini (+4:08)
1956 - C.Gaul l F.Magni (+3:27) l A.Coletto (+6:53)
1957 - G.Nencini l L.Bobet (+0:19) l E.Baldini (+5:59)
1958 - E.Baldini l J.Brankart (+4:17) l C.Gaul (+6:07)
1959 - C.Gaul l J.Anquetil (+6:12) l D.Ronchini (+6:16)
1960 - J.Anquetil l G.Nencini (0+:28) l C.Gaul (+3:51)
1961 - A.Piambanco l J.Anquetil (+3:45) l A.Suarez (+4:17)
1962 - F.Balmamion l I.Massignan (+3:57) l N.Defilippis (+5:02)
1963 - F.Balmamion l V.Adorni (+2:24) l G.Zancanaro (+3:15à
1964 - J.Anquetil l I.Zilioli (+1:22) l G.De Rosso (+1:31)
1965 - V.Adorni l I.Zilioli (+11:26) l F.Gimondi (+9:05)
1966 - G.Motta l I.Zilioli (+3:57) l J.Anquetil (+4:40)
1967 - F.Gimondi l F.Balmamion (+3:36) l J.Anquetil (+3:45)
1968 - E.Merckx l V.Adorni (+5:01) l F.Gimondi (+9:05)
1969 - F.Gimondi l G.Michelotto (+3:35) l I.Zilioli (+4:48)
1970 - E.Merckx l F.Gimondi (+3:14) l M.Vandenbosscher (+4:59)
1971 - G.Pettersson l H.Van Springel (+2:04) l U.Colombo (+2:35)
1972 - E.Merckx l J.M.Fuente (+5:30) l F.Galdos (+10:39)
1973 - E.Merckx l F.Gimondi (+7:42) l G.Battaglin (+10:20)
1974 - E.Merckx l G.Baronchelli (+0:12) l F.Gimondi (+0:33)
1975 - F.Bertoglio l F.Galdos (+0:41) l F.Gimondi (+6:18)
1976 - F.Gimondi l J.De Muynck (+0:19) l F.Bertoglio (+0:49)
1977 - M.Pollentier l F.Moser (+2:32) l G.Baronchelli (+4:02)
1978 - J.De Muynck l G.Baronchelli (+0:59) l F.Moser (+2:19)
1979 - G.Saronni l F.Moser (+2:09) l B.Johansson (+5:13)
1980 - B.Hinault l W.Pizza (+5:43) l G.Battaglin (+6:03)
1981 - G.Battaglin l T.Prim (+0:38) l G.Saronni (+0:50)
1982 - B.Hinault l T.Pmri (+2:35) l S.Contini (+2:47)
1983 - G.Saronni l R.Visentini (+1:07) l A.Fernandez (+3:40)
1984 - F.Moser l L.Fignon (+1:03) l M.Argentin (+4:26)
1985 - B.Hinault l F.Moser (+1:08) l G.LeMond (+2:55)
1986 - R.Visentini l G.Saronni (+1:02) l F.Moser (+2:14)
1987 - S.Roche l R.Millar (+3:40) l E.Breukink (+4:17)
1988 - A.Hamptsen l E.Breukink (+1:43) l U.Zimmermann (+2:45)
1989 - L.Fignon l F.Giupponi (+1:15) l A.Hampsten (+2:46)
1990 - G.Bugno l C.Mottet (+6:33) l M.Giovannetti (+9:01)
1991 - F.Chioccoli l C.Chiappucci (+3:48) l M.Lelli (+6:56)
1992 - M.Indurain l C.Chiappucci (+5:12) l F.Cioccoli (+7:16)
1993 - M.Indurain l P.Ugrumov (+0:58) l C.Chiappucci (+5:27)
1994 - E.Berzin l M.Pantani (+2:51) l M.Indurain (+3:23)
1995 - T.Rominger l E.Berzin (+4:13) l P.Ugrumov (+4:55)
1996 - P.Tonkov l E.Zaina (+2:43) l A.Olano (+2:57)
1997 - I.Gotti l P.Tonkov (+1:27) l G.Guerini (+7:40)
1998 - M.Pantani l P.Tonkov (+1:33) l G.Guerini (+6:51)
1999 - I.Gotti l P.Savoldelli (+3:35) l G.Simoni (+3:36)
2000 - S.Garzelli l F.Casagrande (+1:27) l G.Simoni (+1:33)
2001 - G.Simoni l A.Olano (+7:31) l U.Osa (+8:37)
2002 - P.Savoldelli l T.Hamilton (+1:41) l P.Caucchioli (+2:12)
2003 - G.Simoni l S.Garzelli (+7:06) l Y.Popovych (+7:11)
2004 - D.Cunego l S.Honchar (+20:2) l G.Simoni (+2:05)
2005 - P.Savoldelli l G.Simoni (+0:28) l J.Rujano (+0:45)
2006 - I.Basso l J.E.Gutierrez (+9:18) l G.Simoni (+11:59)
2007 - D.Di Luca l A.Schleck (+1:55) l E.Mazzoleni (+2:55)
2008 - A.Contador l R.Ricco (+1:57) l M.Bruseghin (+2:54)
2009 - D.Menchov l C.Sastre (+3:46) l I.Baso (+3:59) (suite au déclassement de Di Luca et Pellizotti)
2010 - I.Basso l D.Arroyo (+1:51) l V.Nibali (+2:37)
2011 - M.Scarponi l V.Nibali (+0:46) l J.Gadret (+3:54) (suite au déclassement de Contador)
2012 - R.Hesjedal l J.Rodriguez (+0:16) l T.De Gendt (+1:39)
2013 - V.Nibali l R.Uran (+4:43) l C.Evans (+5:52)
2014 - N.Quintana l R.Uran (+2:58) l F.Aru (+4:04)
2015 - A.Contador l F.Aru (+1:53) l M.Landa (+3:05)
2016 - V.Nibali l E.Chaves (+0:52) l A.Valverde (+1:17)
2017 - T.Dumoulin l N.Quintana (+0:31) l V.Nibali (+0:40)
2018 - C.Froome l T.Dumoulin (+0:46) l M.A.Lopez (+4:57)
2019 - R.Carapaz l V.Nibali (+1:05) l P.Roglic (+2:30)

.Les directeurs du Tour d'Italie.

  • 1909 à 1948 : Armando Cougnet
  • 1949 à 1992 : Vincenzo Torriani
  • 1993 à 2003 : Carmine Castellano
  • 2004 à 2011 : Angelo Zomegnan
  • 2012 et 2013 : Michele Acquarone
  • Depuis 2014 : Mauro Vegni
Image

Avatar de l’utilisateur
Bad_Neos
Manager
 
Messages: 21526
Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:52

Image

Image

Image


NB : Partie reprise depuis la présentation 2019


  • Classement général :
    Depuis 1931, le leader du classement général porte le maillot rose (couleur du journal la Gazzetta dello Sport qui organisait alors la course) actuellement sponsorisé par Enel, principale société italienne de production d'électricité.

    Le classement général s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape. Les bonifications sont distribuées comme suit :

    Bonifications aux arrivées d'étapes en ligne : 10 - 6 - 4
    Bonifications au 2e sprint TV (Traguardo Volante) de l'étape : 3 - 2 - 1


    Les délais :
    • Étapes sans difficulté particulière (3, 5, 10, 11, 18) - Catégorie a :
      - Temps du vainqueur < 40 km/h : +7%
      - 40 km/h < Temps du vainqueur < 45 km/h : +8%
      - Temps du vainqueur > 45km/h : +10%
    • Étapes de basse difficulté (4) - Catégorie b :
      - Temps du vainqueur < 37 km/h : +9%
      - 37 km/h < Temps du vainqueur < 41 km/h : +10%
      - Temps du vainqueur > 41km/h : +11%
    • Étapes de moyenne difficulté (2, 6, 7, 8, 12) - Catégorie c :
      - Temps du vainqueur < 35 km/h : +11%
      - 35 km/h < Temps du vainqueur < 39 km/h : +12%
      - Temps du vainqueur > 39km/h : +13%
    • Étapes de haute difficulté (13, 15, 16, 17, 19, 20) - Catégorie d :
      - Temps du vainqueur < 30 km/h : +16%
      - 30 km/h < Temps du vainqueur < 34 km/h : +17%
      - Temps du vainqueur > 34km/h : +18%
    • Étapes de haute difficulté de moins de 150 km (14) - Catégorie d* :
      - Temps du vainqueur < 30 km/h : +19%
      - 30 km/h < Temps du vainqueur < 34 km/h : +21%
      - Temps du vainqueur > 34km/h : +22%
    • Étapes contre la montre (1, 9, 21) - Catégorie e :
      - Temps du vainqueur augmenté de 30%

  • Classement par points :
    Depuis 1969, le leader du classement par point porte le maillot cyclamen actuellement sponsorisé par Segafredo, principale société italienne productrice de café. Entre 2010 et 2016, le maillot était rouge.

    Le classement par points s'établit en additionnant les points obtenus aux arrivées et aux 1er sprint intermédiaire de la journée (Traguardo Volante). Le coureur ayant marqué le plus grand nombre de points à l'issue de la course l'emporte :

    • Aux arrivées :
      Étapes 3, 4, 5, 10, 11, 18 (aux 15 premiers classés) : 50 - 35 - 25 - 18 - 14 - 12 - 10 - 8 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1
      Étapes 2, 6, 7, 8, 12 (aux 10 premiers classés) : 25 - 18 - 12 - 8 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1
      Étapes 1, 9, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 21 (aux 10 premiers classés) : 15 - 12 - 9 - 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1
    • Au 1er sprint TV :
      Quelque soit la catégorie de l'étape (aux 8 premiers classés) : 12 - 8 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1

  • Classement des sprints intermédiaires :

    Ce classement n'attribue pas de maillot distinctif à son leader. Des points sont attribués sur chaque étape aux 2 sprints intermédiaires mais contrairement au classement par points, le barème des points varie en fonction de la catégorie de l'étape !

    • Aux sprints TV (Traguardo Volante) :
      Étapes 3, 4, 5, 10, 11, 18 (aux 8 premiers classés) : 20 - 12 - 8 - 6 - 4 - 3 - 2 - 1
      Étapes 2, 6, 7, 8, 12 (aux 5 premiers classés) : 10 - 6 - 3 - 2 - 1
      Étapes 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20 (aux 3 premiers classés) : 8 - 4 - 1

  • GP de la montagne :
    Le GP a été créé en 1933 mais un maillot est décerné à son leader que depuis 1974. Le maillot était d'abord vert avant de passer au bleu en 2012. Il est sponsorisé actuellement par Banca Mediolanum, une banque italienne.

    Le classement de la montagne s'établit en additionnant les points marqués aux sommets des différentes côtes et cols de chaque étape. Le coureur ayant marqué le plus de points à l'issue de la course remporte ce classement. Les points sont distribués de la façon suivante :

    Cima Coppi : 50 - 30 – 20 – 14 – 10 – 6 – 4 – 2 – 1
    1re catégorie : 40 – 18 – 12 – 9 – 6 – 4 – 2 – 1
    2e catégorie : 18 – 8 – 6 – 4 – 2 – 1
    3e catégorie : 9 – 4 – 2 – 1
    4e catégorie : 3 – 2 – 1


    Voici la liste des cols et côtes au programme de ce Giro 2019 :

Cima Coppi1ère Cat (8)2e Cat (12)3e Cat (8)4e Cat (10)
- Passo Gavia (étape 16)- Montoso (12)
- Colle del Lys (13)
- Ceresole Reale - Lago Serrù (13)
- Verrogne (14)
- Colle San Carlo (14)
- Passo Mortirolo (16)
- Passo Manghen (20)
- Croce d'Aune - Monte Avena (20)
- Coppa Casarinelle (6)
- Svolte di Popoli (7)
- San Marino (9)
- Pian del Lupo (13)
- Verraye (14)
- Truc d'Arbe (14)
- Madonna del Ghisallo (15)
- Colma di Sormano (15)
- San Martino Di Castrozza (19)
- Cima Campo (20)
- Passo Rolle (20)
- Croce d'Aune (20)
- San Luca (1)
- Montalbano (2)
- Monte della Mattera (8)
- Courmayeur (14)
- Civiglio (15)
- Terento (17)
- Anterselva (17)
- Passo di San Boldo (19)
- San Baronto (2)
- Poggio l'Apparita (3)
- Manciano (4)
- Sezze (5)
- Monteluro (8)
- Gabicce Monte (8)
- Elvas (17)
- Pieve di Alpago (18)
- Lamon (19)
- Torricelle (21)


  • Classement du meilleur jeune :
    Depuis 1976, le leader du classement des jeunes, réservé aux coureurs de moins de 25 ans dans l'année, porte le maillot blanc actuellement sponsorisé par Eurospin, entreprise italienne de distribution alimentaire notamment (équivalent de Lidl). Il n'y avait pas de maillot distinctif pour le classement des jeunes entre 1995 et 2006.

    Le classement correspond au classement général mais en ne faisant apparaître que les coureurs de moins de 25 ans (né après le 1er janvier 1994)



  • Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:53

    Image

    Image

    Grimpeurs :

    [*]48 Italiens au départ, répartis dans 18 équipes. CCC, EF Education First, Jumbo-Visma et Sunweb n'ont aligné aucun Italien.

    [*]AG2R La Mondiale - Un seul Italien dans l'équipe française, avec la présence d'Andrea Vendrame. Le Puncheur-sprinteur Italien aura de beaux terrains à sa convenance pour faire parler ses qualités explosives et de baroudeurs dans une équipe globalement jeune et sans vrai leader au général qui ne demande qu'à passer à l'offensive. Vendrame avait également démontré des facultés de grimpette en terminant 2e à San Martino di Castrozza derrière Esteban Chaves l'année dernière.

    [*]Androni-Gioccatoli - L'équipe de Savio n'aligne que 4 Italiens au départ, dont le sprinteur-puncheur Mattia Bais, néo-pro, qui portera le dossard n°11 de l'équipe. On retrouve également le très expérimenté Alessandro Bisolti, présent en capitaine de route pour son 4e Giro seulement, le grimpeur Luca Chirico dont les dernières grosses performances remontent en Asie, en 2017, sauf si l'on compte un bon comportement ces dernières semaines sur les classiques italiennes. Egalement néo-pro, Simone Ravanelli, 25 ans, complète cette squad italienne avec un profil passe-partout.

    [*]Astana - Deux italiens d'expérience avec le rouleur Manuele Boaro ainsi que le très polyvalent Fabio Felline. A voir si ce dernier tente à nouveau de sprinter, mais son profil permettra de faire la liaison entre les grimpeurs et les purs équipiers de l'équipe.

    [*]Bahrain-McLaren - Enrico Battalgin est plus un puncheur "one-shot" fait pour les classiques italiennes que pour le World Tour, et n'émergent donc que quelques résultats, dont une victoire sur le Giro, depuis son accession en première division. Il n'est cependant pas impossible de le voir résultats quelques placettes vu la physionomie de certaines étapes. Quand à Eros Capecchi, du haut de ses 34 ans et ses 11 Giro, il devrait aider Pello Bilbao en montagne, si celui-ci tente de jouer le général.

    [*]Bardiani-CSF - Seule équipe 100% Italienne de ce Giro, la Bardiani n'en finit plus des saisons noires. Elle sera surtout présente dans les échappées avec des jeunes coureurs, ou le baroudeur Alessandro Tonelli, plus vieux de l'effectif de ce Giro à seulement 28 ans. A voir si Giovanni Lonardi réussit à se faufiler pour disputer les emballages finaux et si Giovanni Carboni retrouve un coup de patte en montagne. Sinon ce sera seulement des échappés, en espérant un miracle.

    [*]Bora-Hansgrohe - L'historique et polyvalent Cesare Benedetti, qui ne devait pas disputer le Giro cette année, aura profité des conditions particulières pour être intégré à l'effectif. Equipier modèle, qui a réussi à aller chercher une improbable victoire d'étape à Pinerolo l'an passé, il devrait surtout épauler Majka et Konrad. Ce sera également le cas du grimpeur de poche Matteo Fabbro qui a récemment montré des signes encourageants !

    [*]Cofidis - Recrue phare de la Cofidis pour la saison 2020, Elia Viviani réalise pour l'instant une saison bien terme loin des espoirs du manager de la formation Nordiste. Il reste cependant le leader attitre de l'équipe pour ce Giro et tentera de remporter des victoires d'étapes au sprint, malgré le retrait de son poisson-pilote Fabio Sabatini (positif au Covid). Simone Consonni tentera donc de l'emmener, ou de le suppléer si défaillance. Passant bien les bosses, il pourrait aussi disputer des étapes plus accidentées.

    [*]Deceuninck-QuickStep - Mattia Cattaneo aurait du faire partie du voyage, tout comme Remco Evenepoel, mais des chutes en auront décidé autrement. Ainsi est arrivé Fausto Masnada dans l'équipe au cours de la saison, afin de suppléer le Belge. Il prendre cependant part au général à sa place après un Giro convaincant et une victoire d'étape l'an passé. Avec le britannique Knox, ils viseront le Top 10 du général. Au pur grimpeur Masnada, il faut rajouter le profil plus polyvalent de Davide Ballerini, là aussi un ancien de la Androni. Si l'Italien, qui voulait également disputer les flandriennes, devrait être poisson-pilote du Colombien Hodeg, il pourra aussi prendre part aux sprints massifs, comme le démontre sa récente victoire en Pologne.

    [*]Groupama-FDJ - Seul Italien de l'équipe, l'ultra-expérimenté Jacopo Guarnieri est le poisson-pilote attitré d'Arnaud Démare mais ne dispute là que son deuxième Giro !

    [*]Israel Start-Up Nation - Principale recrue de l'équipe l'an passé, l'Italien a sorti quelques bons sprints sur le Giro l'an passé après un rôle plus indécis chez Groupama-FDJ. S'il est normalement le sprinteur de l'équipe sur le Giro, comme cela était prévu en début d'année, la présence de Rudy Barbier pourrait venir contester son leadership. Il n'est pas non plus dit que Zabel ne sprinte pas de son côté...

    [*]Lotto-Soudal - Le jeune Stefano Oldani présente un profil polyvalent. Il a montré qu'il savait grimper correctement comme être à l'aise sur des terrains vallonnés chez les Espoirs. Sa seule performance chez les Elites pour sa saison de néo-professionnel, est une 5e place, au sprint massif, sur le Trofeo Playa de Palma-Palma. A voir ce qu'il fera sur ce Giro.

    [*]Mitchelton-Scott - Le jeune rouleur Edoardo Affini aura pour mission de protéger son leader Simon Yates en plaine et pourquoi pas, de réaliser de bons chronos sur les 3 possibles. Un outsider pour le premier Maillot Rose.

    [*]Movistar - Dario Cataldo et Davide Villella, les deux italiens de la Movistar, présentent un profil expérimenté, capable de réaliser de belles échappées sur des terrains escarpés voire plus montagneux. Le premier a d'ailleurs remporté une étape l'an passé (Profil du Lombardie) tandis que le second a terminé meilleur grimpeur de la Vuelta 2017.

    [*]NTT - A 37 ans, Pozzovivo revient encore sur le Giro, là où il a bien suivi réussi à performer, et même décroché une victoire d'étape en 2012. Cependant, le grimpeur de poche, après une lourde chute l'an passé, ne semble toujours pas vraiment remis et son récent abandon sur le Tour à de quoi laisser circonspect sur ses capacités actuelles. A ses côtés, le jeune Matteo Sobrero, dont le profil est encore à établir, mais plutôt polyvalent.

    [*]Ineos - Présence du récent champion du Monde de Chrono, Filippo Ganna, qui aura 3 beaux exercices pour s'illustrer, ainsi que de l'équipier modèle Salvatore Puccio, et son profil plus polyvalent.

    [*]Trek-Segafredo - Une équipe centrée autour de Vincenzo Nibali, le Requin de Messine, pour son 23e Grand Tour, avec, en tête, un nouveau succès. Tout un clan Italien à ses côtés avec son frère Antonio Nibali, le grimpeur/puncheur Gianluca Brambilla et le jeune grimpeur Nicola Conci. Jacopo Mosca, recrue surprise à l'intersaison dernière, a su trouver ses marques pour être un solide équipier de l'équipe de par son profil polyvalent. Giulio Ciccone, bien que touché par le Covid, tentera d'épauler Nibali en 3e semaine sur les terrains de haute montagne.

    [*]UAE Emirates - Présence de seulement deux Italiens pour l'ex-Lampe, mais pas des moindres avec les puncheurs Diego Ulissi et Valerio Conti. Les deux vont trouver de nombreux terrains à leur convenance tout au long de ces trois semaines, à commencer par l'arrivée à Agrigente lors de la deuxième étape notamment !

    [*]Vini Zabù-KTM - L'équipe est centrée autour du puncheur Giovanni Visconti, mais elle pourra aussi compter sur les talents d'explosivité de Luca Wackermann ou de la bonne forme montrée par Lorenzo Rota ces dernières semaines. Simone Bevilacqua, Marco Frapporti et Matteo Spreafico seront eux plutôt à attendre dans les échappées des étapes faciles, et Edoardo Zardini tentera sûrement en montagne de s'exprimer un petit peu.

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:55

    Image

    Image

    A venir.

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:57

    Image

    Image


    Ce Giro 2019 se lance de Bologne, en plein cœur de l’Italie. D’un côté, Primoz Roglic, dominateur depuis le début de la saison, et de l’autre, Vincenzo Nibali, l’inusable requin, sont les deux grands favoris au départ. Malgré un début de saison compliqué, Tom Dumoulin, vainqueur en 2017, est également l’un des grands prétendants à la victoire finale. Mikel Landa, Miguel Angel Lopez, Rafal Majka, Simon Yates et Richard Carapaz sont également présents parmi les outsiders, les deux derniers ayant clairement dit qu’ils visaient la victoire finale (Yates ayant déclaré qu’il avait surtout peur de lui-même). Ackermann, Gaviria, Viviani, Ewan et Démare sont les cinq gros sprinteurs au départ. Bernal, blessé, cède sa place aux autres jeunes de la INEOS, Sivakov et Geoghegan Hart.

    Roglic remporte directement le chrono d’ouverture en haut du Sanctuaire de San Luca, devenant le premier maillot rose de ce Giro. Ackermann s’impose ensuite, puis Gaviria après un déclassement de Viviani pour sprint dangereux. Lors de la 4e journée vers Frascati et son sprint en bosse, Tom Dumoulin est victime d’une lourde chute et abandonne ensuite le lendemain. Richard Carapaz fait parler son punch dans la bosse finale face aux sprinteurs restants et notamment Caleb Ewan. Ackermann remporte une nouvelle étape au sprint avant que les baroudeurs se font une belle bagarre ensuite vers San Giovanni Rotondo.

    Le grimpeur Fausto Masnada s’impose face à Valerio Conti, celui-ci n’ayant cherché qu’à creuser le plus d’écart possible avec le peloton afin de revêtir le maillot rose. Peio Bilbao s’impose ensuite sur le terrain vallonné proposé vers l’Aquila avant que Caleb Ewan n’empoche une première victoire d’étape. Un nouveau chrono vallonné vers Saint-Marin conclue la semaine, et est largement dominé par Roglic alors que les poids-plume Carapaz et Lopez prennent plusieurs minutes de débours. Victor Campenaerts, qui visait uniquement la gagne sur les chronos, est battu assez nettement malgré un changement de vélo hasardeux.

    Deux nouveaux sprints permettent de reprendre la semaine. Arnaud Démare s’impose à Modène au terme d’une longue ligne droite et ayant vu la chute d’Ackermann. Ewan double la mise le lendemain. L’entrée dans les Alpes se fait par une étape entre Cuneo et Pinerolo avec l’inédite montée du Montoso. L’étape se joue entre les échappés matinaux. Cesare Benedetti, moins fort dans le mur de San Maurizio, revient dans les ultimes mètres du final pour crucifier Caruso et Dunbar. Polanc enfile le rose grâce à cette échappée. Si Zakarin s’impose ensuite au Lago Serru, les favoris commencent leur bagarre. Roglic et Nibali jouent à un jeu dangereux en se marquant et laissent leurs adversaires récupérer de nombreuses secondes. Landa reprend près d’1’30’’ sur le duo, et Carapaz 1’20’’. Mollema et Majka récupèrent également plus d’une minute alors qu’au contraire, Simon Yates est déjà décroché.

    Se joue ensuite l’une des étapes-reine de ce Giro dans la vallée d’Aoste avec un finish via le San Carlo. Carapaz y attaque alors que les autres favoris n’osent pas s’y découvrir. Il remporte brillamment l’étape, reprend 1’30’’ à Yates et 1’50’’ aux autres, en sus de prendre le maillot rose à Polanc et Roglic, pour quelques secondes. Il ne va plus le lâcher. Lors de la dernière étape de la semaine, disputée sur les routes du Tour de Lombardie (hormis le Muro di Sormano), Cataldo règle Cattaneo après une échappée matinale juste devant les favoris. Roglic, victime d’un incident mécanique et d’une chute, cède une quarantaine de secondes. A part Nibali et Yates, tout les autres favoris cèdent également une vingtaine de secondes.

    Les coureurs reprennent par une grosse étape de montagne les amenant vers le terrible Mortirolo. Ciccone, porteur du maillot de la montagne, règle Jan Hirt dans un sprint à deux après avoir distancé leurs autres compagnons d’échappée. Antonio Pedrero, pour ses leaders Carapaz et Landa, se montre particulièrement impressionnant dans cette montée en ramenant les deux Movistar sur Nibali après son attaque. Seuls Carapaz, Landa, Lopez et Nibali s’extirpent dans le Mortirolo alors que règle cède presque deux minutes à l’arrivée à Ponte di Legno.

    L’échappée s’impose une nouvelle fois vers Antholz. Nans Peters, après avoir anticipé la montée finale, résiste au retour de Chaves, Formolo et Masnada. L’étape suivante est la dernière chance pour les sprinteurs. Démare est porteur du maillot cyclamen mais est toujours sous la menace d’Ackermann. Les échappés semblent devoir se jouer la victoire en raison de cette situation, mais la Groupama-FDJ du français accèlère dans les derniers kilomètres afin de disputer le sprint au lieu d’assurer le maillot. Denz et Maestri sont repris dans les derniers mètres alors que Damiano Cima résiste et s’impose. Démare, collé à la route lors du sprint, doit céder son maillot à Ackermann, deuxième de l’étape.

    Le Giro rentre dans son money-time avec la montée roulante vers San Martino di Castrozza. Chaves s’impose en échappée devant Vendrame et Antunes. Seul Lopez reprend près de 45 secondes aux autres favoris après avoir bougé dans la montée finale. L’avant-dernière étape passe par le Manghen, le Rolle et deux fois par le Croce d’Aune. La course commence par s’emballer dans le Manghen avant de se calmer un peu dans le Manghen. Finalement, l’étape se joue entre échappés et leaders, dans un chaos total. Lopez, à l’initiative des offensives lointaines dans le Manghen, explose alors que son coéquipier Bilbao règle Landa et Ciccone dans un sprint au sommet. Roglic cède près d’une minute et sa place sur le podium à l’Espagnol de la Movistar. Mais le Slovène reprend la dernière marche du podium dans le chrono final de Vérone tandis que Carapaz n’est pas inquiété. Vincenzo Nibali, régulier tout au long des 3 semaines, prend la 2e place du général. Mollema est 5e, Majka 6e. Lopez n’est que 7e et Simon Yates 8e. Le jeune Sivakov termine à la 9e place au général, juste devant son compatriote Ilnur Zakarin. Premier français, Valentin Madouas termine 13e du général.

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:57

    Image

    Image


    • Nombre d'éditions : 103 (de 1909 à 1914, de 1919 à 1940, de 1946 à 2019)
    • Nombre de victoires finales italiennes : 68 (+1 par équipe)
    • Nombre de victoires finales : 5 Alfredo Binda (1925, 1927 à 1929 et 1933), Fausto Coppi (1940, 1947, 1949, 1952 et 1953) et Eddy Merckx (1968, 1970, 1972 à 1974)
    • Nombre de podiums : 9 Felice Gimondi (1965, 1967 à 1970, 1973 à 1976)
    • Nombre de victoires d'étapes : 42 Mario Cipollini (1 en 1989 et 2000, 2 en 1990, 1995 et 2003, 3 en 1991, 4 en 1992, 1996, 1998, 1999, 2001, 5 en 1997 et 6 en 2002)
    • Nombre de victoires au classement par points : 4 Francesco Moser et Giuseppe Saronni
    • Nombre de victoires au classement de la montagne : 7 Gino Bartali
    • Nombre de Giri débutés : 18 Wladimiro Panizza (1967, 1969 à 1985)
    • Nombre de Giri terminés : 16 Wladimiro Panizza (1967, 1969, 1971 à 1980, 1982 à 1985)
    • Plus jeune vainqueur : Fausto Coppi (1940) à 20 ans et 268 jours
    • Plus vieux vainqueur : Fiorenzo Magni (1955) à 34 ans et 180 jours
    • Nombre de jours passés en tête du classement général : 77 Eddy Merckx

    • Temps du vainqueur le plus grand : 144h15m35s en 1927
    • Temps du vainqueur le plus petit : 84h53m28s en 2013
    • Distance la plus longue : 2.443kms en 1912
    • Distance la plus courte : 4.337kms en 1954
    • Vitesse moyenne la plus élevée : 40.132km/h de moyenne en 2009
    • Vitesse moyenne la moins élevée : 23.374km/h de moyenne en 1914
    • Nombre de participants le plus élevé : 298 en 1928
    • Nombre de participants le moins élevé : 49 en 1920
    • Nombre d'abandon le plus élevé :
    • Nombre d'abandon le moins élevé :
      Image

    • Plus grand nombre d'étape : 23 en 1968, 1969, 1977, 1978, 1979, 1982 et 1983
    • Plus petit nombre d'étape : 8 en 1909 et 1914
    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 14:59

    Image

    Image


    1909 : 13 au 30 Mai – 8 étapes – 2.448kms – Milan > Milan – 27.260km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h48m14s pour le vainqueur (25 points) – 127 coureurs au départ – 78 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1910 : 18 Mai au 5 Juin – 10 étapes – 2.980kms – Milan > Milan – 26.113km/h de moyenne pour le vainqueur – 114h24m00s pour le vainqueur (28 points) – 101 coureurs au départ – 81 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1911 : 15 Mai au 6 Juin – 12 étapes – 3.530kms – Rome > Rome – 26.216km/h de moyenne pour le vainqueur – 132h24m00s pour le vainqueur (50 points) – 86 coureurs au départ – 62 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1912 : 19 Mai au 2 Juin – 9 étapes – 2.443kms – Milan > Bergame – 27.323km/h de moyenne pour le vainqueur – 100h02m57s pour l’équipe gagnante (33 points) – 54 coureurs au départ – 28 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1913 : 6 au 22 Mai – 9 étapes – 2.932kms – Milan > Milan – 26.379km/h de moyenne pour le vainqueur – 135h15m56s pour le vainqueur (37 points) – 99 coureurs au départ – 64 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1914 : 24 Mai au 7 Juin – 8 étapes – 3.160kms – Milan > Milan – 23.374km/h de moyenne pour le vainqueur – 135h17m56s pour le vainqueur – 81 coureurs au départ – 73 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1919 : 21 Mai au 8 Juin – 10 étapes – 3.127kms – Milan > Milan – 26.44km/h de moyenne pour le vainqueur – 112h51m29s pour le vainqueur – 63 coureurs au départ – 48 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1920 : 23 Mai au 6 Juin – 10 étapes – 2.634kms – Milan > Milan – 25.64km/h de moyenne pour le vainqueur – 102h44m33s pour le vainqueur – 49 coureurs au départ – 39 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1921 : 25 Mai au 12 Juin – 10 étapes – 3.101kms – Milan > Milan – 25.592km/h de moyenne pour le vainqueur – 120h24m39s pour le vainqueur – 69 coureurs au départ – 42 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1922 : 24 Mai au 11 Juin – 10 étapes – 3.093kms – Milan > Milan – 25.856km/h de moyenne pour le vainqueur – 119h43m00s pour le vainqueur – 75 coureurs au départ – 60 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1923 : 23 Mai au 10 Juin – 10 étapes – 3.200kms – Milan > Milan – 25.895km/h de moyenne pour le vainqueur – 122h28m17s pour le vainqueur – 96 coureurs au départ – 58 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1924 : 10 Mai au 1er Juin – 10 étapes – 3.613kms – Milan > Milan – 25.138km/h de moyenne pour le vainqueur – 143h43m37s pour le vainqueur – 90 coureurs au départ – 60 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1925 : 16 Mai au 7 Juin – 12 étapes – 3.520kms – Milan > Milan – 25.600km/h de moyenne pour le vainqueur – 137h31m13s pour le vainqueur – 126 coureurs au départ – 87 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1926 : 15 Mai au Juin – 12 étapes – 3.429kms – Milan > Milan – 25.113km/h de moyenne pour le vainqueur – 137h55m59s pour le vainqueur – 203 coureurs au départ – 163 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1927 : 15 Mai au 6 Juin – 15 étapes – 3.758kms – Milan > Milan – 25.85km/h de moyenne pour le vainqueur – 144h15m35s pour le vainqueur – 266 coureurs au départ – 186 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1928 : 12 Mai au 3 Juin – 12 étapes – 3.044kms – Milan > Milan – 26.75km/h de moyenne pour le vainqueur – 114h15m19s pour le vainqueur – 298 coureurs au départ – 172 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1929 : 19 Mai au 9 Juin – 14 étapes – 2.920kms – Rome > Milan – 27.29km/h de moyenne pour le vainqueur – 107h18m24s pour le vainqueur – 166 coureurs au départ – 67 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1930 : 17 Mai au 8 Juin – 15 étapes – 3.907kms – Messine > Milan – 26.88km/h de moyenne pour le vainqueur – 115h11m55s pour le vainqueur – 115 coureurs au départ – 48 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1931 : 10 au 31 Mai – 12 étapes – 3.012kms – Milan > Milan – 29.33km/h de moyenne pour le vainqueur – 105h50m31s pour le vainqueur – 109 coureurs au départ – 44 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1932 : 14 Mai au 5 Juin – 13 étapes – 3.235kms – Milan > Milan – 30.594km/h de moyenne pour le vainqueur – 105h50m53s pour le vainqueur – 109 coureurs au départ – 43 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1933 : 6 au 28 Mai – 17 étapes – 3.343kms – Milan > Milan – 30.043km/h de moyenne pour le vainqueur – 111h01m52s pour le vainqueur – 97 coureurs au départ – 46 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1934 : 19 Mai au 10 Juin – 17 étapes – 3.712kms – Milan > Milan – 30.548km/h de moyenne pour le vainqueur – 121h17m17s pour le vainqueur – 105 coureurs au départ – 53 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1935 : 18 Mai au 9 Juin – 18 étapes – 3.577kms – Milan > Milan – 31.363km/h de moyenne pour le vainqueur – 113h22m46s pour le vainqueur – 102 coureurs au départ – 40 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1936 : 16 Mai au 7 Juin – 19 étapes – 3.766kms – Milan > Milan – 31.279km/h de moyenne pour le vainqueur – 120h12m30s pour le vainqueur – 89 coureurs au départ – 44 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1937 : 8 au 30 Mai – 19 étapes – 3.840kms – Milan > Milan – 31.365km.h de moyenne pour le vainqueur – 112h49m28s pour le vainqueur – 93 coureurs au départ – 52 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1938 : 7 Mai au 2 Juin – 18 étapes – 3.645kms – Milan > Milan – 33.272km/h de moyenne pour le vainqueur – 112h49m28s pour le vainqueur – 94 coureurs au départ – 44 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    1939 : 28 Avril au 18 Mai – 17 étapes – 3.011kms – Milan > Milan – 34.150km/h de moyenne pour le vainqueur – 88h02m00s pour le vainqueur – 89 coureurs au départ – 35 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1940 : 17 Mai au 9 Juin – 20 étapes – 3.574kms – Milan > Milan – 33.240km/h de moyenne pour le vainqueur – 107h31m10s pour le vainqueur – 91 coureurs au départ – 44 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1946 : 15 Juin au 7 Juillet – 17 étapes – 3.039kms – Milan > Milan – 33.948km/h de moyenne pour le vainqueur – 65h32m20s pour le vainqueur – 79 coureurs au départ – 39 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1947 : 24 Mai au 15 Juin – 19 étapes – 3.843kms – Milan > Milan – 33.153km/h de moyenne pour le vainqueur – 115h55m07s pour le vainqueur – 84 coureurs au départ – 34 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1948 : 15 Mai au 6 Juin – 19 étapes – 4.164kms – Milan > Milan – 33.116km/h de moyenne pour le vainqueur – 124h51m52s pour le vainqueur – 77 coureurs au départ – 36 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1949 : 21 Mai au 12 Juin – 19 étapes – 4.088kms – Palerme > Monza – 32.566km/h de moyenne pour le vainqueur – 125h25m50s pour le vainqueur – 102 coureurs au départ – 37 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1950 : 24 Mai au 13 Juin – 18 étapes – 3.981kms – Milan > Rome – 33.816km/h de moyenne pour le vainqueur – 117h28m03s pour le vainqueur – 105 coureurs au départ – 30 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1951 : 19 Mai au 10 Juin – 20 étapes – 4.153kms – Milan > Milan – 34.217km/h de moyenne pour le vainqueur – 121h11m37s pour le vainqueur – 98 coureurs au départ – 23 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    1952 : 17 Mai au 8 Juin – 20 étapes – 3.964kms – Milan > Milan – 34.560km/h de moyenne pour le vainqueur – 114h36m43s pour le vainqueur – 112 coureurs au départ – 21 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1953 : 12 Mai au 2 Juin – 21 étapes – 4.035kms – Milan > Milan – 34.020km/h de moyenne pour le vainqueur – 118h37m26s pour le vainqueur – 112 coureurs au départ – 40 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1954 : 21 Mai au 13 juin – 22 étapes – 4.337kms – Palerme > Milan – 33.563km/h de moyenne pour le vainqueur – 129h13m07s pour le vainqueur – 105 coureurs au départ – 38 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1955 : 14 Mai au 5 Juin – 21 étapes – 3.873kms – Milan > Milan – 35.550km/h de moyenne pour le vainqueur – 108h56m13s pour le vainqueur – 98 coureurs au départ – 12 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1956 : 19 Mai au 10 Juin – 21 étapes – 3.523kms – Milan > Milan – 34.677km/h de moyenne pour le vainqueur – 101h39m49s pour le vainqueur- 105 coureurs au départ – 62 abandons – 2 pays traversés (Italie, Saint-Marin)

    1957 : 18 Mai au 9 Juin – 21 étapes – 3.926kms – Milan > Milan – 37.488km/h de moyenne pour le vainqueur – 104h45m06s pour le vainqueur – 120 coureurs au départ – 41 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1958 : 18 Mai au 8 Juin – 20 étapes – 3.341kms – Milan > Milan – 36.274km/h de moyenne pour le vainqueur – 92h09m30s pour le vainqueur – 120 coureurs au départ – 43 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1959 : 16 Mai au 7 Juin – 22 étapes – 3.657kms – Milan > Milan – 35.909km/h de moyenne pour le vainqueur – 101h50m26s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 44 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1960 : 19 Mai au 9 Juin – 21 étapes – 3.481kms – Rome > Milan – 37.006km/h de moyenne pour le vainqueur – 94h04m54s pour le vainqueur – 140 coureurs au départ – 43 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1961 : 20 Mai au 11 juin – 21 étapes – 4.004kms – Turin > Milan – 35.964km/h de moyenne pour le vainqueur – 111h25m28s pour le vainqueur – 170 coureurs au départ – 78 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1962 : 19 Mai au 9 Juin – 21 étapes – 4.180kms – Milan > Milan – 33.995km/h de moyenne pour le vainqueur – 123h07m03s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 83 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1963 : 19 Mai – 9 Juin – 21 étapes – 4.058kms – Naples > Milan – 34.774km/h de moyenne pour le vainqueur – 116h50m16s pour le vainqueur – 120 coureurs au départ – 34 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    1964 : 16 Mai au 7 Juin – 22 étapes – 4.111kms – Bolzano > Milan – 35.766km/h de moyenne pour le vainqueur – 115h10m27s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 33 abandons – 2 pays traversés (Italie, Saint-Marin)

    1965 : 15 Mai au 6 Juin – 22 étapes – 4.177kms – Saint-Marin > Florence – 34.270km/h de moyenne pour le vainqueur – 121h08m16s pour le vainqueur – 100 coureurs au départ – 19 abandons – 3 pays traversés (Italie, Suisse, Saint-Marin)

    1966 : 18 Mai au 9 Juin – 22 étapes – 3.977kms – Monte-Carlo > Trieste – 35.744km/h de moyenne pour le vainqueur – 111h10m48s pour le vainqueur – 100 coureurs au départ – 17 abandons – 2 pays traversés (Italie, Monaco)

    1967 : 20 Mai au 11 Juin – 22 étapes – 3.781kms – Treviglio > Milan – 35.339km/h de moyenne pour le vainqueur – 111h05m34s pour le vainqueur – 100 coureurs au départ – 17 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1968 : 20 Mai au 12 juin – 23 étapes – 3.919kms – Campione d’Italia > Naples – 36.035km/h de moyenne pour le vainqueur – 108h42m27s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 40 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1969 : 16 Mai au 8 Juin – 23 étapes – 4.037kms – Garda > Milan – 36.066km/h de moyenne pour le vainqueur – 106h47m03s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 49 abandons – 2 pays traversés (Italie, Saint-Marin)

    1970 : 18 Mai au 7 Juin – 20 étapes – 3.293kms – San Pellegrino Terme > Bolzano – 36.518km/h de moyenne pour le vainqueur – 90h08m47s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 33 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1971 : 20 Mai au 10 Juin – 21 étapes – 3.621kms – Lecce > Milan – 36.597km/h de moyenne pour le vainqueur – 97h24m03s pour le vainqueur – 100 coureurs – 25 abandons – 2 pays traversés (Italie, Slovénie)

    1972 : 21 Mai au 11 Juin – 20 étapes – 3.790kms – Venise > Milan – 36.120km/h de moyenne pour le vainqueur – 103h04m04s pour le vainqueur – 100 coureurs au départ – 31 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1973 : 18 Mai au 9 Juin – 21 étapes – 3.801kms – Verviers > Trieste – 35.506km/h de moyenne pour le vainqueur – 106h54m41s pour le vainqueur – 140 coureurs au départ – 27 abandons – 6 pays traversés (Italie, Belgique, Allemagne, Luxembourg, France, Suisse)

    1974 : 16 Mai au 8 Juin – 22 étapes – 4.001kms – Rome > Milan – 35.080km/h de moyenne pour le vainqueur – 113h08m13s pour le vainqueur – 140 coureurs au départ – 44 abandons – 2 pays traversés (Italie, Vatican)

    1975 : 17 Mai au 7 Juin – 21 étapes – 3.933kms – Milan > Col du Stelvio – 35.535km/h de moyenne pour le vainqueur – 111h31m24s pour le vainqueur – 90 coureurs au départ – 20 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1976 : 21 Mai au 12 Juin – 22 étapes – 4.162kms – Catane > Milan – 34.691km/h de moyenne pour le vainqueur – 119h58m15s pour le vainqueur – 120 coureurs au départ – 34 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1977 : 17 Mai au 12 Juin – 23 étapes – 3.884kms – Monte di Procida > Milan – 36.932km/h de moyenne pour le vainqueur – 107h27m16s pour le vainqueur – 140 coureurs au départ – 19 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1978 : 7 au 28 Mai – 23 étapes – 3.612kms – Saint-Vincent > Milan – 35.750km/h de moyenne pour le vainqueur – 101h31m22s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 40 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1979 : 17 Mai au 6 Juin – 23 étapes - 3.301kms – Florence > Milan – 36.887km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h29m18s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 19 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1980 : 15 Mai au 7 Juin – 22 étapes – 4.025kms – Gênes > Milan – 35.897km/h de moyenne pour le vainqueur – 112h08m20s pour le vainqueur – 130 coureurs – 41 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1981 : 13 Mai au 7 Juin – 22 étapes – 3.889kms – Trieste > Verone – 37.150km/h de moyenne pour le vainqueur – 104h51m36s pour le vainqueur – 130 coureurs au départ – 26 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1982 : 13 Mai au 6 Juin – 23 étapes – 4.004kms – Milan > Turin – 36.444km/h de moyenne pour le vainqueur – 110h07m55s pour le vainqueur – 162 coureurs au départ – 52 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1983 : 12 Mai au 5 Juin – 23 étapes – 3.916kms – Brecia > Udine – 38.911km/h de moyenne pour le vainqueur – 100h45m30s pour le vainqueur – 162 coureurs au départ – 22 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1984 : 17 Mai au 10 Juin – 22 étapes – 3.797kms – Lucques > Vérone – 38.381km/h de moyenne pour le vainqueur – 98h32m20s pour le vainqueur – 171 coureurs au départ – 28 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1985 : 16 Mai au 9 Juin – 22 étapes – 3.999kms – Vérone > Lucques – 37.893km/h de moyenne pour le vainqueur – 92h09m30s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 45 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1986 : 12 Mai au 2 Juin – 22 étapes – 3.865kms – Palerme > Merano – 37.615km/h de moyenne pour le vainqueur – 102h33m55s pour le vainqueur – 171 coureurs au départ – 28 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1987 : 21 Mai au 13 Juin – 22 étapes – 3.915kms – San Remo > Saint-Vincent – 37.045km/h de moyenne pour le vainqueur – 105h39m42s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 47 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1988 : 23 Mai au 12 Juin – 21 étapes – 3.579kms – Urbino > Vittorino Veneto – 36.788km/h de moyenne au départ – 97h18m56s pour vainqueur – 180 coureurs au départ – 55 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1989 : 21 Mai au 11 Juin – 22 étapes – 3.623kms – Taomine > Florence – 36.512km/h de moyenne pour le vainqueur – 93h30m16s pour le vainqueur – 197 coureurs au départ – 56 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    1990 : 18 Mai au 6 Juin – 20 étapes – 3.464kms – Bari > Milan – 37.609km/h de moyenne pour le vainqueur – 91h51m08s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 35 abandons – 2 pays traversés (Italie, Autriche)

    1991 : 26 Mai au 16 Juin – 21 étapes – 3.711kms – Olbia > Milan – 36.788km/h de moyenne pour le vainqueur – 99h35m43s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 47 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1992 : 24 Mai au 14 Juin – 21 étapes – 3.835kms – Gênes > Milan – 37.092km/h de moyenne pour le vainqueur – 103h36m08s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 32 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1993 : 23 Mai au 13 Juin – 21 étapes – 3.703kms – Porto Azzurro > Milan – 37.712km/h de moyenne pour le vainqueur – 98h09m44s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 48 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    1994 : 22 Mai au 12 Juin – 22 étapes – 3.738kms – Bologne > Milan – 36.954km/h de moyenne pour le vainqueur – 100h41m21s pour le vainqueur – 153 coureurs au départ – 54 abandons – 2 pays traversés (Italie, France)

    1995 : 13 Mai au 4 Juin – 22 étapes – 3.737kms – Pérouse > Milan – 38.260km/h de moyenne pour le vainqueur – 98h48m32s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 76 abandons – 3 pays traversés (Italie, Suisse, France)

    1996 : 18 Mai au 9 Juin – 22 étapes – 3.990kms – Athènes > Milan – 37.875km/h de moyenne pour le vainqueur – 105h20m23s pour le vainqueur – 162 coureurs au départ – 64 abandons – 4 pays traversés (Italie, Grèce, France, Suisse)

    1997 : 17 Mai au 8 Juin – 22 étapes – 3.912kms – Venise > Milan – 38.074km/h de moyenne pour le vainqueur – 102h53m58s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 70 abandons – 2 pays traversés (Italie, Saint-Marin)

    1998 : 16 Mai au 7 Juin – 23 étapes – 3.811kms – Nice > Milan – 38.57km/h de moyenne pour le vainqueur – 98h48m32s pour le vainqueur – 162 coureurs au départ – 68 abandons – 4 pays traversés (Italie, France, Saint-Marin, Suisse)

    1999 : 15 Mai au 6 Juin – 22 étapes – 3.757kms – Agrigente > Milan – 37.595km/h de moyenne pour le vainqueur – 99h55m56s pour le vainqueur – 160 coureurs au départ – 44 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    2000 : 13 Mai au 4 Juin – 22 étapes – 3.712kms – Rome > Milan – 37.548km/h de moyenne pour le vainqueur – 98h30m14s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ - 54 abandons – 2 pays traversés (Italie, Vatican)

    2001 : 19 Mai au 10 Juin – 22 étapes – 3.364kms - Montesilvano > Milan – 37.775km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h02m58s pour le vainqueur – 180 coureurs au départ – 44 abandons – 2 pays traversés (Italie, Slovénie)

    2002 : 11 Mai au 2 Juin – 21 étapes – 3.357kms – Groningue > Milan – 37.538km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h22m42s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 55 abandons – 6 pays traversés (Italie, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Allemagne, France)

    2003 : 10 Mai au 1er Juin – 21 étapes – 3.359kms – Lecce > Milan – 38.928km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h32m09s pour le vainqueur – 171 coureurs au départ - 74 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    2004 : 8 au 30 Mai – 21 étapes – 3.435kms – Gênes > Milan – 38.6542km/h de moyenne pour le vainqueur – 88h40m43s pour le vainqueur – 169 coureurs au départ – 29 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    2005 : 7 au 29 Mai – 21 étapes – 3.498kms – Reggio de Calabre > Milan – 38.837km/h de moyenne pour le vainqueur – 91h25m51s pour le vainqueur – 197 coureurs au départ – 44 abandons – 1 pays traversé (Italie)

    2006 : 6 au 28 Mai – 21 étapes – 3.526kms – Seraing > Milan – 38.294km/h de moyenne pour le vainqueur – 91h33m36s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 43 abandons – 4 pays traversés (Italie, Belgique, Autriche, Suisse)

    2007 : 12 Mai au 3 Juin – 21 étapes – 3.442kms – Caprera > Milan – 37.515km/h de moyenne pour le vainqueur – 92h59m39s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ - 57 abandons – 3 pays traversés (Italie, Autriche, France)

    2008 : 10 Mai au 1er Juin – 21 étapes – 3.401kms – Palerme > Milan – 37.837km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h56m49s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 57 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    2009 : 9 au 31 Mai – 21 étapes – 3.456kms – Venise > Rome – 40.132km/h de moyenne pour le vainqueur – 86h03m11s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 29 abandons – 2 pays traversés (Italie, Autriche)

    2010 : 8 au 30 Mai – 21 étapes – 3.495kms – Amsterdam > Vérone – 39.707km/h de moyenne pour le vainqueur – 87h44m01s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 59 abandons – 2 pays traversés (Italie, Pays-Bas)

    2011 : 7 au 29 Mai – 21 étapes – 3.434kms – Venaria Reale > Milan – 38.758km/h de moyenne pour le vainqueur – 84h11m24s pour le vainqueur – 207 coureurs au départ – 48 abandons – 2 pays traversés (Italie, Autriche)

    2012 : 5 au 27 Mai – 21 étapes – 3.502kms – Herning > Milan – 38.211km/h de moyenne pour le vainqueur – 91h39m02s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 39 abandons – 2 pays traversés (Italie, Danemark)

    2013 : 4 au 26 Mai – 21 étapes – 3.340kms – Naples > Brescia – 39.27km/h de moyenne pour le vainqueur – 84h53m28s pour le vainqueur – 207 coureurs au départ – 39 abandons – 2 pays traversés (Italie, France)

    2014 : 9 Mai au 1er Juin – 21 étapes – 3.452kms – Belfat > Trieste – 39.045km/h de moyenne pour le vainqueur – 88h14m32s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 42 abandons – 3 pays traversés (Italie, Royaume-Uni, Irlande)

    2015 : 9 au 31 Mai – 21 étapes – 3.481kms – San Lorenzo al Mare > Milan – 39.310 km/h de moyenne pour le vainqueur – 88h25m22s pour le vainqueur – 197 coureurs au départ – 35 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    2016 : 6 au 29 Mai – 21 étapes – 3.463kms – Apeldoorn > Turin – 40.014km/h de moyenne pour le vainqueur – 86h32m49s pour le vainqueur – 198 coureurs au départ – 44 abandons – 4 pays traversés (Italie, Pays-Bas, France, Allemagne)

    2017 : 5 au 28 Mai – 21 étapes – 3.609kms – Alghero > Milan – 39.84km/h de moyenne pour le vainqueur – 90h34m54s pour le vainqueur – 195 coureurs au départ – 34 abandons – 2 pays traversés (Italie, Suisse)

    2018 : 4 au 27 Mai – 21 étapes – Jérusalem > Rome – 40.181km/h de moyenne pour le vainqueur – 89h02m39s pour le vainqueur – 176 coureurs au départ – 27 abandons – 2 pays traversés (Italie, Israel)

    2019 : 11 Mai au 2 Juin – 21 étapes – 3.486kms – Bologne > Vérone – 39.418km/h de moyenne pour le vainqueur – 90h01m47s pour le vainqueur – 176 coureurs au départ – 34 abandons – 2 pays traversés (Italie, Saint-Marin)

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 15:02

    Image

    Image

    .De 1909 à 1914 :


    .De 1919 à 1929 :


    .De 1930 à 1939 :


    .De 1940 à 1949 :


    .De 1950 à 1959 :


    .De 1960 à 1969 :


    .De 1970 à 1979 :


    .De 1980 à 1989 :


    .De 1990 à 1999 :


    .De 2000 à 2009 :


    .De 2010 à 2019 :
    [zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom][zoom=200][/zoom]

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 15:03

    Image

    Image


    .Passo dello Stelvio.

    https://zupimages.net/up/20/38/qlvi.jpg
    Le Stelvio, également appelé Umbrail Pass par son versant Nord situé en Suisse, est le plus haut col routier des alpes Italiennes, culminant à 2.758 mètres d’altitude. Il relie Bormio (Lombardie) et Prato allo Stelvio (Trentin-Haut Adige). Après l’Iseran, il s’agit du plus haut col routier des Alpes. L’image iconique du Stelvio représente ses 48 longs lacets parcourant la pente le long du versant Nord-Est, versant le plus difficile des trois (Nord, Sud, Nord-Est). Il s’agit de l’une des ascensions les plus difficiles au monde utilisée dans une course cycliste. Mêlant altitude, pente et longueur, le Stelvio s’est forgé une légende durable sur le Tour d’Italie dès les premiers passages.

    Le Giro a affronté 13 fois le col du Stelvio au cours de son histoire, en l’ayant abordé 7 fois par son versant Nord-Est, 5 par le versant de Bormio, et une seule fois depuis la Suisse (en ne montant qu’à l’Umbrail cependant). Le Stelvio a fait son apparition dans le tracé en 1953, où il devient, déjà, mythique lorsque Fausto Coppi attaque et décroche Hugo Koblet pour aller chercher le maillot rose. Depuis 1965, afin de rendre hommage à Coppi, à chaque fois que le Stelvio est intégré dans le tracé, il obtient le titre de « Cima Coppi », correspondant au plus haut sommet du Giro. En 1956 et 1961, il est utilisé en tant que col, vers Merano et Bormio respectivement. En 1965, il est utilisé en arrivé au sommet lors de l’avant-dernière étape, comme en 1972 (17e étape, seulement 88kms !) En 1975, le Stelvio sert également d’arrivée finale à l’épreuve. L’Italien Bertoglio réussit à contenir l’Espagnol Gualdos tout en lui laissant la victoire d’étape : Gualdos, malgré sa victoire, franchit la ligne tête baissée alors que Bertoglio exulte.

    Le Stelvio est ensuite utilisé au cours de longues étapes de montagne en 1980, 1994 et 2005, avant de refaire son apparition en tant qu’arrivée au sommet en 2012, où Thomas De Gendt s’y impose à la veille de l’arrivée finale. En 2014, il est utilisé avec le Gavia lors de l’étape légendaire reliant Ponte di Legno au Val Martello (reprenant le tracé de l’étape annulée en 2013), sa descente plongée dans le brouillard. En 2017, il est utilisé après un passage par le Mortirolo. Son versant Sud est d’abord emprunté, puis, pour la première fois, son versant Suisse (Umbrail Pass), le plus court mais également le plus pentu. Tom Dumoulin, après des soucis gastriques, tente d’y résister face à Nibali et Quintana notamment. Cette année, le Stelvio sera franchit par son versant Nord-Est et utilisé avec l’ascension vers les Laghi di Cancano.


    .Par Prato allo Stelvio : 24.8kms à 7.4% l .Par Bormio : 21.3kms à 7.3% l .Par le Val Müstair : 16.4kms à 8.4%


    Année de passageVersant utiliséPremier coureur au sommet
    1953Prato allo StelvioFausto Coppi
    1956BormioAurelio Del Rio
    1961Prato allo StelvioCharly Gaul
    1965BormioGraziano Battistini
    1972Prato allo StelvioJosé Manuel Fuente
    1975Prato allo StelvioFransisco Galdos
    1980Prato allo StelvioJean-René Bernaudeau
    1994Prato allo StelvioFranco Vona
    2005Prato allo StelvioJosé Rujano
    2012BormioThomas De Gent
    2014BormioDario Cataldo
    2017BormioMikel Landa
    2017Val MüstairMikel Landa


    .Passo di Gavia.

    https://zupimages.net/up/20/38/n43w.jpg
    Le Col du Gavia est un col alpin situé à 2.618ms d’altitude, le troisième col routier des Alpes Italiennes. Il relie le val di Gavia et le haut-val du Camonica, en Lombardie. A l’instar du Stelvio, il s’agit d’un col présentant des caractéristiques de pente, d’altitude et de longueur en faisant un col extrêmement difficile à gravir, et auxquels s’ajoutent également des conditions climatiques souvent extrêmes. Comme le Stelvio, il a plusieurs fois été annulé dans l’histoire du Giro, mais a tout de même été gravi 10 fois (pour 14 inscriptions).

    Sa première ascension remonte à 1960, où Imerio Massignan y passe en tête. Il crève cependant deux fois dans la descente vers Bormio et doit céder le maillot rose à Charly Gaul. La route n’était alors pas entièrement goudronnée. En 1961, en raison de la neige en haut du col, le Giro lui préfère le Stelvio. On ne revoit plus le Gavia avant 1988, où Johan van der Velde y passe en tête. Jusqu’en 2010, il n’est gravi que par son versant court mais pentu de Ponte di Legno. En 2010, Johan Tschopp y passe en tête par le versant Nord, celui de Bormio.

    La dernière ascension du Passo di Gavia remonte à 2014, dans la même étape vers Val Martello et associé avec le Stelvio. En 2019, le Gavia était prévu en association avec le Mortirolo, mais a finalement été annulé en raison de l’épaisse couche de neige en son sommet. Jamais le Giro n’a terminé au sommet du Gavia.


    .Par Ponte di Legno : 16.4 à 8.1% l .Par Bormio : 25.4kms à 7.6%


    Année de passageVersant utiliséPremier coureur au sommet
    1960Ponte di LegnoImerio Massignan
    1988Ponte di LegnoJohan Van der Velde
    1996Ponte di LegnoHernan Buenahora
    1999Ponte di LegnoJosé Jaime Gonzalez
    2000Ponte di LegnoJosé Jaime Gonzalez
    2004Ponte di LegnoVladimir Miholjevic
    2006Ponte di LegnoJuan Manuel Garate
    2008Ponte di LegnoJulio Alberto Pérez Cuapio
    2010BormioJohan Tschopp
    2014Ponte di LegnoRobinson Chalapud


    .Passo del Mortirolo.

    https://zupimages.net/up/20/38/w4p9.jpg
    L’idée du Mortirolo est proposée dès 1988 par un journaliste local présentant une route forestière « plus dure que le Gavia », les organisateurs cherchant à cette époque une alternative au Gavia, trop fréquemment annulé. C’est cependant en 1990 qu’il est véritablement découvert, lui et ses pentes abruptes, à l’initiative de Carmine Castellano, nouveau directeur du Giro. Il s‘agit d’un col italien également appelé Col de la Foppa, situé à 1.852ms d’altitude (le vrai col du Mortirolo étant situé à 1.895ms). Il sépare la province de Sondrio et celle de Brescia.

    Le Mortirolo est décomposé en trois versants principaux, mais comporte également de multiples variantes via le Passo di Aprica et le Monte Padrio. Il s’agit essentiellement de petites routes forestières goudronnées mais jamais empruntées par le Giro. Depuis 1990, le Mortirolo a été emprunté 14 fois par le Giro. Le Mortirolo, en 1990, a été gravi depuis son versant d’Edolo, le plus facile en termes de pente moyenne. L’année suivante, il est gravi par son versant de Mazzo di Valtellina, le plus connu avec ses pourcentages à deux chiffres. Depuis, il n’a été gravi que par ce versant sauf à deux reprises : en 2012, par le versant de Tovo di Sant’Agata (variante du versant de Mazzo) et en 2017, par le versant d’Edolo. Le Mortirolo n’a été franchi en tête par le vainqueur du Tour d’Italie qu’à 4 occasions : 1991, 1999, 2006 et 2010. Entre 1996 et 2010, il n’est jamais apparu plus tôt que dans la 19e étape ! En 2012, le Mortirolo (par Tovo) est franchi lors de la même étape que le Stelvio. S’il n’a pas toujours été placé en situation de creuser des écarts (notamment en 2017), sa pente lui confère un caractère mythique parmi les ascensions du Giro. En hommage à Scarponi, décédé peu avant le Giro 2017 dans un accident routier, le Mortirolo est renommé Salita Scarponi.

    L’an dernier, à lui tout seul, il fait complètement exploser le peloton et l’échappée. Seuls Nibali, Carapaz, Landa et Lopez parviennent à s’extirper de ses pentes parmi les favoris. Nibali attaque dans le début du col après un tempo de Pozzovivo avant que Pedrero ne ramène ses leaders sur le Sicilien.


    .Par Mazzo di Valtellina : 12.1kms à 10.9% l .Par Tovo di Sant'Agata : 12.8kms à 10.4% l .Par Tiolo : 13.8kms à 8.3% l .Par Edolo : 17.2kms à 6.8%


    Année de passageVersant utiliséPremier coureur au sommet
    1990EdoloLeonardo Sierra
    1991Mazzo di ValtellinaFranco Chioccoli
    1994Mazzo di ValtellinaMarco Pantani
    1996Mazzo di ValtellinaIvan Gotti
    1997Mazzo di ValtellinaWladimir Belli
    1999Mazzo di ValtellinaIvan Gotti
    2004Mazzo di ValtellinaRaffaele Illiano
    2006Mazzo di ValtellinaIvan Basso
    2008Mazzo di ValtellinaAntonio Colom
    2010Mazzo di ValtellinaIvan Basso
    2012Tovo di Sant'AgataJohan Tschopp
    2015Mazzo di ValtellinaSteven Kruijswijk
    2017EdoloLuis Leon Sanchez
    2019Mazzo di ValtellinaGiulio Ciccone


    .Colle dell'Agnello.

    https://zupimages.net/up/20/38/gik9.jpg
    Situé à 2.744 mètres d’altitude, reliant la France (Queyras) et l’Italie (Piémont), le Colle dell’Agnello est un mastodonte redouté, deuxième plus haut col routier des Alpes françaises et italiennes. Difficulté majeure du cyclisme, notamment pour son versant italien et ses 10kms à 9.5% finaux menant à plus de 2.700 mètres d’altitude, l’Agnel n’a cependant été que peu utilisé, que ce soit par le Tour (2 passages) et le Giro (4 passages, 5e cette année). Il ne devait d’ailleurs pas être initialement emprunté sur le Tour 2008 (remplacement du Col de Larche). Il a été escaladé en 1994, 2000, 2007 et 2016 par le Giro. Chianale, située sur le versant Est, à également accueilli 3 arrivées, en 1993, 1995 et 2003. En 1994, il est emprunté dans une étape menant vers Les Deux-Alpes via le Lautaret. En 2000 et 2007 pour une arrivée à Briançon. En 2016 pour une arrivée vers Risoul.

    En 2020, c’est donc la première fois que l’enchainement Agnel-Izoard-Montgenèvre-Sestrières est proposé au coureur. L’Agnel a seulement été gravi en montée par le versant Est par le Giro, considéré comme le plus difficile. En 2016, l’étape a bouleversé le classement général. Kruijswijk, alors maillot rose, termine dans un mur de neige, tout comme Zakarin, qui abandonne. Le Néerlandais perd petit à petit du terrain tandis que Nibali, après deux semaines compliquées, renait pour s’imposer à Risoul et prendre le maillot rose à la stupeur des suiveurs. L’Agnel a rarement été emprunté, il s’agit d’un col aux conditions climatiques difficiles, mais c’es, avant tout, un monstre à chaque fois qu’il est emprunté.


    .Par Sampeyre : 31.6kms à 5.7% l .Par Ville-Vieille : 20.7 à 6.6%


    .Tre Cime di Lavaredo.

    https://zupimages.net/up/20/38/5ymk.jpg
    Du nom d’un sommet escarpé des Dolomites, la route des Tre Cime mène au refuge Auronzo à 2.333mètres d’altitude, et à accueilli plusieurs fois le Tour d’Italie (il ne s’agit pas d’un col). Introduite en 1967 dans le parcours du Giro, l’ascension a été gravie 7 fois dans l’histoire de l’épreuve. Depuis le col Sant’Angelo, il ne s’agit que d’une ascension de 7 kilomètres, mais terriblement pentue. On retrouve 1 kilomètre à 13% de moyenne avant un léger-faux plat descendant et 4 derniers kilomètres présentant des pentes à deux chiffres (plus de 12% de moyenne). L'ascension s'enchaine parfaitement avec l'ascension du Passo Tre Croci, au-dessus de Cortina d'Ampezzo.

    En 1967, Gimondi s’y est imposé devant Merckx et Motta, avant que le résultat ne soit annulé. Eddy Merckx est donc officiellement le premier vainqueur aux Tre Cime sur le Giro, en 1968. Cependant, c’est l’étape de 1974 qui est restée dans les mémoires : alors que le grimpeur espagnol Fuente s’y impose, Baronchelli se révèle sur ces pentes et malmène Eddy Merckx, qui ne conserve son maillot de leader que pour 12 secondes. L’ascension revient ensuite de façon sporadique en 1981 et 1989, avant de disparaitre jusqu’en 2007. Riccardo Ricco s’y impose devant son compatriote et coéquipier Leonardo Piepoli. En 2013, dernière ascension en date, Vincenzo Nibali s’y impose en solitaire en plein cœur d’une tempête de neige.


    .Par le Col Sant'Angelo : 7.4kms à 8.1%


    .Passo di Giau.

    https://zupimages.net/up/20/38/37g1.jpg
    Situé à 2.236 mètres d’altitude, le Giau se situe dans les Dolomites, juste au Sud de Cortina d’Ampezzo. Il est situé à proximité des cols de la Sella Ronda. Son versant le plus difficile est le Sud, notamment depuis Selva di Cadore, avec 10 kilomètres d’ascension à 9.1% de moyenne répartis sur 29 épingles à cheveux et 3 tunnels. Il s’agit d’un des grands cols du Giro, emprunté à 8 reprises, et en 1973 pour la première fois. A noter qu’il n’a jamais été franchit en tête par un vainqueur du Giro.


    .Par Cortina d'Ampezzo : 15.9 à 6.5% l .Par Caprile : 15.6kms à 7.9%


    .Monte Zoncolan.

    https://zupimages.net/up/20/38/fcu7.jpg
    Le Zoncolan est un sommet isolé dans les Préalpes Carniques, bien loin des autres grandes montées du Giro. Il se situe dans le Friuol-Vénétie Julienne, dans le province d’Udine, à proximité de la frontière Autrichienne et Slovène. Le Zoncolan est découvert par le Giro Féminin en 1997, où l’Italienne Fabiana Luperini s’y impose à partir du versant de Sutrio, le plus facile.

    Le Zoncolan n’a été emprunté qu’en 2003 par le Giro, par le même versant. Marco Pantani y réalise l’un de ses derniers grand fait d’armes, mais est battu au sommet par Simoni. Devant l’engouement populaire, la montée réapparait en 2007, cette fois par le terrible versant d’Ovaro comportant 5 kilomètres à plus de 15% de moyenne sur une toute petite route. Simon s’y impose de nouveau. Depuis, seul ce versant a été utilisé. En 2010, Basso s’y impose devant Cadel Evans devant plus de 100.000 spectateurs amassés sur le bord de la route.

    En 2011, Igor Anton s’y impose à partir de l’échappée matinale lors de l’une de ses dernières grandes étapes. « L’Enfer des cyclistes » revient en 2014 comme avant-dernière étape et dernière difficulté majeure. Michael Rogers s’y impose ici aussi devant Pellizotti. Enfin, la montée revient en 2018, et voit la renaissance de Chris Froome après deux semaines de galères. Le Britannique s’y impose devant son compatriote et porteur du maillot rose, Simon Yates. La route y est tellement étroite que les voitures y sont interdites, seules des motos pouvant accompagner les coureurs


    .Par Sutrio : 13.2kms à 9.0% l .Par Ovaro : 9.9kms à 12.2% l .Par Priola : 8.8kms à 13.0%


    .Colle delle Finestre.

    https://zupimages.net/up/20/38/hdb2.jpg
    Il s’agit d’un col Alpin situé à 2.178 mètres d’altitude, reliant le Val de Suse et le Val Cluson (vallée de Sestrières) dans la région du Piémont. En sus de sa grande difficulté, le Colle delle Finestre présente une particularité atypique dans les courses cyclistes : sur ses derniers kilomètres, le col n’est pas goudronné, et les coureurs doivent ainsi parcourir un sterrato sur de fortes pentes. Il à pour la première fois été emprunté en 2005, où Danilo di Luca y passe en tête avant de se faire battre par Rujano à Sestrières. Il revient ensuite en 2011, où Kiryienka passe en tête puis s’impose dans la station olympique. Lors du Giro 2015, c’est Landa qui y passe en tête. A chaque fois, le Finestre a éparpillé le peloton en morceaux par sa simple présence.

    Le passage en 2018 étant certainement le meilleur exemple de cette orgie montagneuse. 19e étape du Giro 2018, l’ascension abordée depuis Suse, voit Simon Yates craquer très tôt. A la suite d’un relais canon de Kenny Elissonde, Chris Froome aborde en tête le sterrato de 8 kilomètres, poursuivi par Dumoulin, Pinot, Lopez, Carapaz puis Reichenbach, équipier de Pinot, dans la vallée de Sestrières. Le reste des favoris, dont Pozzovivo, est éparpillé sur la pente, Yates est à l’agonie. Froome passe en tête au sommet, et ne sera jamais revu, que ce soit dans Sestrières, ou la montée du Jafferau. Malgré les circonstances de cette étape, elle n’en a pas moins été un véritable chaos pour les coureurs et leurs organismes, créant des écarts monstres.


    .Par Suse : 18.2kms à 9.3%

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 15:04

    Image

    Image


    1909 : 8 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1910 : 9 victoires d’étape - 1er, 2e, 3e, 4, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1911 : 11 victoires d’étape - 1er, 2e, 3e, 4, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1912 : 8 victoires d’étape – 1er, 3e, 4, 5e, 6e au général
    1913 : 9 victoires d’étape - 1er, 2e, 3e, 4, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1914 : 8 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4, 5e, 6e, 7e, 8e au général
    1919 : 9 victoires d’étape - 1er, 2e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1920 : 6 victoires d’étape – 1er, 2e, 4e, 5e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1921 : 10 victoires d’étape - 1er, 2e, 3e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1922 : 10 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1923 : 10 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1924 : 12 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1925 : 12 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1926 : 12 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1927 : 15 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1928 : 12 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1929 : 14 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1930 : 15 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1931 : 12 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1932 : 12 victoires d’étape – 1er, 3e, 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1933 : 14 victoires d’étape – 1er, 3e, 4e, 5e, 6e, 9e, 10e au général
    1934 : 16 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1935 : 16 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1936 : 19 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1937 : 22 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1938 : 20 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 10e au général
    1939 : 19 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1940 : 20 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1946 : 19 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1947 : 20 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1948 : 18 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1949 : 19 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1950 : 15 victoires d’étape – 2e, 3e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1951 : 16 victoires d’étape – 1e, 4e, 5e, 8e, 9e, 10e au général
    1952 : 15 victoires d’étape – 1e, 2e, 4e, 5e, 7e, 10e au général
    1953 : 18 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1954 : 12 victoires d’étape – 3e, 4e, 5e, 6e, 8e, 10e au général
    1955 : 18 victoires d’étape – 1e, 2e, 3e, 5e, 6e, 7e au général
    1956 : 13 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 8e, 9e au général
    1957 : 7 victoires d’étape – 1e, 3e, 8e au général
    1958 : 13 victoires d’étape – 1e, 5e, 9e, 10e au général
    1959 : 8 victoires d’étape – 3, 5e, 7e, 8e, 10e au général
    1960 : 9 victoires d’étape – 2e, 4e, 6e, 7e, 8e, 10e au général
    1961 : 6 victoires d’étape – 1e, 5e, 9e, 10e au général
    1962 : 11 victoires d’étape – 1e, 2e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e, 9e au général
    1963 : 20 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1964 : 16 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 10e au général
    1965 : 20 victoires d’étape – 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1966 : 17 victoires d’étape – 1e, 2e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e au général
    1967 : 8 victoires d’étape – 1e, 2e, 4e, 6e au général
    1968 : 10 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 6e, 7e, 9e du général
    1969 : 17 victoires d’étape - 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 10e au général
    1970 : 14 victoires d’étapes – 2e, 4e, 5e, 7e, 10e au général
    1971 : 16 victoires d’étape – 3e, 5e, 6e, 7e, 9e, 10e au général
    1972 : 9 victoires d’étape – 5e, 8e au général
    1973 : 5 victoires d’étape – 2e, 3e, 6e, 10e au général
    1974 : 10 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 6e, 7e, 9e au général
    1975 : 8 victoires d’étape – 1e, 3e, 5e, 6e, 7e, 8e, 10e au général
    1976 : 10 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 9e au général
    1977 : 15 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e, 9e, 10e au général
    1978 : 16 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e au général
    1979 : 12 victoires d’étape – 1e, 2e, 5e, 6e, 7e, 10e au général
    1980 : 16 victoires d’étape – 2e, 3e, 5e, 6e, 7e, 9e, 10e au général
    1981 : 18 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 6e, 7e, 9e, 10e au général
    1982 : 11 victoires d’étape – 3e, 5e, 6e, 7e, 8e, 9e au général
    1983 : 16 victoires d’étape – 1e, 2e, 4e, 10e au général
    1984 : 11 victoires d’étape – 1e, 3e, 6e, 9e au général
    1985 : 13 victoires d’étape – 2e, 6e, 7e, 9e, 10e au général
    1986 : 11 victoires d’étape – 1e, 2e, 3e, 5e, 6e, 8e au général
    1987 : 13 victoires d’étape – 5e, 6e au général
    1988 : 11 victoires d’étape – 4e, 5e, 6e, 9e, 10e au général
    1989 : 5 victoires d’étape – 2e, 5e, 8e au général
    1990 : 13 victoires d’étape – 1e, 3e, 6e, 9e au général
    1991 : 17 victoires d’étape – 1e, 2e, 3e, 4e, 8e au général
    1992 : 16 victoires d’étape – 2e, 3e, 4e, 6e, 9e au général
    1993 : 16 victoires d’étape – 3e, 4e, 6e, 8e au général
    1994 : 12 victoires d’étape – 2e, 5e, 7e, 8e au général
    1995 : 10 victoires d’étape – 4e, 7e, 10e au général
    1996 : 13 victoires d’étape – 2e, 5e, 6e, 7e au général
    1997 : 13 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 6e, 7e, 9e au général
    1998 : 15 victoires d’étape – 1e, 3e, 6e, 7e, 8e, 9e au général
    1999 : 12 victoires d’étape – 1e, 2e, 3e, 8e, 10e au général
    2000 : 13 victoires d’étape – 1e, 2e, 3e, 4e, 7e, 10e au général
    2001 : 16 victoires d’étape – 1e, 6e, 7e, 9e, 10e au général
    2002 : 11 victoires d’étape – 1e, 3e, 10e au général
    2003 : 16 victoires d’étape – 1e, 2e, 4e, 7e, 9e, 10e au général
    2004 : 16 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 6e, 7e au général
    2005 : 11 victoires d’étape – 1e, 2e, 4e, 8e, 9e, 10e au général
    2006 : 8 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 5e, 8e au général
    2007 : 12 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 5e, 6e, 8e, 9e au général
    2008 : 14 victoires d’étape – 2e, 4e, 5e, 6e, 8e, 9e, 10e au général
    2009 : 6 victoires d’étape – 3, 5e, 7e au général
    2010 : 7 victoires d’étape – 1e, 3e, 4e, 9e au général
    2011 : 6 victoires d’étape – 1e, 2e au général
    2012 : 6 victoires d’étape – 4e, 5e, 6e, 8e au général
    2013 : 7 victoires d’étape – 1e, 4e, 10e au général
    2014 : 6 victoires d’étape – 3e, 5e au général
    2015 : 9 victoires d’étape – 2e, 8e au général
    2016 : 6 victoires d’étape – 1e au général
    2017 : 1 victoire d’étape – 3e, 6e, 10e au général
    2018 : 5 victoires d’étape – 5e, 10e au général
    2019 : 5 victoires d’étape – 2e au général
    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 15:05

    Image

    Image

    A venir.

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)

    Re: [2.WT] Giro d'Italia (03-25/10) - Présentation

    Messagepar Bad_Neos » 19 Sep 2020, 15:05

    Image

    Image


    Le Giro-E est un événement cycliste inscrit au calendrier de la Fédération Italienne de Cyclisme organisé par RCS Sport. Il se déroule pendant le Giro d'Italia, sur les mêmes routes et aux mêmes dates. Il vise à faire vivre à tous les amateurs de vélo, cyclistes amateurs ou anciens professionnels, l'expérience de parcourir les routes du Giro d'Italia les mêmes jours que la Corsa Rosa. Il suit le tracé conçu pour le Giro d'Italia, ne changeant que le lieu de départ de l'étape. Il se déroule en 20 étapes, dont le kilométrage quotidien peut varier de 70 à 115 kms. Chaque étape est couverte dans un groupe compact, à l'exception de certaines sections, où tous les participants font face à des tests de régularité et des tests spéciaux avec leurs équipes. Dans les phases finales des étaoes cependant, les « capitaines d'équipe » doivent s’engager dans un « sprint » jusqu’à l’arrivée. Ce Giro-E n’est effectué qu’en utilisant, uniquement et exclusivement, des e-vélos de route à assistance électrique fournis par les équipes des participants. L’arrivée de l’étape est prévue au moins une heure avant l’arrivée du Giro d’Italia, sur la même ligne d’arrivée, sous la même bannière d’arrivée du Giro d’Italia. Il dispose d'une zone d'accueil réservée, où tous les concurrents accèdent et regardent l'arrivée de l'étape du Giro d'Italia. Dernier vainqueur, le Hongrois Viktor Filutas.

    Je vous avoue que j'ai pas tout compris au principe (règlements en Italien en lien si vous voulez voir) ni les profils (pour moi ils courent juste la partie en violet mais la partie grise ne correspond pas tout le temps au parcours du vrai Giro donc je sais pas à quoi ça correspond…) :niais:




    ImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImageImage

    Image

    Avatar de l’utilisateur
    Bad_Neos
    Manager
     
    Messages: 21526
    Localisation: Compagnon de galère avec JRB (le vrai, le seul, l'unique)


    7788 messages
    Retourner vers 2020

    Qui est en ligne

    Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité